Podcast Voyager aux Etats-Unis #15 – Réussir son voyage aux Etats-Unis en famille ou avec des amis

Bonjour, nous sommes Sandrine et Silvère du blog voyager aux Etats-Unis.com Après près de 30 ans passés sur les routes américaines avec nos 4 enfants et près de 15 ans à accompagner des voyageurs dans la préparation de leur périple aux USA, nous voici à partager avec vous notre expérience et surtout notre passion des Etats-Unis. Alors c'est parti, laissez-nous vous faire voyager aux Etats-Unis. Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de Voyager aux Etats-Unis, le podcast. Bonjour. Aujourd'hui Silvère, on va parler de la problématique de partir aux Etats-Unis en famille ou avec des amis. Effectivement, c'est un cas de figure qui se présente régulièrement. C'est un cas de figure que l'on connaît bien pour l'avoir à la fois expérimenté nous-mêmes à de nombreuses reprises, et c'est un cas de figure qu'on connaît aussi avec nos clients de coaching, puisque c'est un cas assez régulier, soit des gens qui partent en famille élargie, soit des gens qui partent à plusieurs familles, des fois deux familles, des fois trois familles. Effectivement, nous sommes partis plusieurs fois en famille avec des cousins et leurs enfants, avec des grands-parents, des seniors, et aussi avec des amis. Parfois avec une famille, voire même avec plusieurs familles, on est même arrivé à un groupe de 16 personnes. Donc en fait, c'est vraiment quelque chose qu'on a fait à multiples reprises et qu'on apprécie vraiment particulièrement. Mais pour autant, c'est quelque chose dont il faut bien être conscient des contraintes, des limites. Il faut être conscient de ses propres contraintes et de ses propres limites pour que ça se passe bien. Il n'y a pas de raison que ça se passe mal, mais il faut mieux prendre un certain nombre de précautions. Et donc on va égrener un certain nombre de conseils pour y arriver. Mais avant cela, on va juste rappeler les avantages évidents de partir en groupes, en famille ou avec des amis en voyage et parmi ceux-ci on va avoir... Alors le premier qui n'est pas un des moindres c'est qu'en fait quand on a des enfants et qu'on part avec d'autres amis ou avec de la famille qui eux aussi ont des enfants effectivement on se retrouve avec un groupe avec un nombre conséquent d'enfants. Et ça c'est assez… en fait on pourrait croire que c'est un frein mais pas du tout c'est-à-dire que nous on aime bien mettre des balades et des randonnées. Et généralement en fait les enfants attirent, enfin vont, il y a un effet d'entraînement. Il y a un effet d'entraînement évident pour toute activité en fait, d'ailleurs, pas que dans les balades. Dès qu'il y a un enfant un peu réticent, etc. Quand on est juste son petit groupe familial, on sait toujours qu'il y en a, qui vont traîner les pieds. Mais quand on est dans un groupe plus gros, finalement, voilà, on va suivre le groupe. Les enfants vont s'émuler. Ils savent qu'ils ne seront jamais tout seuls. Dans les balades, ils pourront discuter, partir devant, dans les musées, pareil, etc. Et donc, du coup, en général, ça se passe plus facilement. Enfin beaucoup de familles trouvent que c'est plus facile à gérer leurs enfants quand il y a d'autres enfants que les leurs. Oui, des enfants souvent parfois du même âge ou relativement du même âge. Après aussi il y a certaines personnes qui ont un petit peu peur de partir à l'aventure, parfois aussi parce qu'ils ne maîtrisent pas la langue et le fait de partir à plusieurs ça les rassure. Effectivement, c'est quelque chose aussi d'assez commun. On part vers un pays qu'on ne connaît pas. Effectivement, comme tu l'as dit, on peut avoir certaines appréhensions sur la langue et on se dit que bon, voilà, on ne sera pas tout seul dans les éventuelles petites galères. Et du coup, c'est rassurant de partir à plusieurs. Et puis, on a le dernier élément. C'est vrai que quand on part à plusieurs, on va se forger des souvenirs. A plusieurs, donc on va pouvoir partager ses souvenirs, on va partager une expérience, et ça, c'est quelque chose de particulier. C'est vrai qu'on a ses amis, on les a dans le quotidien, ou sa famille, on les a dans le quotidien, c'est bien de les avoir aussi dans des moments un peu plus extraordinaires et un peu plus hors du temps. C'est vrai, moi pour préparer le podcast, je suis repartie dans nos photos et vidéos de périple avec des amis en famille et j'ai trouvé de très nombreuses vidéos et effectivement je passe la vidéo à rire parce qu'effectivement on partage vraiment de très très bons moments. Mais pour autant, ce n'est pas quelque chose de si aisé que ça. Un voyage, c'est particulier. Rester du temps avec des gens, ce n'est pas parce qu'on fréquente des gens pour une soirée, etc., que ça va se passer de la même façon sur un temps plus prolongé. Surtout pour un voyage aux États-Unis, ce n'est pas une semaine, c'est deux ou trois semaines. C'est un temps assez prolongé, on va passer beaucoup de temps ensemble. Donc il y a un certain nombre de points dont il faut être conscient et on a listé 10 conseils qui vont vous permettre d'optimiser et de garantir le succès d'une telle aventure. Alors le premier conseil vraiment qui est très très important c'est se mettre à l'avance d'accord sur les budgets et notamment sur le budget nourriture. C'est vrai pour tous les budgets. C'est vrai notamment, mais pas que lorsque les familles n'ont pas forcément les mêmes niveaux de