Podcast Voyager aux Etats-Unis #16 – Ce qu’il faut savoir pour acheter ses billets d’avion pour les Etats-Unis

Bonjour, nous sommes Sandrine et Silvère du blog voyager aux Etats-Unis.com Après près de 30 ans passés sur les routes américaines avec nos 4 enfants et près de 15 ans à accompagner des voyageurs dans la préparation de leur périple aux USA, nous voici à partager avec vous notre expérience et surtout notre passion des Etats-Unis. Alors c'est parti, laissez-nous vous faire voyager aux Etats-Unis ! Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de Voyager aux Etats-Unis, le podcast. Bonjour. Alors aujourd'hui, Silvère, nous allons dévoiler à nos auditeurs tout ce qu'il faut savoir pour acheter ses billets d'avion pour les Etats-Unis. Et aussi aux Etats-Unis, si vous avez des vols internes. On va tout d'abord commencer par le type de trajet nécessaire quand on fait un périple aux Etats-Unis. Alors, c'est vrai qu'il y a différentes possibilités. La plus classique, celle à laquelle se trouve confronté le plus de gens, c'est de prendre un aller-retour. Si vous êtes par exemple à Paris et vous allez visiter New York, vous prenez un aller-retour Paris-New York. Vous allez faire une boucle en Floride, vous allez prendre un aller-retour Paris-Miami ou Paris-Orlando. Vous allez faire une boucle dans l'Ouest, vous allez prendre un aller-retour Paris-Las Vegas. Voilà, toutes ces différentes possibilités. Donc ça, c'est le cas le plus classique, pas de problème particulier. En revanche, les questions se posent lorsque vous allez arriver sur une ville et souhaitez repartir d'une autre ville. C'est assez courant, notamment dans l'Ouest américain, où les distances sont importantes et où ça va être pratique, pour des raisons d'optimisation de la route, d'arriver à San Francisco et de repartir de Los Angeles ou d'arriver à Denver et repartir de San Francisco. Il y a plein de cas de figures différentes. Ou quand on veut intégrer deux zones géographiques éloignées dans un même périple. Également. Alors, dans ce cas de figure-là, la grosse erreur à ne surtout pas faire, c'est de chercher deux allers simples. Un aller simple Paris-San Francisco, et ensuite un retour aller simple Los Angeles-Paris. Ça, c'est vraiment la grosse erreur que font beaucoup de gens, parce que la plupart des compagnies, ce n'est pas vrai de toutes, mais la plupart des compagnies, notamment les compagnies régulières, boostent artificiellement le prix des vols aller simple. Ils ne veulent pas vendre d'aller simple. Dès qu'il y a un vol aller simple, il est quasiment au même prix qu'un vol aller-retour. Donc en réalité, prendre deux allers simples, ça coûte horriblement cher. Ce qu'il faut vraiment dans vos moteurs de recherche et surtout sur les sites des compagnies aériennes quand vous faites votre recherche, c'est de faire une recherche multi destination ou multiville dans laquelle vous allez rentrer plusieurs segments, un aller d'une ville à une autre et un retour d'une autre ville à une autre. Et ça, c'est un petit peu, mais ce n'est pas forcément beaucoup plus cher. Un aller San Francisco, retour Los Angeles, Paris, ce n'est pas plus cher qu'un aller-retour à Los Angeles. Ça va dépendre des dates, mais ce n'est pas foncièrement plus cher. Donc, c'est vraiment ce type de recherche qu'il faut faire. D'accord, alors j'en reviens effectivement aux recherches multi destination, c'est-à-dire qu'il faut bien faire attention quand on va dans les moteurs de recherche ou le site des compagnies aériennes à cocher la case multidestination. Notamment dans les moteurs de recherche, il faut bien faire attention aussi aux résultats parce que de temps en temps, les moteurs de recherche en fait, on a l'impression qu'on est sur une même compagnie et en fait, non, ils vous proposent des vols sur deux compagnies différentes. Et donc, ce n'est pas un achat à travers une seule compagnie, mais bien deux allers simples qui sont achetés. Oui, et ça, effectivement, ça peut être problématique. On y reviendra plus tard. Une question qui vient tout de suite à l'esprit quand on cherche des billets pour les Etats-Unis, c'est à savoir, est-ce qu'on veut un billet direct, des vols directs ou avec escale ? Effectivement, c'est une bonne question. La première chose, c'est que toutes les combinaisons ne proposeront pas des vols directs. Toutes les villes européennes n'ont pas de vols directs avec toutes les villes américaines. Si on prend Paris, par exemple, on a des vols directs sur New York, sur Miami, sur San Francisco, Los Angeles, Phoenix, Denver, avec un peu moins de vols, Salt Lake City, mais par exemple, Las Vegas n'est pas desservie en direct depuis la France. Aucune compagnie ne dessert Las Vegas. Aucune compagnie ne dessert Orlando en direct depuis la France actuellement. C'était le cas il y a encore quelques années, mais depuis le Covid, ce n'est plus le cas. Donc il y a comme ça un certain nombre de villes sur lesquelles vous n'aurez pas de vol direct. Évidemment, si vous partez de province, si vous prenez un départ de Lyon ou un départ de Nantes ou un départ de Toulouse, les chances d'avoir des directs pour les États-Unis sont quasi nulles. Donc là, vous aurez une escale obligatoire en Europe. Donc ça, c'est la première chose, c'est que selon les cas de figure et selon votre voyage, il y aura potentiellement des vols directs ou pas. Donc des fois, vous êtes condamné à avoir au moins une escale. Après, quand vous avez le choix, là, effectivement, la question se pose. Alors souvent, ça se pose plus en termes de prix. Alors exactement, souvent c'est un rapport prix-confort, évidemment indirect c'est plus confortable parce que c'est plus court, ça évite aussi toutes les questions de transfert qui sont un peu stressantes, le risque de retard de bagage, etc. Mais évidemment les compagnies aériennes ne sont pas stupides, elles font payer ce confort au prix fort, c'est-à-dire que sur une destination sur lequel il y a des vols directs, celui qui propose les vols directs va les proposer généralement plus cher que ses concurrents et les concurrents vont être amenés à baisser leur prix avec escale parce que sinon ils n'en vendront pas vu qu'il y a des vols directs. Donc ça c'est ça qui peut faire une des premières choses qui va pouvoir faire baisser les prix. Alors un petit exemple en fait, effectivement l'année dernière nous étions partis au Texas et en fait on était parti, il y avait des billets vraiment pas chers à partir de Genève, donc on avait choisi un départ de Genève et en fait nos billets d'avion passaient par Paris. En fait, c'était Air France. Air France, au départ de Paris, vol direct pour Dallas était assez cher. Et si on le prenait au départ de Genève, donc en fait, on rajoutait un deuxième vol, eh bien, ça devenait moins cher. Il y avait plus de vols, mais c'est moins cher. Mais en fait, parce que ce n'est pas le coût du vol qui compte, c'est le degré de confort et la concurrence qu'on peut offrir. Sur Paris, Dallas, Air France est quasiment le seul à proposer des vols directs. Il y a aussi American Airlines. Mais voilà, pour dire, il y a peu d'offres. Par contre, depuis Genève, il n'y a pas de vol direct. Donc du coup, s'ils veulent faire venir les gens, il faut qu'ils fassent baisser les prix. Et là, je pense que c'était du simple au double les prix. C'était assez conséquent. Donc, effectivement, ça peut pousser à bien vérifier les potentialités. Alors après, une, deux escales. Alors nous, vraiment, on vous déconseillera de faire plus que deux escales parce que là, ça devient un peu n'importe quoi. Et si vous faites un vol avec une escale, on va dire qu'il faudrait rester en dessous de 15, 16, 17 heures grand max. Si vous faites un vol avec deux escales, il faudrait rester en dessous de 17, 18 heures. Après, ça devient un peu problématique. En revanche, il y a la vrai question du temps minimum de l'escale. Exactement. Alors ça, il faut voir cette question-là en fonction de où est l'escale et dans quelle direction vous allez. C'est-à-dire que vous pouvez avoir une escale en Europe, vous pouvez avoir une escale aux États-Unis. Au départ, si vous partez d'Europe, si vous avez une escale en Europe, c'est généralement que, par exemple, vous partez de France, mais vous allez voyager sur une compagnie allemande. Lufthansa, vous allez avoir une escale à Francfort, Suiss Air à Zurich, Londres pour British Airways. Donc, dans ce cas-là, l'escale se passe en Europe. Si, par contre, vous partez sur une compagnie américaine, vous pouvez avoir un direct Paris-New York, puis une escale New York-Los Angeles. Et dans ce cas-là, l'escale est aux États-Unis. À l'aller, si l'escale est aux États-Unis, il faut prévoir un temps d'escale suffisant de au grand minimum une heure, plus confortablement une heure et demie. Moi, je dirais plutôt deux heures. Moi, je serais plutôt plus conservatrice. Il y a la version confort, conservatrice et optimiste. Mais effectivement, en tout cas, clairement pas en dessous. La raison de cette escale plus longue à l'aller, si on a une escale américaine, c'est parce que c'est à l'escale que vous allez faire toutes les procédures administratives, c'est-à-dire passer les douanes, passer l'immigration. Et ça, ça prend du temps. Vous allez même, comme vous êtes obligés de passer les douanes, récupérer vos bagages. ensuite passer la douane, et ensuite rendre vos bagages à enregistrer en soute, évidemment tout ça si vous avez des bagages en soute. Donc dans ces cas de figure-là, c'est vrai qu'avoir au moins une heure et demie d'escale, deux heures c'est plus confort, c'est le minimum, parce que le risque c'est que si vous perdez trop de temps dans ces procédures, vous ratiez votre correspondance. Alors évidemment, ça reste de la responsabilité de la compagnie aérienne de vous trouver une autre solution pour vous amener à bon port, mais malgré tout ça peut vous mettre en retard. Oui, et si vous êtes nombreux dans ce cas-là, après, ce sera difficile de vous remettre, reprogrammer sur un autre vol, surtout sur l'été. Alors, au retour, c'est l'inverse qui se passe. Si vous avez une escale américaine, pas de problème. Elle peut être courte parce que c'est une escale sur laquelle il n'y a aucune procédure. En revanche, si vous avez une escale européenne, même chose. Quand vous arrivez d'un vol international sur Francfort, c'est à Francfort que vous allez rentrer dans l'Union européenne. Donc ça prendra plus de temps. Et après, le vol Francfort-Paris, lui, sera un vol interne de l'Union européenne plus rapide. Donc là aussi, il faut prendre un petit peu ces précautions. Voilà, mais les conséquences sont quand même moindres. Si vous ratez votre escale, vous arriverez un petit peu plus tard, effectivement, à votre domicile. Sauf si vous reprenez le boulot très vite derrière. C'est vrai que c'est moins embêtant qu'en début de séjour. Mais ça ne va pas gâcher votre périple. Exactement. Donc oui, qu'en est-il ? On a parlé des bagages à l'escale aussi. Oui, ce qui est important de savoir quand on achète les billets d'avion, c'est qu'on achète une destination. Oui, en fait, si vous prenez un Paris-Los Angeles avec une escale à New York, par exemple, ce qui vaut, c'est que la compagnie s'engage à vous emmener à Los Angeles. Le fait qu'il est programmé de le faire avec un vol avec une escale à New York, c'est un détail technique qui peut être changé en tous points. Donc ça, effectivement, c'est important de le savoir. Si vous avez des modifications de vol plus tard, Vous ne pouvez pas exiger un Paris-New York, New York-Los Angeles. Ce qui vaut, c'est simplement le vol jusqu'à destination. C'est ça, le contrat. Et éventuellement, même de temps en temps, ils peuvent vous mettre une escale alors que vous avez pris un vol direct. Ça, ça peut arriver. Techniquement, ils peuvent le faire. Voilà, donc bien faire attention aussi, si c'est le cas, à essayer de voir. On va le voir juste après, comment faire en cas de modification. Justement, voyons en cas de modification des horaires par la compagnie Silvère. Alors du coup, la première chose, c'est de se dire que ce n'est pas anormal. Si et notamment si vous achetez vos billets très longtemps à l'avance comme on le préconise, on le verra tout à l'heure pour avoir les meilleurs prix. Très honnêtement, si vous prenez vos billets 8 ou 10 mois à l'avance, Ne soyez pas étonné que vous ayez des modifications d'horaire, voire même de vol. C'est normal. Les compagnies ne savent pas exactement un an à l'avance, avec précision, quand est-ce qu'elles vont voler. Donc ces modifications d'horaire, elles sont normales. Il faut les accepter comme faisant partie du jeu de réserver très longtemps à l'avance. Ça, c'est un premier point. Donc normalement vous êtes notifié d'une modification, si elle est mineure la notification c'est juste une notification, attention il y a un changement d'horaire, il y a une demi-heure de différence quelque part et ça ne change pas grand chose. En revanche si la modification est plus importante en termes d'horaire et surtout s'il y a un changement de vol, c'est-à-dire qu'un des vols est annulé et vous êtes déplacé sur un autre vol, Là, en général, quand la compagnie vous recontacte, elle vous demande de confirmer que la solution de remplacement qu'elle vous propose vous convient, ou bien elle vous demande de les contacter pour voir et trouver cette solution avec eux. Dans ce cas-là, il faut bien regarder la solution qui vous est proposée en remplacement et vérifier s'il n'y a pas une meilleure option, c'est-à-dire refaites la recherche. au jour d'aujourd'hui, sur le site de la compagnie aérienne, et vérifier si vous vous réserviez maintenant, est-ce qu'il y aurait une combinaison de vol plus intéressante dans laquelle il reste encore des places. Si c'est le cas, n'hésitez pas à prendre contact par téléphone avec la compagnie. à indiquer mon vol a été annulé, j'ai été passé sur tel vol, néanmoins ça ne m'arrange pas pour x raisons, soit parce que ça vous rajoute une escale qui n'était pas prévue, soit parce que ça vous décale de trop lors d'arrivée ou lors de départ, et dire j'ai vu tel vol qui à ces dates est disponible, je préférerais cette option-là. La plupart du temps, les compagnies sont très ouvertes à vous mettre sur le vol qui vous correspond. Souvent, le vol qui vous a été attribué a été un peu de façon automatique par un ordinateur, pas forcément par une personne. Et nous, en général, quand on a fait cette réclamation, les compagnies le font clairement. Alors, il y a un autre cas de figure, c'est lorsque ces modifications ont lieu après le départ. Donc