vie. Des fois, on a des familles qui ont plus d'argent que d'autres. Mais même quand on a les mêmes types de revenus, qu'on est dans les mêmes classes de revenus, On n'a pas forcément la même façon de le dépenser. Ça peut se voir à différents endroits. Et effectivement, comme tu le notes, le budget nourriture est un budget un peu particulier parce que c'est un budget qu'on va dépenser sur place. Autant les autres budgets, on va en reparler, la question de l'hôtel, l'avion, le coût global du voyage, il y a une grosse partie qui va se dépenser avant et donc dans laquelle on va pouvoir plus facilement discuter les choses. Mais après, voilà, on sera sur place et à un moment donné, il va falloir choisir un restaurant. il va falloir commander au restaurant, il va falloir faire des courses pour des pique-nique, etc. Et là, on va s'apercevoir que contrairement à ce qu'on pourrait penser, on a un peu l'impression que tout le monde a un peu les mêmes habitudes que soi, et bien en fait, non, pas du tout. Alors nous on le voit notamment effectivement avec nos amis et nous. Au final souvent en fait on part en camping avec eux donc c'est vrai que la question du budget nourriture se pose un petit peu moins mais après, souvent quand ils nous quittent pour continuer leur voyage on voit qu'ils font beaucoup plus de restaurants que quand on fait la partie qui est commune. Et on a eu des retours de clients aussi, qui étaient partis avec leurs amis, qui avaient été surpris de constater que sur place, effectivement, ils pouvaient avoir quelques désaccords. Après, ça se passe bien sur place. Un décalage entre les façons de faire. Et ça, c'est vrai que ça peut être problématique. On va revenir, on en a déjà parlé quand on a fait le podcast sur manger pas cher aux États-Unis. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les écarts de pratique dans le fait de commander au restaurant ou les dépenses sur la nourriture sont beaucoup plus importants. Nous, quand on a commencé notre activité, on faisait des estimations budgétaires en disant, voilà, ça va être entre tant et tant. Mais on s'est aperçu que nos estimations budgétaires étaient complètement hors des clous parce qu'on faisait un genre de rapport de 1 à 2, du simple au double. Alors qu'en réalité, les pratiques des uns et des autres font que les dépenses de nourriture, ça peut être de 1 à 6. Donc, quand on est avec de tels écarts de dépenses, effectivement, si on a deux familles qui n'ont pas du tout la même façon d'envisager les types de restos ou ce qu'on va commander au resto, etc., ça peut de temps en temps être problématique. mieux vaut aborder la chose en amont. Et puis aussi, dans les restaurants, finalement, il y a la question du choix du resto, il y a la question de ce qu'on commande au resto. Là, il suffit simplement de faire note séparée. Et donc, dans ce cas-là, chacun peut faire comme il le souhaite. C'est mieux pour ceux qui n'ont pas envie de dépenser plus, mais c'est aussi mieux pour les autres qui n'ont pas envie forcément de se restreindre. Donc voilà, il faut juste accepter qu'on n'a pas toujours les mêmes envies, les mêmes besoins. Et il faut en parler et se mettre d'accord pour que ce ne soit pas un souci. Je vais revenir sur ce point-là justement du restaurant parce que nous on a pu l'expérimenter aussi, c'est-à-dire que nous au restaurant souvent les enfants quand ils étaient petits on leur faisait prendre un menu enfant parce qu'ils sont vraiment moins chers et du coup nous on trouvait que c'était mieux. Alors que dans nos amis parfois non, ils leur laissaient la liberté effectivement normal de prendre aussi dans les menus adultes. Donc là la question vous voyez se pose et c'est bien d'en discuter à l'avance. Autre chose après il faudra discuter aussi avec vos amis ou avec la famille du mix : est-ce qu'il y aura des pique-nique ou pas et en quelle proportion avec les restaurants. Et ça c'est bien d'évoquer la question avant, sachant que ça peut être aussi pour certaines personnes, pour elles, les vacances, c'est vraiment les vacances et aller au restaurant signifie ne rien faire justement et ne pas avoir à cuisiner. Donc il est important d'en discuter à l'avance et après et de définir ensemble d'un budget ou d'une façon de faire sur place. Toujours dans cette question budgétaire, on a évoqué rapidement la question des hôtels. Effectivement, il va falloir vous mettre d'accord sur un budget hôtel, sur des exigences minimales par rapport à vos hôtels. Ça paraît logique, les gens vont trouver ça évident. Il y a une problématique qui se rajoute là-dessus et qu'on a souvent quand on a des clients qui partent à deux familles et que les gens ne percutent pas tout le temps. C'est par exemple quand on a une famille de quatre et une famille de 5. Et dans ce cas-là, le type de chambre et éventuellement le type d'hôtel qu'on va rechercher n'est pas le même. C'est-à-dire que quand on a une famille de 4, ce qu'on va pouvoir proposer de plus économique, c'est une quad de 2 lits doubles. Et donc ça fait 4 couchages et tout le monde est content. Mais quand on a une famille de 5, on arrive dans une zone qui est un peu plus complexe, où on va devoir trouver des suites, 2 lits doubles plus un canapé-lit qui va faire le cinquième couchage. Mais du coup, on ne va pas les trouver dans tous les types d'hôtels. Et si on avait été qu'avec une famille de 4, on aurait un choix d'hôtel plus large que si on prenait une famille de 5. Donc souvent, en fait, le fait de partir à 4 avec une famille qui, elle, est à 5, ça peut augmenter artificiellement votre budget hôtel. Il faut en être conscient, de voir comment on fait les répartitions. De temps en temps, ça peut être pratique parce que par exemple, on a eu des fois des familles qui auraient bien aimé, les parents auraient bien aimé ne pas partager la chambre avec les enfants. Mais ça, c'est très cher parce que quand on est, par exemple, si on est quatre et qu'on prend deux chambres de deux ou une chambre de quatre, grosso modo, c'est du simple au double le budget qu'on met. Et là, les gens s'aperçoivent tout de suite que c'est plus compliqué. Quand ils partent à deux familles avec deux enfants ou un ou deux enfants, ils peuvent prendre une chambre pour les enfants et une chambre pour chaque couple de parents. Et en fait, ils ne payent qu'une demi-chambre supplémentaire. C'est une économie. Donc, il y a des configurations dans lesquelles le fait de partir à plus permet de faire augmenter le confort ou baisser la note. Mais dans certains cas, ça augmente aussi. Ça, c'était effectivement le premier point à voir lorsqu'on part à plusieurs. Le deuxième, et non moins important, c'est comment choisir l'itinéraire. Oui, et là il y a effectivement beaucoup de planification à avoir et de discussion sur savoir qu'est-ce que chacun attend de ce voyage. Il faut réussir à faire plaisir un peu à tout le monde. Il ne faut pas oublier qu'en fait que les vacances et vacances pour chaque couple et pour chaque famille, pour chaque personne. Exactement. Donc il ne faut pas faire plaisir à tout le monde tout le temps, chaque jour, mais il faut qu'à un moment du séjour, chacun y retrouve un petit peu, voilà, si certains ont envie de voir des villes, si certains ont envie de faire du shopping, si certains veulent faire de la randonnée, si certains veulent faire de l'aquatique. à un moment donné, il va falloir trouver une sorte de terrain d'entente où on aura, à un moment donné, si quelqu'un, pour lui, son rêve c'est de voir San Francisco, on va essayer de voir comment on peut faire ça. Ça, c'est une problématique qu'on rencontre quotidiennement, très souvent avec nos clients de coaching, quand ils partent à plusieurs familles. On aime bien généralement avoir toutes les personnes lors de la visio pour connaître un peu les attentes de chacun. L'idée étant, après, de réussir à plaire à tout le monde. Je me souviens d'un cas où plusieurs couples partaient, je crois qu'il y avait trois couples, et il y avait une personne qui voulait absolument, il partait dans l'ouest, et notamment une partie de la Californie, je crois, comme ça, il partait donc dans l'ouest, et il y avait une seule personne sur les six qui souhaitait aller Los Angeles. Les autres n'avaient vraiment pas envie. Et en fait, donc, là, si on avait écouté la majorité, effectivement, Los Angeles, en fait, ça prenait quand même au moins deux jours d'y aller, donc on aurait pu dire, bon, ben, on aurait pu choisir un itinéraire qui ne l'incluait pas. Et en fait, nous, en réfléchissant vraiment, comme il s'intégrait bien, on a pesé en disant, non, ce n'est pas un détour. Et on a réussi effectivement à prendre en compte un des besoins de la personne. Et c'est vrai que dans notre expérience, le fait que ces « négociations » pour savoir ce qu'on va faire et ce qu'on va voir, etc., le fait qu'elles se mènent non pas directement entre les personnes, mais avec un tiers qui va à une sorte de médiateur, on prend une sorte de rôle de médiateur pour essayer de contenter tout le monde, ça facilite les choses. Parce que nous, comme on est extérieur à tout ça, on va être plus neutre, Et puis aussi, on va avoir des idées sur comment intégrer tout ça et comment faire plaisir à tout le monde et comment négocier la chose intelligemment, plus facilement, comme on connaît les lieux, comme on sait tout ça. Des fois, ça peut être quelqu'un qui rêve de quelque chose, mais on va peut-être lui faire prendre conscience que finalement, ce qu'il imagine y trouver, il ne va pas y trouver. Et donc finalement, cette chose va être supprimée des envies. À l'inverse, les gens pouvaient ne pas vouloir aller à un endroit sauf un, mais on va pouvoir leur montrer qu'en réalité, ce qu'ils vont y trouver peut-être est plus intéressant que ce qu'ils imaginaient. Donc en fait, ce rôle de médiation et de tiers de discussion est beaucoup facilité, et c'est vrai que les gens qui prennent notre formule de coaching, quand ils partent en groupe de plusieurs familles, ça facilite grandement les choses, c'est ce qu'on s'est rendu compte. Après, il y avait un autre cas, effectivement, parce qu'on dit comment choisir son itinéraire. Je me souviens aussi d'un cas où c'était deux familles, les deux des adolescents, et ils voulaient partir dans l'ouest. Et on avait commencé à faire une présentation dans l'ouest, je ne sais pas si tu te souviens, Silvère, et là, elle avait duré, je pense, au moins une heure et demie, et à un moment donné, j'avoue, qu'on les entendait, ils disaient, ah oui non mais nous on aimerait bien intégrer à la fois faire un mix de ville et nature. Mais alors dans leur esprit c'était un jour ville, un jour nature. Mais c'est pas possible, l'Ouest américain n'est pas configuré dans ce sens là. Il y a le plateau du Colorado, donc c'est une succession de parcs naturels. Il y a très peu de villes, enfin il y a Las Vegas