là, c'est un peu plus compliqué. Par exemple, vous avez pris votre premier vol, il y a eu un retard et du coup, vous arrivez à l'escale et là, prendre le vol qui était prévu n'est pas possible ou il y a eu une annulation, etc. En gros, les modifications de dernière minute quelques jours avant le vol ou le jour du vol, ou même au cours du vol. Dans ce cas de figure, c'est pareil. Ça peut arriver, notamment en été, quand on est en saison haute et qu'il y a plein d'avions dans tous les sens et que les compagnies ont un peu du mal à tout gérer, notamment en termes de personnel. Il faut rester calme, mais être efficace. On a déjà des clients qui paniquent, soit qui se laissent faire, ou soit qui jettent l'éponge beaucoup trop vite. Nous, on a eu un client il y a deux ans, la veille du départ ou l'avant-veille du départ, je ne sais plus, enfin, ils reçoivent un email, votre vol a été annulé, vous serez remboursé, merci, au revoir. Et du coup, ils étaient dégoûtés, ils ont tout annulé, ils ne sont pas partis. Alors là, clairement, nous, malheureusement, ils ne nous ont pas contactés avant de jeter l'éponge. S'ils nous avaient contacté, on aurait dit attendez, “attendez, ne jetez pas l'éponge aussi vite, appelez la compagnie, exigez, vous avez un vol, ils doivent vous trouver une solution de contournement”. Dans ces quatre figures-là, il faut être très clair, c'est celui qui sera le plus insistant et qui ne lâchera pas qui passera avant les autres. Voilà. Et aussi, c'est ce qu'on a dit, c'est bien de leur proposer une solution, c'est-à-dire regardez bien à l'avant si vous vous trouvez une solution, d'autres vols, et après exigez d'être sur ce vol-là. S'il y a des places, ils n'ont aucune raison de ne pas vous les donner, de ne pas honorer leur contrat avec des places qui existent. Donc effectivement, faites une recherche et dites-leur. Non, il y a une solution. Il y a une solution. Là, il y a un vol. Évidemment, ça détaille un peu les horaires, mais si on prend tel vol avec telle escale, il y a une solution. Donc, on veut être mis sur ce vol. La même chose à faire si c'est à l'escale que vous vous retrouvez en RAD. Là, il ne faut pas se laisser bercer par les promesses de la compagnie qui va vous dire qu'il n'y a plus de possibilités, mais on vous mettra dans un autre vol demain. Non, il n'y a pas de dans un autre vol demain. On a des clients qui se sont fait balader comme ça et à un moment donné, En fait, à chaque fois, certains vont essayer de repousser le problème à une autre personne ou à une autre étape. Dans ce cas-là, il ne faut pas, parce que souvent la solution dépend de la personne qui est en face de vous. Donc, vous lui dites non, c'est maintenant qu'il faut résoudre le problème. Si vous, vous n'y arrivez pas, je veux voir votre supérieur, par exemple. C'est ça, parce qu'à chaque fois, ils ne font que reporter. On a eu des exemples aussi où c'est un enregistrement, ils nous disent, bah non, ça ne va pas, mais allez jusqu'à l'embarquement et là, peut-être que l'équipe pourra vous trouver une solution. Et bien sûr, l'équipe n'a pas trouvé de solution, donc il a fallu attendre et on a été mis sur un autre vol. Vous voyez à chaque fois, Si c'est possible, restez fermes et essayez de ne pas reporter le problème à plus tard parce que ce ne sera pas forcément plus facilement résolu. Pour le coup, il faut quand même rester calme et poli, c'est important. Il ne faut rien lâcher, mais rester poli et calme. Et voilà, ne pas quitter le comptoir. Dites non, je suis désolé, j'ai besoin d'une solution, je ne peux pas. Trouvez-moi une solution. Mais monsieur, il n'y a pas de solution. Oui, mais moi j'en veux une, donc je reste là et ça bloque la file. Bah oui, ça bloque la file, mais voilà. En fait, il faut bien comprendre qu'il y a dans ces cas de figure-là, c'est triste à dire, mais il n'y aura pas de solution, de bonne solution pour tout le monde. Et ce sont les gens qui seront le plus... Si ce n'est pas vous, ce sera quelqu'un d'autre. Voilà, si ce n'est pas vous, c'est quelqu'un d'autre. Si ce n'est pas quelqu'un d'autre, ce sera vous. Donc, il faut faire en sorte que ce soit plutôt vous que les autres. C'est un peu dur à le dire comme ça, mais c'est la réalité. Donc, c'est celui qui sera le plus strict, le plus ferme. Et nous, on a deux fois, on a eu des clients, on les a eus au téléphone. On dit non, non, non, non, vous retournez. Ils nous ont dit de voir demain. Non, non, non, il n'y a pas de demain. Vous retournez les voir et vous insistez, etc. et puis ils ont fait ça et puis nous ont rappelé après en disant merci parce que jamais on aurait osé et jamais on aurait cru qu'on aurait pu voilà et en fait compte ça a fonctionné. Ils ont été mis sur un vol alors c'est pas aussi bien que s'ils n'avaient pas eu le problème mais en tout cas le problème ne s'est pas repoussé parce que voilà quand ils doivent gérer l'urgence ils essayent de repousser les choses à d'autres ou à plus tard Voilà. Alors ça, on en vient au fil. Effectivement, le fait que vos billets peuvent être modifiés, les horaires peuvent être modifiés, l'escale peut être modifiée, ça porte toujours aussi dans le choix que quand vous allez prendre, vous allez choisir tel billet d'avion parce que vous trouvez que ce sont les meilleures horaires, faites attention quand même, il y a un bémol, donc ne mettez pas tout en place et ne mettez pas une sur-prime à tel horaire parce qu'il se peut que ça change. Et là, on va le voir notamment avec différents tarifs, différentes catégories de billets d'avion. Juste avant, parce que ça me fait penser à une chose, un point qu'il faut quand même bien garder en tête, c'est un rapport de force. On est dans un rapport de force, etc. Mais au niveau du droit, c'est quand même bien de le savoir. Si vous êtes à plus de 15 jours du départ, si vous êtes plus de 15 jours, trois semaines avant le départ, trois mois avant le départ, vous, vous avez pris un billet ferme et non annulable la plupart du temps. Donc vous êtes obligé, voilà, vous avez déjà payé et vous êtes obligé de prendre ce vol où il est perdu. Sachez que la compagnie peut annuler son vol quand elle veut jusqu'à 15 jours avant le départ. La seule chose qu'elle est obligée de faire dans ce cas de figure-là, c'est de vous rembourser. Évidemment, elle ne fournit pas le service, elle va vous rembourser. Elle n'a aucune autre obligation. C'est bon de le savoir quand même, parce que la plupart du temps, ils cherchent à satisfaire le client et à faire que le vol se passe, etc. Mais techniquement, ils ont cette liberté assez grande. En revanche, quand on rentre dans la zone des 15 derniers jours ou qu'on est en cours de vol, là, ils ont des obligations beaucoup plus lourdes de vous trouver des remplacements, de vous acheminer. Sinon, en plus de la nécessité de vous rembourser, ils ont des pénalités assez importantes en cas de retard, d'annulation, qui vont se rajouter et qui vont vous être automatiquement dus. Mais quand on est à plus de 15 jours du départ, techniquement, la compagnie peut faire ce qu'elle veut. Ils ont l'obligation de vous acheminer jusqu'à votre destination finale. À chaque fois, même si vous avez plusieurs portions, à chaque fois qu'une portion est annulée, ils ont l'obligation de vous amener, de vous trouver une solution, une solution pour la destination finale, pas juste jusqu'à l'escale. Donc, maintenant, on va revenir aux tarifs, aux différents tarifs Silvère des billets d'avion. Ces tarifs maintenant, c'est vrai qu'avec la concurrence des low cost, il s'est passé quelque chose il y a quelques années, qui est que les compagnies régulières ont adapté leurs offres aux low cost. Elles ont créé des tarifs plus avantageux, mais avec moins de services ou des services qui autrefois étaient standards sur les vols pour les États-Unis qui deviennent des options. La manière la plus simple de voir ça, c'est qu'il y a encore une dizaine d'années, quand on prenait l'avion vers les États-Unis sur une compagnie régulière, toutes les compagnies offraient deux bagages en soute, un bagage cabine. de bagages en soute de 23 kilos. C'était le standard sur toutes les compagnies. Depuis, comme les compagnies low cost ont commencé à faire des offres moins chères, mais sans le bagage ou le bagage en sus, etc. Pour pouvoir jouer le jeu de la concurrence, les compagnies régulières ont créé des classes de tarifs light, basiques, chacune a son vocable pour créer cette nouvelle... Dans lequel il n'y a plus aucune compagnie qui, dans le billet de base, n'intègre les bagages en soute par exemple, ou plus aucune compagnie qui n'intègre la sélection du siège. Toutes ces choses-là deviennent des options de base sur les prix les plus bas. Donc du coup, qu'est-ce qu'on a comme classe ? Dans la classe économie, la classe basique on va dire, on a toujours une première sous-classe qui est le prix qu'on voit quand on fait une recherche de base, qui est la classe light ou basique, dans laquelle en général, pour les compagnies régulières, il y a toujours le repas, mais il n'y a plus ni bagage en soute, ni sélection des sièges. Et pour certaines compagnies, en fait, le bagage cabine qui est inclus et un poids qui est vraiment bas. Oui, effectivement, sur certaines compagnies, Lufthansa, Swiss Air, United, par exemple, c'est pas 12 kilos, c'est 8 kilos, ce qu'il commence, il faut faire attention. Voilà donc ça c'est si on prend le tarif plancher c'est le tarif light. Voilà généralement ils ont un tarif un tout petit peu au-dessus qui est le même tarif mais avec un bagage en soute. Et grosso modo ce tarif un petit peu au-dessus c'est grosso modo le prix du light plus le prix du bagage si vous le preniez en supplément. En général, il a des petites différences, des petits avantages mais très résiduels sur le fait de prendre un tarif light plus le bagage en supplément. En gros, il est à 120-130 euros de plus sur un aller-retour. Mais ça, en fait, c'est si on veut un bagage en soute en plus par personne. Exactement. Si on n'a pas un bagage en soute par personne, mieux vaut rester sur tarif basique et rajouter un ou deux bagages en soute. Parce que même avec ce tarif, généralement, on n'a pas forcément la sélection de siège. Maintenant, elle est vraiment... C'est encore en supplément. C'est encore au-dessus. Quasiment plus aucune compagnie ne met les sélections de sièges dans des offres, à part les offres ultra premium, ultra chères, dont on parlera après, dans toutes les offres standards ou standards un peu mieux. Il n'y a plus les sélections des sièges comprises et c'est toujours en supplément. Alors on sait que la question se pose souvent pour nos clients, pour celles qui partent en famille avec des jeunes enfants. Quand encore ce sont des enfants avec des adolescents, il n'y a pas de souci, les gens n'ont pas peur d'être un peu disséminés dans tout l'avion. Mais c'est vrai que quand c'est avec des jeunes enfants, les gens aimeraient bien être à côté de leurs enfants. Donc maintenant, actuellement, avec ces nouvelles offres tarifaires dans les compagnies régulières, si vous voulez choisir vos places, il faut payer, soit au moment de la réservation du siège ou soit postérieurement. Vous pouvez vous connecter et là, vous avez maintenant tout un panel de prix différents devant l'avion, derrière l'avion, sur les côtés, avec un peu plus de place pour les jambes. Enfin, il y a vraiment plein, plein, plein d'options différentes. C'est entre 20 et 40 euros minimum. Après, ça monte vite. Ça peut venir de 70, 80, 100 euros. Ça va dépendre un peu des options. Air France fait même un truc assez dingue. Ils vous font payer la possibilité d'avoir un siège vide à côté de vous, qui n'est pas garanti, auquel cas, s'il y a quand même quelqu'un à côté de vous, ils vous recréditeront la somme. C'est un peu bizarroïde, mais bon, ils essayent de récupérer de l'argent un petit peu partout. Donc ça, c'est vraiment pour les classes économies les plus classiques. Tu parlais d'Air France justement, et misons un programme Flying Blue. Oui, tu as raison d'en parler. Dans les programmes de Frequent Flyer, donc par exemple sur Air France et Flying Blue, enfin chaque compagnie a son programme de Frequent Flyer, il y a des avantages à avoir la carte, qui sont des cartes gratuites, et parmi ces avantages, il peut y avoir le bagage en soute gratuit ou moins cher et la sélection des places gratuite ou moins chère. Donc, c'est toujours intéressant de l'apprendre. Après, il y a différentes gradations. Quand vous la prenez au niveau zéro, des fois, ça vous offre des avantages, des fois non. Enfin bon, voilà, vous pouvez toujours jeter un coup d'œil. Ça peut vous offrir quelques avantages. Au-dessus de cette classe économie basique, on a l'économie premium. L'économie premium, c'est quelque chose qui fait le pont entre la classe économie et les business class et first class. C'est plus proche de la classe économie, mais avec quelques avantages en plus, notamment, généralement, un peu plus d'espace pour les jambes. Alors ça moi je sais que c'est une requête parfois qui vient de la part de nos clients qui ont, si vous avez des problèmes de circulation de sang, parfois les gens aiment bien pouvoir étendre un peu plus leurs pieds, notamment pendant les vols de nuit. Donc ça, c'est une possibilité en surclassant d'avoir un peu plus d'espace. Il faut vraiment savoir que c'est plus cher et que le pourcentage de plus cher varie en fonction de l'offre et la demande. Sur des vols hors saison peu demandés, ce n'est pas forcément horriblement plus cher d'être en économie premium. Peut-être 200 euros de plus et vous avez cette option-là. En haute saison sur des vols très demandés, les prix, c'est n'importe quoi. Vous pouvez passer à des billets ultra chers. Et là, on ne parle pas encore. On y vient des business class ou first class. Ils ont vraiment les classes les plus à l'avant, avec la possibilité de quasiment s'allonger complètement, avoir un lit, un espace beaucoup plus grand, etc. Là, c'est la même chose. Quand il y a des vols quasiment vides, c'est plus cher. Ça peut être le double. mais on peut en trouver à 2000 euros. Mais quand c'est en haute saison et que c'est sur des vols qui sont pleins, c'est n'importe quoi. Vous avez vraiment des business class à 10 000 euros par personne pour des vols directs Paris-Los Angeles. Vous pouvez trouver ce genre de prix, c'est x10 d'un billet standard. C'est vraiment l'offre et la demande et ça peut exploser. Mais du coup, à quel prix s'attendre quand on veut partir aux Etats-Unis ? Alors, ça, c'est une question compliquée parce qu'évidemment, les prix fluctuent