ça, et du coup il nous dit ah bah c'est pas grave, dans ces cas là, parce que nos adolescents ils vont pas vouloir faire de la nature tous les jours, bah il restera à l'hôtel et nous on ira faire les balades. Je dis mais ce n'est pas possible, c'est des vacances ensemble, en famille, entre amis. Ça coûte très cher, on ne va pas partir à l'autre bout du monde pour rester à l'hôtel, faire du Wi-Fi. Donc ça devenait absurde. Et à un moment donné, on leur a dit attendez, à mon avis, vous vous trompez de destination. Et on leur a présenté la Floride, qui est une destination qui était peut-être plus simple à gérer avec leur configuration de famille et leur relation avec leurs ados. Et finalement, ils ont été d'accord avec ça. Ils sont partis, ils sont revenus tous enchantés. Et d'ailleurs, on les avait croisés sur place. Des fois, on a cette chose que nous, avoir un regard extérieur et s'apercevoir de ce genre de problèmes. Tout ça, c'est pour dire qu'il est important de bien choisir sa destination et faire son planning. De ça découle aussi une autre question, c'est combien de temps partir ensemble ? Ce sera le conseil numéro 3, effectivement, bien se poser cette question-là. C'est une question qui n'est pas évidente, parce que ça va vraiment dépendre beaucoup des membres de ce groupe. Nous-mêmes, on a dit qu'on est parti dans plein de configurations avec d'autres personnes. Il nous est arrivé de partir avec d'autres personnes sur quatre semaines, mais il nous est aussi arrivé de partir avec des amis. sur 10 ou 15 jours max. C'est-à-dire qu'en fait, nous, on avait un séjour plus long et on se croisait, et eux aussi, et on se croisait sur 10 ou 15 jours. En fait, il faut être vraiment conscient du temps optimal en fonction des gens et en fonction de la compatibilité, du rythme et de ce qu'on en vit chacun. Des fois, il vaut mieux faire un peu plus court et bien réussir que vouloir à tout prix faire trois semaines tous ensemble quand finalement, ça risque d'être peut-être un petit peu trop long. Souvent, il y a des clients qui font deux semaines ensemble et après la troisième semaine, ils la font séparément pour faire parfois justement une autre partie de périple, parfois ils ne veulent pas forcément finir dans les mêmes régions. C'est aussi un bon compromis ça. Exactement, donc ça c'est un élément quand même qui va être assez important, c'est d'être conscient de ses limites, de qu'est-ce qui va être pesant et au bout de combien de temps ça va être trop pesant, et donc bien gérer la durée du séjour ou la durée commune du séjour pour que ça se passe bien. Et là, on en arrive à notre conseil numéro 4 qui est surtout, n'hésitez pas à inclure dans votre planning des moments non partagés. En fait, on n'est pas obligé de tout faire ensemble. C'est parce qu'on part ensemble en vacances qu'il faut qu'on passe 24 heures sur 24 ensemble. Exactement. Par exemple, on n'est pas obligé d'aller le soir tous manger dans le même restaurant. Et d'ailleurs, ça rejoint la question du budget ou des habitudes différentes des uns et des autres. Ce n'est pas un souci. S'il y en a qui veulent plus faire de restaurant, le soir, il y en a qui restent pique-niquer à l'hôtel ou qui vont faire un petit fast food rapide. Et il y en a qui vont aller faire un autre type de restaurant. Ce n'est pas grave, on se retrouvera le lendemain matin. mais on n'est pas obligé, voilà, et ça fait un sas, un moment où on ne va pas forcément partager tout. De même, on n'est pas obligé de faire toutes les activités ensemble. Par exemple, le rafting, s'il y a des personnes moins aventureuses ou parfois aussi pour des questions d'âge d'enfant, parfois il faut avoir plus de 8 ans par exemple pour faire du rafting, dans ces cas-là, on fait deux ou trois groupes différents avec des activités différentes pour la période. Exactement, il ne faut pas hésiter, il ne faut pas avoir cette volonté absolue que tout plaise à tout le monde et que tout le monde fasse tout ensemble. S'il y a quelqu'un qui ne se sent pas de faire une activité, on peut lui trouver une alternative et ce sera mieux pour elle et ce sera mieux aussi pour les autres parce qu'ils pourront faire leur activité. On ne va pas empêcher tout le monde juste pour une personne, il faut juste aménager la chose. Alors là, on en vient aussi à notre conseil numéro 5, c'est justement, faut-il avoir une voiture commune ou des voitures séparées ? C'est vrai que c'est une bonne question. Aux États-Unis, on trouve tout type de véhicules. Parmi les plus gros véhicules qu'on va avoir, on va avoir deux typologies. On va avoir les véhicules 7 places, qui sont soit des gros monospace 7 places plus un coffre, soit des gros 4x4 7 places plus un coffre. Généralement, la configuration, c'est 2 places à l'avant, 2 places au milieu et une banquette de 3 sièges à l'arrière plus le coffre. Donc ça, avec cette place, dans certains cas, ça peut convenir à deux familles. Par exemple, six personnes, un couple, deux enfants, puis deux parents. Donc là, effectivement, c'est une façon d'imaginer. Donc, dans un véhicule de 7 ou bien un couple avec deux enfants, un couple avec un enfant, ça pourrait tomber à 7. Faire quand même bien attention au volume des bagages et à la taille du coffre. Les coffres ne sont pas infinis, mais dans certains cas de figure, ça peut fonctionner. L'autre type de véhicules qu'on va trouver plus gros, ça va être les vannes 10-12 places, qui sont des vannes