beaucoup. Ils ont beaucoup augmenté depuis le Covid. Alors, quand on dit qu'ils ont augmenté depuis le Covid, c'est vrai et c'est faux. En fait, les prix moyens n'ont pas tant augmenté que ça. C'est les prix planchers qui ont eu tendance à disparaître. En fait, les prix les plus bas, les plus grosses promotions, elles ont lieu lorsqu'il commence à y avoir une concurrence très forte sur une destination. Et comme avec le Covid, il y a plein de compagnies aériennes qui ont réduit les voiles et même des compagnies aériennes qui ont carrément disparu. Eh bien, il y a moins de concurrence. Et moins de concurrence. Il y a eu la disparition des low cost au début. Exactement. Un certain nombre de low cost ont disparu. Maintenant, elles reviennent. Elles commencent à revenir. Et du coup, moins de concurrence. Ça ne fait pas forcément augmenter le prix de tous les billets, mais ça fait clairement augmenter le prix des billets les moins chers. Donc, c'est les grosses promos qu'on pouvait avoir avant le Covid qu'on ne retrouve plus forcément actuellement. Par exemple, avant le Covid, d'excellents prix, c'était environ 300 ou 400 euros. Ensuite, on avait de bons prix pour l'été entre 400 et 600, c'était vraiment de bons prix. Et des prix normaux, c'était entre 700 et 800. Et après, plus cher, quand les gens avaient plus de contraintes, qu'ils voulaient des directs, tout, et qu'ils étaient moins flexibles. Après le Covid, en fait, on a perdu les 300 ou 400 euros. Et donc, de bon prix, c'était plus 500, 600 euros. De très, très bon prix, 500, 600 euros. Oui, mais bon, on pouvait les avoir et les prix normaux sont passés plutôt vers 800 à 1000 euros. Mais par contre, on n'a pas vu effectivement, c'est-à-dire qu'après, les prix aussi où les gens étaient plus exigeants sont plutôt passés vers 1200 euros, mais ils n'ont pas explosé. Oui, ils sont entre 1 000 et 1 200. Et en fait, ils étaient entre 1 000 et 1 200 avant. Nous, avant, il y a cinq ans, quand les gens voulaient un vol direct à des dates fixes sur Los Angeles, c'était 1 100, 1 150, 1 200. C'étaient les prix. Aujourd'hui, c'est pareil. Ça n'a pas vraiment trop bougé. Donc, ces prix-là n'ont pas forcément bougé. En revanche, les gens qui cherchaient des prix à 700, 800 euros, cela, c'est beaucoup plus... 400 en saison, pas en été. Oui, mais on en avait quand même. Là, c'est beaucoup plus dur, effectivement. Alors là, il semblerait quand même, on lit quelques articles, qu'ils essayent de relancer, effectivement. Il y a des compagnies aussi qui réapparaissent. Et du coup, on croise les doigts. Mais l'été prochain, on espère des meilleures choses parce qu'on l'a vu en fait se produire. La première destination qui a repris vraiment du poil de la bête et de la grosse concurrence, c'est New York. Après les fermetures de lignes, il y a eu des réouvertures de lignes sur New York. Et New York était la seule destination pour les États-Unis où cet été, les prix ont baissé et on trouvait des prix d'appel très bas. Alors après, il y a la question de savoir avec bagages, etc. Mais enfin, quand même, il y avait des prix d'appel très bas et beaucoup de concurrence. Et cette concurrence, on pense qu'elle va s'étendre progressivement à d'autres destinations. Donc, on peut espérer dans les prochaines années un retour progressif, peut-être pas au prix aussi bas qu'on avait avant, tout simplement parce qu'il y a eu l'inflation entre les deux. Donc, on ne retrouvera jamais. Donc ça, il faut bien l'intégrer. Mais voilà, on espère que la concurrence jouera mieux et qu'on trouvera plus facilement des prix en dessous de 1000 euros plutôt qu'autour de 1000 euros. Un dernier point à prendre en compte quand on va chercher ses billets d'avion, c'est les bagages. Que faire ? Est-ce qu'il faut prendre des bagages en soute ou pas ? A quel prix ? Alors c'est vrai qu'il y a une dizaine d'années, on ne se posait pas de questions puisque les bagages en soute étaient inclus. On avait même trop de bagages, on ne prenait jamais. Nous, on était 6, on avait le droit à 12 bagages en soute. Vous doutez bien qu'on n'avait pas 12 bagages en soute. Donc, en fait, on n'allait jamais jusqu'au potentiel max qui nous était permis. Bon, maintenant qu'on paye tout, là, on fait... Avec les jumelles, quand même, on avait pas mal de choses. Beaucoup, beaucoup, mais pas douze ! Mais ils ne s'étaient même pas inclus dans les bagages en soute, en plus. Oui, en plus, parce que les réhausseurs, les sièges auto, tout ça. Exactement. Et du coup, maintenant, comme on fait attention à tout, c'est vrai que l'intérêt, c'est de maximiser déjà les bagages cabine. On a droit à des bagages cabine, alors essayez d'avoir des valises cabine dans lesquelles vous pouvez déjà mettre le maximum de choses et ensuite de compléter avec un ou deux ou trois, ça dépend combien vous êtes, bagages en soute, mais d'éviter un bagage en soute par personne si vous voulez optimiser votre budget. Et faites bien attention quand même pour aux spécificités du poids et de la taille des bagages pour chaque compagnie aérienne quand même. C'est vrai qu'elles ont tendance à changer. Donc, il ne faut pas se baser sur le fait que oui, oui, la dernière fois, vous aviez voyagé avec telle valise. où la dernière fois, c'était 12 kilos, revérifiez bien pour votre compagnie et votre segment de vente. Enfin, dernier point auquel on ne pense pas forcément lorsqu'on prend de nombreux bagages, c'est qu'en fait, après, il faudra les faire rentrer dans la voiture. Donc, si vous partez à 5 et que vous avez 5 gros bagages en soute, dans ce cas là, vous ne pourrez pas prendre une petite voiture lors de la location. Donc, faites bien attention aussi du nombre de bagages dépendra aussi le coût de votre location de voiture. Tout à fait. Silvère, tu nous proposes aussi maintenant une typologie des compagnies aériennes. On va essayer de passer rapidement en revue les différentes compagnies qui offrent des vols à destination des États-Unis. La première chose dans les compagnies qui offrent des vols transatlantiques, c'est les compagnies régulières. Il y a deux types de compagnies régulières, les européennes et les américaines. Sur les européennes, elles sont la plupart membres d'une alliance. On a Air France et KLM qui est membre de l'alliance avec Delta. Il y a une alliance qui est British Airways, Iberia, Finnair qui fonctionnent avec l'américain American Airlines. Et enfin la troisième, c'est Lufthansa Swissair qui fonctionne avec United Airlines. Et on a quelques compagnies régulières européennes qui fonctionnent à la périphérie de ces alliances et qui vont aussi offrir des vols avec escale. On peut penser à TAP pour la compagnie portugaise ou des compagnies comme ça. L'autre option, c'est les compagnies régulières américaines. On les a citées parce qu'il y en a trois qui font chacune partie de ces trois alliances. C'est American Airlines, Delta Airlines et United Airlines. Parmi les trois, Delta est un peu supérieur en qualité. American et United, c'est un peu moins confort, on va dire. Et enfin, il y a toutes les autres compagnies qu'on peut englober sous le vocable de low cost. Parmi celles-ci, on pourrait citer d'abord les françaises French Bee, Air Caraibes. En fait, c'est le même groupe. Donc, il faut faire attention quand on voit des vols Air Caraïbes