type Ford Transit. On dit 10-12 places, mais techniquement, c'est des vannes 12 places plus un coffre. À 12, on ne va pas se mentir, on est un peu serré, mais enfin, il y a des banquettes pour 12. Ça permet effectivement de partir avec deux, voire dans certains cas trois familles, dans un seul véhicule. Et là, il y a des avantages et des inconvénients aux deux options. Le fait de partager un gros véhicule ou de prendre deux ou trois véhicules séparés. Avant qu'on aille dedans, j'indique une chose. Les gros vans, les vans 10-12 places, on ne les trouve pas à toutes les étapes. Et notamment, on les trouve assez rarement. Si on prend un véhicule à un endroit et qu'on le rend à un autre, c'est assez rare qu'on ait cette possibilité de prendre ce type de véhicule. Généralement, il faut prendre et rendre au même aéroport. Et encore, on n'en trouve pas tout le temps et à toutes les étapes. Et quant à la question du prix, parfois, c'est plus rentable de prendre un seul véhicule, mais parfois, c'est moins rentable. Deux petits véhicules peuvent être plus rentables. Donc ça, c'est vraiment à vérifier au cas par cas. On va en venir aux avantages et aux inconvénients des deux options. On va commencer par le fait de prendre des véhicules séparés. La première chose, c'est que souvent, par rapport à un très gros véhicule, et notamment un van 10-12 places, c'est une option un peu plus confortable. On a un peu plus d'espace, on a des véhicules un peu mieux équipés. Ça, c'est un point qui peut rentrer en ligne de compte. La deuxième chose, c'est que ça permet, par rapport au point précédent qu'on a évoqué, ça permet plus facilement de ne pas faire la même chose entre les différentes familles. On a une plus grande autonomie, évidemment, si chacun a son véhicule, que si on a un seul véhicule pour tout le monde. Si sur une journée, on n'a pas envie de faire la même chose, ou si on veut aller certains à un restaurant, d'autres à un autre le soir, si on a deux véhicules, c'est facile. Si on n'a qu'un seul véhicule, c'est un peu plus contraignant. Et également, ça permet aussi de ne pas passer son temps 24 heures sur 24 tous ensemble. Exactement, ça fait aussi un autre sas dans lequel on va se retrouver pas forcément tous ensemble, qui est le sas du temps qu'on passe en voiture. A l'inverse, si on partage le véhicule, nous, notamment, c'est fait ambiance plus colonie de vacances et qui est vraiment très, très sympa. C'est ce qu'on a fait nous l'été dernier avec nos cousins suisses. Et vraiment, c'était effectivement ambiance colonie de vacances 24 heures sur 24 au final. Oui, on était à 8 dans un van transit de 12 places, donc on avait beaucoup d'espace, on était très à l'aise. J'étais le chauffeur, Sandrine copilote à ma droite, et c'est vrai que c'était très sympa. Et il y avait cette ambiance colonie de vacances. Alors il y avait quand même des petits désavantages. Déjà que c'est un véhicule beaucoup moins confortable que les Monospace et les autres 4x4. Effectivement, il faut bien l'envisager. On n'imaginait pas à ce point là. Mais ces vans, ils ne sont pas équipés de manière ultra confortable. Ils sont souvent loués. Je ne sais pas, moi, c'est pour amener l'équipe de foot des gamins locale à leur match ou etc. Donc, c'est vraiment des banquettes. Ce n'est pas des sièges de voiture confortables. La clim, elle ne va pas forcément être avec une température réglable sur chaque place. L'audio est moins bien aussi. La sono n'est pas terrible. Ce ne sont pas les véhicules les plus confortables au monde et sur des longs trajets, ça peut finir par faire une petite différence. Il faut le savoir. Après, l'autre avantage, c'est que parfois, ça peut être moins onéreux. De fait, nous, c'était moins cher que la location du transit. 12 places étaient moins chères que le monospace. Je crois que c'était deux fois moins cher. Oui, c'est un peu exceptionnel. Normalement, ce n'est pas censé être le cas, mais ça arrive de temps en temps. Il faut aussi prendre en compte le fait que parfois, c'est un peu plus compliqué de se garer. C'est des gros véhicules. Notamment, c'est le cas en ville. Il y a certains parkings dans lesquels on ne peut pas forcément rentrer à cause de la hauteur ou voilà, on a quand même un véhicule très long. Alors, n'exagérons rien. Aux États-Unis, même avec un van 12 places, on n'est pas le plus gros véhicule sur la route. Loin de là. Donc, on arrive quand même assez facilement, mais moins facilement qu'avec un plus petit véhicule. C'est une évidence. Tu prends des parkings extérieurs aussi. Il veut plutôt prendre des parties extérieures. Le dernier point, c'est qu'il faut faire attention à la question du prix des conducteurs additionnels. Évidemment, du coup, il y aura un conducteur et des conducteurs additionnels qui, en plus, viennent d'une autre famille, donc ils seront forcément payants. Donc, si vous souhaitez être nombreux à pouvoir conduire, Ce qui est effectivement aussi un des avantages, c'est de pouvoir vous relayer plus facilement, vous êtes plus nombreux à être conducteur et donc sur les longs trajets vous pouvez vous relayer, mais ça a un coût puisqu'il faut payer des frais de conducteur additionnels. Voilà pour les avantages et les inconvénients d'avoir une voiture séparée ou une voiture commune. On en vient donc à notre conseil numéro 6, à savoir se mettre d'accord sur les règles de vie communes. Il faut se mettre d'accord à la fois sur les règles de vie communes, mais aussi accepter qu'elles soient différentes à certains moments. Exactement. C'est vraiment un point important. Il y a des choses sur lesquelles il faut se mettre d'accord, mais il faut aussi admettre qu'on a forcément des habitudes différentes et qu'il faudra respecter le fait qu'on ne sera pas d'accord sur tout, tout le temps. D'ailleurs, une des règles un peu de base quand on est avec des familles, avec des enfants, c'est effectivement ne pas Intervenir sur les enfants de l’autre famille. Ça vraiment, nous pour l'avoir pratiqué dans de multiples périples, il ne faut pas intervenir. Donc chacun éduque ses enfants à sa manière, il n'y a pas de souci et donc surtout, on laisse l'autre famille gérer à sa manière. Et du coup, le corollaire de ça, c'est aussi d'indiquer à ces enfants, notamment quand ils sont un peu jeunes, que les règles peuvent être différentes d'une famille à l'autre. Et du coup, ce n'est pas forcément parce que les autres pourront faire quelque chose ou auront telle liberté ou telle facilité, que ce sera vrai pour eux. Et puis, c'est comme ça et chacun choisit. Quand on vit en société, il faut admettre ça et c'est plus facile pour tout le monde ensuite. Après, effectivement, il y a des cas spécifiques avec l'utilisation de la tablette ou des téléphones qu'on a pu voir. Donc, il faut savoir, soit on arrive à avoir des règles communes avec les deux familles, si on ne l'a pas, il faut que les enfants le sachent et qu'on soit d'accord avec la chose. Alors, c'est vrai que si on a des voitures séparées, là, ça permet effectivement, dans les voitures, à chaque fois, chacun applique les règles de sa famille. Voilà. On en arrive maintenant à notre conseil numéro 7 qui est vraiment très très important en fait. Je dirais moi qui est la règle vraiment à suivre, c'est qu'il faut absolument qu'il y ait une personne qui fasse office de guide dans votre groupe. Quand on dit guide, c'est plutôt Père Fouettard. Il faut vraiment comprendre que plus on a un groupe important, plus il y a une inertie de groupe. Et ça, c'est une vraie réalité. Plus on va avoir de nombre de familles, de groupes ou de personnes différentes, plus il y a une inertie importante. Il faut qu'il y ait une personne qui soit là pour rappeler qu'il y a un planning, pour dire à quelle heure on doit se donner rendez-vous, de faire en sorte que tout le monde soit à l'heure et qu'on respecte ce qu'on a prévu. Parce que si on ne fait pas ça, ça va conduire à ne rien faire du tout, enfin je veux dire à réduire considérablement les journées. Donc c'est pas un rôle super agréable forcément, mais c'est un rôle important si on veut lutter contre cette inertie de groupe. Alors nous dans nos périples, par exemple, c'est toi, Silvère, clairement, qui tiens ce rôle-là. Oui, j'assume. Voilà, on a un programme. Je le rappelle tout au long de la journée. Je rappelle les horaires. Quand ça traîne un petit peu... Voilà, parce que c'est vrai que des fois, on a envie de prendre son temps, de traîner, mais en fait, on a aussi autre chose de prévue derrière. Et si on prend trop son temps, derrière, on ne pourra pas faire ce qui est prévu. Ou alors, on va arriver trop tard au camping et après, ça va râler parce qu'il fera nuit, qu'on devra faire les choses. Oui, donc pour respecter ça, il faut quelqu'un qui fasse ça. De même dans la balade, c'était le premier, effectivement. Aussi, pour insuffler un certain rythme, parce que sinon, on ne la finira pas. Alors mais moi j'ai quand même un rôle, moi je suis celle qui arrondit un peu les angles, c'est-à-dire qu'à un moment donné, si jamais je trouve que ça va un peu trop vite et que j'entends un petit peu les autres personnes souffler, dans ce cas-là je viens et on ralentit. Donc il faut aussi effectivement, c'est-à-dire qu'il faut une personne qui insuffle et qui pousse, mais il faut savoir aussi de temps en temps être attentif aux besoins des autres, c'est évident. Dans cette même logique, nous, on a découvert et trouvé que le carnet de route qu'on fait pour nos clients de coaching dans les cadres des voyages plusieurs familles, c'est vraiment un outil encore plus intéressant qu'avec une seule famille, parce que ça donne une structure à la journée et un programme. Et en fait, quand on est une seule famille, si on n'a pas du tout de programme, il y a des gens qui voyagent un peu à l'instinct, au feeling, et qui voient un petit peu sur le moment leurs envies, etc. C'est possible. Quand vous êtes deux, trois familles, ce n'est pas possible. On ne peut pas voyager à l'instinct du moment, avec les instincts et les feelings de chacun. Donc le fait d'avoir un programme un peu structuré, on sait ce qu'on a à faire dans cette journée, le matin au petit-déjeuner on peut regarder un peu ce qui est prévu, et puis les choix ont été un peu balisés à l'avance, ça simplifie les choses. On n'est pas obligé de tout rediscuter, parce que plus on est nombreux, plus c'est compliqué de discuter ces choses-là. Et voilà, le fait qu'il y ait des restos qui sont déjà prévus dans le carnet de route, ça simplifie les choses, plutôt que si on commence chacun, j'ai vu quelque chose là-bas, oui, moi j'ai vu quelque chose là, et puis si on faisait, oui, non, voilà, il y a un programme. Donc le carnet de route, ça aide les clients qui sont en multigroupe, enfin en groupe à plusieurs familles, à garder cette intensité. Effectivement, et nous on a eu des retours dans ce