vers les États-Unis. En réalité, c'est généralement des vols opérés par French Bee et qui peuvent être aussi vendus par Air Caraïbes, mais c'est les mêmes. Donc ça, c'est un groupe qui opère depuis assez longtemps, qui offre des destinations sur New York, sur Miami et sur San Francisco ou Los Angeles. Donc ça peut, à certaines dates, être intéressant ou pas. Il faut vraiment comparer et bien faire attention sur ces low cost. Donc évidemment, toujours la question du prix des bagages qui n'est pas intégré, y compris le bagage cabine qui peut ne pas être intégré dès le départ. Donc là, il faut bien de voir qu'est-ce qui coûte et comment. On a aussi des possibilités avec le Air Transat qui fonctionne sur le Canada, avec des correspondances vers les États-Unis. Ça peut fonctionner dans un certain nombre de cas. Et puis, on va avoir les... Il faudra faire attention, effectivement, si vous choisissez, par exemple, Air Transat, une escale sur le Canada, désormais, maintenant, il faut faire un esta, il faut remplir un esta également pour le Canada. Ce n'est pas un esta, c'est l'équivalent canadien, donc il y a une procédure à faire. Donc, effectivement, ça rajoute... Ne l'oubliez pas. Ça rajoute un petit peu. Après, il y a d'autres compagnies européennes. C'est l'équivalent de French Bee, mais en Belgique, c'est Brussels Airlines. Il y a plusieurs compagnies qui vont offrir des choses comme ça. Et puis, on va avoir les compagnies norvégiennes qui ont pris la suite des compagnies norvégiennes qui ont toutes fait faillite pendant le Covid, notamment Norwegian Airlines. Du coup, leurs avions ont été rachetés par de nouvelles compagnies. Il y en a deux qu'on voit beaucoup en ce moment qui sont Play et Norce. Très honnêtement, sur le papier, ils avancent des prix très, très bas. Mais en fait, on ne les a jamais proposés à nos clients parce que quand on commence à intégrer tout, c'est-à-dire si on veut... En fait, le prix très bas, il est annoncé avec pas de bagage cabine, pas de bagage en soute. Donc oui, si vous allez aux États-Unis, les mains dans les poches sans sac, sans rien, ça peut être très très bas. Si vous commencez à rajouter ces choses-là, les prix reviennent très vite à des prix des compagnies régulières, donc on ne voit plus l'intérêt de passer par ces low cost. Mais regardez quand même, à certaines dates, à certains prix, ça peut être éventuellement intéressant. Ils ne desservaient pas forcément les principaux aéroports, mais c'étaient des aéroports secondaires. Là, ça commence à changer. Donc, effectivement, regardez quand même. Exactement. Mais allez bien jusqu'au bout. Voilà. Et du coup, ils peuvent être soit avec escale dans les pays nordiques, soit avec des directs. Maintenant, ils opèrent des vols directs depuis Paris, donc ça peut aussi fonctionner. Il y a deux autres compagnies low cost que vous pouvez regarder. Si vous êtes dans le sud de la France, près de la frontière espagnole, Level, qui parle de Barcelone, qui est une low cost qui opère depuis Barcelone, ça peut être pratique pour certains. Et enfin, un tout nouveau venu, qui est une compagnie originellement, qui est une compagnie interne aux Etats-Unis, qui ne faisait que des vols à l'intérieur des Etats-Unis. et qui a ouvert des Paris-New York pour l'instant, et qui est la compagnie Frontier. Nous, c'est une compagnie qu'on a déjà utilisée aux États-Unis, on n'a pas eu de problème, c'est une compagnie qui était plutôt bien. Donc là, ils se lancent sur l'international. Pour l'instant, les prix, bon pareil, sur le papier, ça a l'air bien, mais quand on fait nos recherches, on n'est jamais tombé sur des prix qui justifiaient pour l'instant de faire la différence par rapport à Air France ou French Bee. Alors là, on en vient à une question cruciale, en fait, c'est quand effectuer les recherches et l'achat des billets d'avion ? Alors, nous, on dit en fait, l'ouverture des vols est d'un peu moins d'un an, en fait. Il faut compter à peu près, moins de 11 mois. Enfin, une fois que les vols sont partis, les autres ouvrent dans les semaines qui suivent. Donc, en gros, c'est entre 10 et 12 mois. avant le vol, que les vols commencent à ouvrir. L'idéal, c'est qu'il faut avant tout travailler un itinéraire à l'avance, essayer plusieurs options, et à l'ouverture des vols, faire une première recherche. Attention par contre, si vous n'êtes pas en capacité à réserver tout de suite, pour de multiples raisons. Soit vous n'avez pas forcément l'argent pour acheter les billets d'avion ou vous ne connaissez pas encore vos dates de congé. Dans ce cas là, vous pouvez effectuer effectivement cette première recherche, mais après, ça ne sert à rien de mettre une veille et de regarder toutes les semaines si les prix ont évolué, puisque vous ne serez pas en mesure de les prendre. En fait, il y a deux règles quand on cherche des billets d'avion. Ce n'est pas chercher des billets d'avion si on ne peut pas réserver. et ne pas chercher des billets d'avion après avoir réservé. Ça ne sert à rien de découvrir un prix qu'on ne pourra pas prendre parce qu'on n'est pas en capacité de réserver et de se dire, j'aurais pu partir à tel prix. Oui, mais vous ne pouviez pas, donc tant pis. Et puis, une fois que vous avez réservé, c'est trop tard. Ça ne sert à rien de continuer à chercher et se dire, si j'avais attendu deux mois et j'aurais eu une super promo et en fait, j'aurais pu partir pour moins cher. Vous vous faites du mal pour rien. Évidemment, vous pourriez toujours et ça peut toujours arriver. Mais bon, ça ne sert à rien. Donc, vous cherchez les billets d'avion quand vous êtes capable de réserver. Donc nous en fait effectivement, ce qu'on fait effectivement, on réserve longtemps à l'avance et après on constitue tout le temps, on fait un budget et si les billets sont dans notre budget et qu'on considère que ce sont des bons prix, on les prend. Ainsi comme ça, on s'assure de pouvoir partir. Ça c'est vraiment important en fait. C'est pour ça que Silvère disait après ne plus regarder le prix des billets parce que peut-être que si on avait entendu, on aurait payé un petit peu moins cher, mais il y avait de grandes chances pour qu'on ne parte pas si les prix étaient à la hausse. Donc, il y a ce point-là. Ensuite, effectivement, quand vous faites les recherches quand même, même si c'est la première recherche, n'oubliez pas d'aller jusqu'au bout de votre recherche. C'est-à-dire, ne faites pas juste une recherche et vous voyez la liste des offres. Non, non. Vous cliquez sur l'offre qui vous intéresse et vous allez presque jusqu'à la fin, jusqu'à l'achat pour voir si le prix est vraiment réel. Parce que souvent dans les moteurs de recherche en fait, ils mettent des prix qui ne sont pas réels. Donc après vous aurez une fausse idée du coût réel du billet d'avion et vous aurez toujours en tête, ah ça c'est le prix normal alors que ce n'est pas le cas. Et donc, du coup, en fait, quand effectuer le recherche, nous ce qu'on dit, c'est le plus longtemps à l'avance. Voilà une règle générale. Quand on regarde tous nos clients, ceux qui ont les meilleurs prix sont ceux qui ont réservé le plus à l'avance. Il y a des exceptions, évidemment. Enfin, la règle est quand même franchement bien respectée. Donc, si vous voulez des meilleurs prix, soyez prêts à réserver longtemps à