sens, avec des clients qui nous disaient, et souvent effectivement il y a une personne qui prenait ce rôle, entre guillemets, de guide, comme ça, et qui s'appuyait sur le carnet de route, ou si vous vous faites, vous préparez votre voyage, ce que vous avez prévu, pour pouvoir effectivement conduire le groupe et faire les activités. Voilà, et donc se poser le moins de questions possibles. Les questions, on se les pose avant de partir. Et sur place, on essaye de se poser le moins de questions possibles. En fait, on en vient à notre huitième conseil, qui est de bien fixer et de respecter l'heure de départ de l'hôtel pour commencer la journée. Ça, c'est la même chose. C'est par expérience. Les familles prennent plus ou moins de temps à se préparer à partir. Plus on est nombreux, plus on a de chances d'en avoir qui prennent encore plus de temps. Du coup, notre gros conseil, c'est de bien se focaliser non pas sur l'heure de rendez-vous au petit-déjeuner, par exemple, ou l'heure du réveil. Il faut se focaliser sur l'heure du départ de l'hôtel. En gros, on dit, voilà, on quitte l'hôtel à 8h30. C'est un exemple. Si on quitte l'hôtel à 8h30, chaque famille s'organise, c'est à quelle heure elle doit se réveiller, aller prendre son petit-déjeuner, ou pas le prendre, ou s'organiser. Mais, voilà, il doit respecter une chose, c'est l'heure de départ. Parce que si on dit juste l'heure à laquelle on se réveille, ça n'indique pas du tout l'heure à laquelle on va partir, par exemple. Non, par exemple, nos enfants prennent rarement le petit-déjeuner. Ils sont assez difficiles. Donc, nous, ce qu'on fait, c'est que souvent, on les laisse dormir et nous, on va au petit-déjeuner. Et ensuite, on est à l'heure pour pouvoir partir. Voilà, on s'ajuste à l'heure qu'on avait décidée, mais on n'est pas forcément le même temps ou tous le même temps pour le faire. On en arrive à notre dernier conseil, qui est le conseil numéro 9, c'est soyez ouvert et acceptez les compromis. Je pense que le mot compromis résume bien les voyages en famille ou en groupe. Alors, les accepter, mais surtout être conscient de ce que vous êtes prêt ou pas à faire en termes de compromis. Ça, c'est vraiment très, très important. Dans les voyages à plusieurs, on a vraiment plusieurs cas de figure. On peut avoir le cas de figure où tout le monde est parfaitement en phase, des familles qui ont exactement les mêmes habitudes, les mêmes envies, les mêmes façons de voyager. Et très honnêtement, c'est assez rare. Souvent, ce sont des familles qui sont déjà parties. Ça peut arriver. Donc, ils se sont choisis un peu pour ça. Mais très honnêtement, c'est assez rare. On peut avoir des cas de figure où les familles, deux ou trois familles, arrivent à négocier à part égale les conditions du séjour. Et donc, ils ne sont pas totalement en phase, mais ils se mettent d'accord sur le modus vivendi qu'ils vont choisir. Mais là encore, ce n'est pas si simple. Et on a un autre cas de figure qui est un peu plus courant, finalement. C'est celui où l'une des familles va se calquer un peu plus sur les habitudes et les impulsions et l'impulsion donnée par l'autre famille. Et c'est ce que certains préfèrent, d'ailleurs, parce que ça peut être rassurant de ne pas se poser de questions et de suivre ce que font les autres, etc. Puis, ça peut être aussi pour des familles le moyen de faire ce qu'ils savent qu'ils n'arriveront pas à faire s'ils étaient tout seuls. Ils savent très bien que s'ils étaient tout seuls, jamais ils n'arriveraient à se lever avant 11h, qu'ils vont traîner, et du coup, ils n'arriveraient pas à faire la balade qui est prévue tôt le matin. Et du coup, leur journée est là. Et ils savent qu'en partant avec telle famille qui va dire, allez, à 8h, on y va, etc., ils auront cette obligation et ça va leur permettre de faire des choses qu'ils ne feraient pas s'ils étaient tout seuls. Nous, c'est un petit peu ce qui se passe quand même quand on a des amis ou de la famille qui nous accompagnent dans nos périples. On avoue qu'en fait, c'est plus eux qui viennent et qui adoptent notre rythme que l'inverse, Silvère. Exactement. Nous, on est très réalistes et très conscients sur nos limites en la matière. Pour nous, le voyage vous vous en doutez, le voyage c'est important, c'est le cœur de notre vie, c'est notre métier, c'est notre passion. Mais du coup, c'est chargé en beaucoup de choses pour nous et on aime voyager comme on aime voyager. Et c'est très compliqué pour nous de ne pas voyager de cette façon-là. Et du coup, voilà, on est honnête, c'est nous qui avons une limite là-dessus. Et c'est vrai que c'est plus simple quand les gens s'embarquent avec nous en essayant de nous suivre dans notre façon de faire. Et c'est pour ça, d'ailleurs, qu'il faut moduler la durée parce que certains ne sont pas forcément volontaires pour le faire sur une trop longue durée. Ils aiment bien partager un temps limité avec nous, surtout quand on les emmène camper. Surtout quand on les emmène camper ou faire des choses un peu intenses. Mais du coup, ils seront très contents de l'avoir fait parce qu'ils ne l'auraient sûrement pas fait tout seul. Mais après, voilà, il va falloir mettre une limite dans le temps parce que ça va devenir sinon pénible. Mais voilà, c'est comme ça. C'est une limite de chacun à pouvoir faire. Et nous, c'est une de nos limites d'avoir plus de difficultés à faire des compromis. Alors je vais mettre un petit bémol avec ça, je