l'avance. C'est la règle qu'on applique pour nous-mêmes aussi et elle a toujours très bien fonctionné. Pour tous les étés, on prend entre septembre et octobre. Généralement, c'est rare qu'on aille plus loin qu'octobre pour la prise de nos billets pour l'été suivant. Alors, une fois effectivement de dire quand est-ce que vous allez faire vos recherches, il faut savoir aussi où rechercher. Donc nous, ce qu'on fait souvent dans une première recherche, on utilise les comparateurs de prix tels que Kayak ou Sky Scanner. Il faut dire que nous, on préfère Kayak parce qu'en fait, Kayak propose des recherches multi destination. Comme on vous l'a expliqué, ça veut dire que ce n'est pas un aller-retour d'une ville vers une autre, mais entre des villes différentes de point d'arrivée ou de départ. Et donc là, pareil, quand vous allez sur ces sites, allez bien à chaque fois jusqu'à la fin, vérifiez bien que le prix existe. Oui, c'est-à-dire qu'en fait, on les utilise pour dégrossir le travail, pour avoir un aperçu de l'offre. Et une fois qu'on a vu qu'il y a une compagnie qui sort du lot et qui a des prix pas chers, on bascule sur le site de la compagnie et on fait les recherches sur ce site-là. Une fois que vous avez ciblé les choses, autant faire les recherches sur le site de la compagnie et être sûr des prix, parce que le nombre de fois où on fait des recherches, en long en large, en travers les moteurs de recherche, et pour finalement avoir des prix qui n'existent pas, c'est vraiment du temps perdu. Et lorsqu'on fait la recherche, il y a des questions à se poser. Est-ce que vous avez une flexibilité dans vos dates, que ce soit au départ, à l'aller ou les deux ? Est-ce que vous avez une flexibilité dans les aéroports de départ ou d'arrivée ? Par exemple, est-ce que vous devez partir obligatoirement de Paris ou de Lyon ou de Nantes ? Ou est-ce que vous avez d'autres aéroports accessibles ? Pour être clair, nous on est Parisiens, on part souvent de Paris, mais on est déjà parti de Bruxelles, on est déjà parti beaucoup de Genève et on est déjà parti d'Amsterdam. Donc vous voyez, et quand on le fait, c'est qu'il n'y a pas 100 euros de différence, sinon on partirait de Paris. C'est qu'on a des fois des différences de 3, 4, 500 euros par billet. Voilà, multiplié par nombre de personnes, ça fait un sacré budget. Si vous avez cette flexibilité-là, regardez d'autres aéroports, ça peut vous donner des idées. De même, si votre périple est une boucle, vous pouvez partir si votre boucle passe par plusieurs villes. Dans ce cas-là, vous pouvez choisir, par exemple une boucle dans l'ouest, d'arriver à partir de San Francisco ou de Los Angeles ou de Las Vegas, par exemple. J'ai un petit bébol quand même par rapport à ça, parce qu'en fait, c'est vrai comme ça, mais pour des villes qui ne nécessitent pas de voiture, telles que San Francisco ou New York, par exemple, où le fait d'avoir une voiture est plus une contrainte qu'autre chose, dans ce cas-là, effectivement, c'est un peu... Si vous choisissez de faire la boucle à partir d'un autre aéroport, dans ce cas-là, ça veut dire que vous aurez votre voiture également dans cette ville. Donc généralement, si vous voulez passer par San Francisco et que c'est une boucle, on préfère partir, en fait, prendre un aller-retour pour San Francisco, voilà. On préfère, mais encore une fois, c'est une question de prix. Si vous avez une très grosse réduction sur vos billets d'avion, ça peut justifier le fait de payer des jours de location de voiture pour rien dans la ville. Mais voilà, il faut bien intégrer ces deux contraintes. Après aussi, si vous ne faites pas de boucle, pensez qu'en fait, si vous arrivez par exemple de New York et que vous repartez de Chicago, sachez que vous pouvez faire le trajet en sens inverse. Donc regardez aussi parfois les prix des billets d'avion ne sont pas les mêmes en fait si vous faites un trajet dans un sens plutôt que dans un autre. Enfin aussi il est important de regarder parce que là vous allez regarder les prix des billets d'avion et vous êtes peut-être attirés par des offres qui vont être plus intéressantes que d'autres, des destinations. Faites quand même attention, vérifiez aussi si, après, si vous louez une voiture pour ce périple-là, si en fait la location sera possible. D'une part, est-ce que les prix ne sont pas supérieurs si vous choisissez telle option de billet d'avion ? Et d'autre part, il se peut que toutes les catégories de voitures ne soient pas disponibles pour tout type de location. Donc faites aussi attention à ça. Avant d'acheter vos billets d'avion, regardez aussi le coût pour l'allocation de voiture pour l'option. Tout à fait. Alors, on en arrive à la question. Alors, effectivement, on arrive à la question de où acheter ses billets d'avion. Donc, on vous a dit où faire les recherches. Donc, Silvère, on a dit au début les moteurs de recherche et après de poursuivre effectivement sur le site des compagnies aériennes. Et en fait, on en vient aussi des compagnies aériennes parce que nous, ce qu'on préconise réellement, c'est de prendre plutôt vos billets d'avion sur les sites des compagnies aériennes. Exactement, et ça c'est depuis le Covid, avant ça nous arrivait régulièrement de prendre nos billets sur des sites tiers, Go Voyage, Expedia, etc. Ces sites tiers se sont très mal comportés pendant la période Covid, on n'a plus confiance sur leur façon de procéder. Donc à moins d'avoir un différentiel de prix qui vraiment justifierait la prise de risque, on vous conseille vraiment de passer par le site de la compagnie aérienne et d'être en direct avec eux pour pouvoir gérer les éventuels problèmes quand il y en a. en direct avec la compagnie et pas se retrouver avec un intermédiaire de réservation. Donc là, on a fait le point sur les différents aspects d'un achat de billets d'avion pour les États-Unis. Mais en fait, lorsqu'on fait un périple aux États-Unis, il arrive aussi qu'on ait besoin d'acheter un vol interne. Effectivement, on peut avoir besoin d'un vol à l'intérieur du territoire américain. Avant de rentrer sur la question du vol interne entre deux endroits des États-Unis, parce que vous avez conçu votre voyage comme ça, se pose la question des gens qui voudraient... Par exemple, si vous avez vu, il y a des gens qui se posent la question, ils ont vu des prix très peu chers pour Paris-New York. Et donc ils se disent si je prends un Paris New York et ensuite je prends un New York Los Angeles en interne, etc. Peut-être la somme des deux pourrait être moins chère que le Paris Los Angeles direct. Ça peut arriver. Regardez quand même bien, faites très attention à la complexité du montage que vous faites. Parce que quand vous avez un Paris-Los Angeles, même avec des escales, c'est la responsabilité de la compagnie de vous acheminer jusqu'à Los Angeles. Si vous avez un Paris-New York et séparément un New York-Los Angeles, Si pour une raison ou une autre, vous n'êtes pas en capacité de prendre votre vol à l'heure sur le New York-Los Angeles, vous perdez votre vol. Personne ne va vous reprogrammer sur un autre vol parce que votre vol de Paris est arrivé avec retard. Ça implique que quand on fait ce genre de montage, on prend des marges horaires très importantes. On perd beaucoup de temps. Et on perd beaucoup de temps. Donc les cas