pense qu'il y a un périple où là quand même on s'est plus adapté que l'inverse, c'est quand on a emmené ma mère et ma tante, deux seniors, qui allaient avoir 70 ans quand on les a emmenées pour leur premier périple aux Etats-Unis, à savoir qu'il y avait trois jours sur New York et après une semaine dans l'Ouest américain. Où, effectivement, on a prévu un programme allégé par rapport à ce qu'on fait d'habitude et après, sur place, on a encore plus allégé et on a plus tenu compte de leur rythme. C'est vrai, mais il faut dire que c'était le principe du voyage. Ce n'était pas un voyage à nous où venaient se greffer deux autres personnes. C'était un voyage qu'on organisait pour eux. Donc là, on a mis clairement de l'eau dans notre vin et on a pris notre plaisir, non pas à voyager comme on l'aurait fait si on était seul, mais à faire découvrir le maximum de choses de ce qu'on a l'habitude de faire, tout en sachant que ce ne serait pas au même rythme et avec les mêmes impulsions que ce qu'on a l'habitude de faire. Ce qu'il faut dire aussi, lors de notre dernier périple avec les cousins, on a vraiment apprécié le fait qu'ils nous ont suivis, qu'ils nous ont fait entièrement confiance. Et en fait, ce qui est aussi appréciable, c'est qu'en fait, ils étaient très enthousiastes. Et c'est quelque chose, nous, qu'on apprécie beaucoup à chaque fois quand les gens viennent dans nos périples et autres, c'est leur enthousiasme. Et ça, c'est quand même important. C'est pour ça que c'est aussi important quand vous allez partir avec des personnes, de prendre des personnes enthousiastes aussi. Exactement. Et donc du coup, la grande moralité de l'ensemble de ces conseils finalement, ce qui est important, c'est de se connaître soi-même et d'être réaliste sur ce qu'on est capable de faire et réaliste sur les compromis qu'on est capable de faire ou pas avec les autres. Et une fois que chacun est réaliste avec ça, on peut trouver un modus vivendi en variant le temps, en variant les types d'activités, les choses à voir et à faire, et on peut faire un bon voyage. Là où ça va rater, c'est si on n'est pas réaliste là-dessus ou si on n'a pas anticipé ou qu'on ne pense pas à ces choses à l'avance et qu'on se retrouve face au problème une fois sur place et que là, on n'est pas très content, on a l'impression d'avoir des journées un peu gâchées parce que ce n'est pas celle qu'on s'attendait à faire. Par contre si vous suivez tous ces conseils, là moi je peux vous assurer que vous passerez d'excellentes vacances et surtout, surtout vous reviendrez avec des souvenirs inoubliables. Donc vraiment, vraiment n'hésitez pas à partir avec vos amis et avec des membres de votre famille. Exactement. Et du coup, si c'est un projet que vous avez, comme on l'a déjà évoqué un petit peu, nous, on a vraiment remarqué que ce qu'on faisait dans le cadre des coachings, notre activité d'accompagnement, c'est quelque chose de très utile dans les voyages avec plusieurs familles et que c'est une formule qui est parfaitement adaptée aux voyages de groupe parce qu'elle va vraiment permettre, un, de travailler plus facilement un itinéraire qui convient à tous. Et ça, c'est très difficile à faire si on n'a pas quelqu'un d'extérieur pour essayer de comprendre les envies de tout le monde et faire parler tout le monde sur ses envies et ensuite construire quelque chose qui prenne en compte tout ça. Et puis, la deuxième chose qu'on a aussi évoquée, c'est le fait de disposer d'un carnet de route qui planifie et que le groupe pourra suivre. Ça va vraiment éviter les discussions sur place et du coup, les tensions et les problèmes. et on va vraiment pouvoir prendre en compte la vie de tous. Et ça, c'est vraiment essentiel. Ah oui, et aussi un dernier point qu'on n'a pas vu, mais effectivement, quand on parle de voyage en groupe, souvent quand on demande aux gens, dites-nous combien de temps vous pouvez marcher, par exemple. Alors souvent, il y a une personne qui nous dit, moi, je peux marcher quatre heures sans problème, j'adore, je veux des balades justement, de longues balades. Et en fait, quand on parle aux autres personnes, on s'en rend compte qu'en fait, il y aura peut-être une autre personne qui, elle, ne pourra marcher qu'une heure. Et donc se pose le problème de l'itinéraire et des activités parce que dans un groupe, on ne va pas s'aligner sur la personne qui peut le plus, on va s'aligner sur la personne qui peut le moins. Donc il faut vraiment faire attention à ça et souvent les gens n'y pensent pas. Ils ne pensent pas ou ne veulent pas ou n'osent pas le formuler. Et nous, c'est vrai qu'on va faire sortir ces problèmes-là à l'avance lors de la phase préparatoire du voyage. Et du coup, on va pouvoir construire quelque chose qui va fonctionner et pas se retrouver sur place à reprogrammer des choses qu'au final, les gens n'ont pas osé ou n'ont pas eu conscience de dire que ce n'était pas adapté à eux et de se retrouver sur place à quelque chose qui n'est pas faisable. Voilà, alors j'espère qu'on vous aura donné envie de partir en famille ou entre amis pour votre prochain voyage et on vous dit à très bientôt ! À bientôt ! Nous espérons que vous avez passé un excellent moment à l'écho du podcast Voyager aux Etats-Unis. N'hésitez pas à réagir dans les commentaires, à liker si vous avez aimé et bien sûr à vous abonner si vous voulez écouter nos prochains épisodes. 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