de figure dans lesquels ça peut être intéressant de le faire sont assez limités. Généralement, on déconseille ce genre de manipulation. Souvent, ce sont pour des voyages de longue durée et aussi si vous avez un budget restreint, que les conditions la proposées sont vraiment très intéressantes. Effectivement. Par contre, les autres cas de figure où on peut avoir besoin d'un vol interne, c'est généralement lorsque vous allez explorer deux zones qui n'ont rien à voir les unes avec les autres. Par exemple, vous allez faire New York plus la Floride. Donc là, évidemment, vous allez faire New York, puis après vous avez besoin d'un vol interne pour rejoindre la Floride. Ou bien, si dans une zone, vous avez besoin de faire un saut de puce pour accélérer un peu le mouvement, ça peut être le cas dans le Ouest américain, par exemple, faire un Las Vegas-San Francisco pour éviter toute la route, parce que vous n'avez pas le temps de tout faire, donc ça peut grandement aider ce genre de choses. Oui, cette option, on l'a souvent proposée. Effectivement, elle permet comme ça de faire, de passer pas mal de temps sur le plateau du Colorado, tout en ayant ça. En fait, souvent, c'est quand les gens, parfois, ils viennent, ils arrivent déjà avec un aller-retour San Francisco, mais en fait, ils n'ont pas le temps de faire la boucle souvent. Exactement. Alors pourquoi on propose ces solutions ? Parce qu'en fait, il faut vraiment se rendre compte que les États-Unis, c'est grand. C'est très, très, très, très grand. Un vol New York-Los Angeles, c'est 6-7 heures de vol. C'est 40 heures en voiture. 40 heures en voiture, non-stop, sans s'arrêter, sans rien faire. C'est impraticable. 6-7 heures en voiture, ça veut dire que grosso modo, un New York-Los Angeles, c'est quasiment comme un Paris-New York en termes de distance. Ça donne un peu les dimensions. Sur des distances plus courtes, un New York-Miami, souvent il y a des gens qui disent qu'on pourrait descendre à Miami en voiture. Un New York-Miami en avion, c'est 3 heures, tranquille. Un New York-Miami en voiture, sans passer par la côte, en prenant la route la plus directe, sans s'arrêter, c'est 20 heures et sans pause. Et sans pause. Donc en fait, en gros, c'est 2-3 jours de route sans s'arrêter. Donc c'est absurde. Vous n'allez pas perdre 2-3 jours à rouler sans vous arrêter. Et si vous commencez à vous arrêter, vous allez mettre une semaine. Et encore une semaine sans avoir le temps de faire grand-chose. Donc ça n'a pas de sens. Et à d'autres endroits où ce serait plus acceptable, ça permet quand même des économies. Par exemple, un Orlando-Nouvelle-Orléans, c'est 2 heures en avion, c'est 10 heures en voiture. Las Vegas, San Francisco, pareil, c'est deux heures en avion, c'est neuf heures en voiture et neuf heures sans intérêt. Neuf heures à rouler sur des autoroutes. On l'a déjà fait pour des raisons économiques certaines fois, mais encore, nous, on le fait comme ça. Effectivement, on va perdre une heure, une journée, neuf heures de route, mais sur un séjour de cinq semaines. Si vous partez deux semaines, vous n'allez pas cramer une journée pour économiser un petit peu d'argent. Donc, il faut l'intégrer. Voilà donc tout ça pour vous dire effectivement qu'il faut faire attention quand vous êtes aux Etats-Unis, vous êtes sur le continent américain, c'est un continent et du coup effectivement les distances sont longues et donc les prix seront aussi conséquents. C'est vrai qu'on a un peu envie de comparer les vols internes aux États-Unis avec les vols internes en France. Mais Paris-Los Angeles, ce n'est pas Paris-Nice. Ce n'est pas parce que vous pouvez prendre EasyJet à 80 euros que vous allez trouver du 80 euros sur un Paris-Los Angeles. Paris-Los Angeles, c'est Paris-New York. Paris-New York, ce n'est pas 80 euros. C'est les mêmes distances. On n'est pas dans les mêmes dimensions, donc il faut l'intégrer. Qu'est-ce qu'on peut s'attendre à trouver ? Là, les prix sont très différents selon les destinations, parce qu'il y a des destinations avec des grosses concurrences de prix qui font vraiment baisser les prix. Par exemple, sur un San Francisco-Los Angeles, ça arrive régulièrement qu'on trouve des 50, 60, 70 euros, le vol aller simple. Ça, du coup, ce n'est vraiment pas cher et ça permet de faire beaucoup de choses. Mais quand vous êtes sur un New York-Miami, attendez-vous plus à être entre 150 et 200 euros. Quand vous êtes sur une traversée... Il y a quelques années quand même, on les avait moins chers. On avait du 80 dollars et New York-Orlando. Mais ceux-là, on les a plus, donc il ne faut pas trop compter dessus. On est plus à 150, 150, 200. Sur une traversée complète des États-Unis, d'une rive à l'autre, on va plus être sur du 300, 350 euros. Oui, New York, Nouvelle-Orléans, j'aurais dit vers les 250. Oui, 200, 250, ça peut arriver. Après, comme je vous dis, c'est très, très différent selon les endroits. Il y a des endroits où il y a beaucoup, beaucoup de trafic sur un Los Angeles, San Francisco, San Francisco, Las Vegas. On a des prix. On peut trouver des prix pas chers. Il y a beaucoup de compagnies. Tu peux nous citer quelques compagnies ? Sur les compagnies qui opèrent à l'intérieur des États-Unis, on a les trois compagnies régulières, classiques, qui sont American Airlines, Delta et United. Mais se rajoutent à ça beaucoup de compagnies low cost qui peuvent être potentiellement intéressantes. On a déjà cité JetBlue, qui opérait entre… maintenant qui commence à opérer entre la France et les États-Unis, mais qui opère en interne et qui est une compagnie qui peut offrir des alternatives intéressantes. On va trouver aussi des compagnies régionales, Alaska Airlines, qui n'opèrent pas que entre l'Alaska et le continent, ils font des escales, donc on peut avoir du Alaska Airlines entre Seattle et Los Angeles, par exemple. On va trouver Hawaiian Airlines aussi, qui opère vers Hawaï, mais qui peut aussi opérer des escales à l'intérieur des États-Unis. Et puis on va trouver d'autres low cost, notamment Frontier, Spirit, Allegiant. Alors ça c'est des compagnies, il faut faire très attention parce qu'elles peuvent avoir des prix d'appel très bas, mais des fois vous payez plus cher votre bagage cabine que votre siège dans l'avion. Donc il faut vraiment bien intégrer le prix de l'intégralité. Et la dernière compagnie qu'il est important de vérifier, c'est Southwest Airlines, qui est une low cost qui fonctionne, qui offre des possibilités parfois assez intéressantes, notamment du fait que les bagages sont inclus. Exactement, deux bagages en soute inclus par personne. Et du coup, selon les endroits, elles peuvent proposer des prix assez bas. Et à noter que Southwest n'apparaît peu ou pas dans les moteurs de recherche. Donc, c'est vraiment des compagnies sur lesquelles il faut aller faire la recherche sur le site de la compagnie pour être sûr de vérifier les prix. Voilà, je pense qu'on a fait un bon tour d'horizon pour vous donner tous les conseils pour bien chercher vos billets d'avion et les acheter pour votre prochain périple aux États-Unis. On espère que ce podcast vous a plu et on vous dit à bientôt. À bientôt. Nous espérons que vous avez passé un excellent moment à l’écoute du podcast Voyager aux Etats-Unis. 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