Bonjour, nous sommes Sandrine et Silvère du blog Voyage-Aux-États-Unis.com. Après près de 30 ans passés sur les routes américaines avec nos quatre enfants et près de 15 ans à accompagner les voyageurs dans la préparation de leur périple aux USA, nous voici à partager avec vous notre expérience et surtout notre passion des États-Unis.
Alors, c’est parti, laissez-nous vous faire voyager aux États-Unis.
Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de Voyager Aux États-Unis, le podcast.
Bonjour.
Aujourd’hui, Silvère, je te propose de répondre à une question essentielle à toute préparation d’un voyage aux États-Unis, à savoir quel budget prévoir pour partir en vacances aux États-Unis. Cette question peut sembler a priori simple car on voit passer pléthore d’offres commerciales affichant des prix tels que 1500 euros par personne, mais peut-on vraiment se fier à ces prix ? Est-ce vraiment ce prix que vont vous coûter vos futures vacances aux States ? Eh bien, nous allons vous aider à y voir plus clair et nous allons vous donner toutes les clés pour établir votre budget. Attention, attention, attention. Le sujet est moins simple qu’il n’y paraît et assez souvent, vous verrez que ce sont vos choix qui font monter ou baisser la note. Prêt, Silvère à en découdre avec le budget des voyages aux States.
Oui.
Alors, c’est parti. Bon, Silvère, c’est un fait que nous sommes des experts du voyage aux États-Unis. D’accord ?
On est d’accord.
Mais il faut dire, en fait, nous sommes devenus aussi, au fil des années et des voyages, des experts sur comment établir un budget de voyage et surtout, surtout, comment le tenir, hein, Silvère ?
Oui, on a toujours voyagé avec des budgets depuis, depuis qu’on se connaît, depuis qu’on part ensemble. On est toujours partis avec un budget en tête et on a toujours tenu le budget. Il y a vraiment une raison à cela.
En fait, on a toujours tenu le budget parce qu’en fait, on a tout mis en œuvre pour réussir à partir chaque année.
Voilà, comme on part souvent et que, pour nous, ce n’est pas une option de ne pas partir, on ne peut pas se permettre de voir des budgets déraper et puis, du coup, d’être hors budget. Donc, il a toujours fallu, dès les débuts, qu’on soit dans nos budgets. Ça a commencé d’ailleurs quand on était étudiants.
On n’avait pas le sou.
On n’avait pas le sou, donc c’était logique. Mais ça a continué après, même si on a eu une petite courte période où on était…
Quelques années, hein.
On a travaillé sans enfants et là, on pouvait se permettre un petit peu…sans trop compter. Mais dès qu’on a commencé à agrandir la famille avec un, puis deux, puis quatre enfants, le budget, c’était fatalement une question au centre de nos voyages.
Oui, c’était au cœur de nos voyages, en fait. Effectivement, et c’est vrai que, pour nous, c’est à chaque fois la condition impérative, en fait, d’avoir un budget et de le tenir pour pouvoir repartir l’année d’après.
Tout à fait. Et en plus, comme on a fait des voyages de nature très, très différentes, des voyages courts sur une seule ville, des voyages itinérants, des voyages sur deux semaines, trois semaines, cinq semaines, six semaines.
On a fait des voyages… Huit semaines même, hein.
Huit à neuf semaines.
Oui.
Effectivement, on a une expérience assez variée en la matière. Et puis, l’expérience s’est renforcée quand on en a fait notre business. Et maintenant, on fait partir tellement de familles aux États-Unis chaque année qu’on a quand même une petite idée de ce que ça coûte, puisqu’on est obligés de faire ces simulations avec nos clients.
Oui. Combien ça coûte pour deux personnes, pour un couple, mais aussi pour des familles, qu’elles soient de quatre ou plus nombreuses ? Ça, effectivement, on a aussi cette expertise-là. Mais, en fait, je pense qu’il y a un point aussi qui est important pour commencer, c’est qu’en fait, certes, le budget d’un voyage dépend des coûts associés, mais vraiment, ce qui est important, et enfin, de par nos expériences, il dépend aussi surtout de vos exigences et des concessions que vous serez prêts à faire ou pas, Silvère.
Oui, c’est ce qu’on va essayer de voir. Mais avant ça, on va déjà rappeler les différents postes d’un budget de voyage en général, d’ailleurs aux États-Unis en particulier, mais en général.
Donc, on a les transports ?
Transport, ça peut être aussi bien l’avion, les déplacements sur place, location de voiture, éventuellement train ou vol interne.
Voilà. Le logement ?
Le logement, donc principalement l’hôtellerie ou d’autres types de logements, le camping, etc.
La nourriture, enfin bon, vaste sujet.
Vaste sujet, tout à fait.
Et les activités ?
Et les activités, qui peuvent, selon les cas, être une part plus ou moins importante, des fois très faible, des fois beaucoup plus importante d’un voyage. J’ai noté que, sur ces quatre postes, en fait, sur trois de ces postes, on fait des estimations assez précises pour avoir une idée des coûts pour nos clients. Le poste le plus compliqué pour faire des estimations, ce sera le budget nourriture, mais ça, on y reviendra tout à l’heure.
Voilà. Alors, bien sûr, là pareil, on ne tient pas compte du budget des achats personnels. Ça, c’est vraiment dépendant de vos souhaits.
Oui, on veut dire que c’est hors question budgétaire.
Voilà. Donc, maintenant, on va répondre à la question : comment établir un budget ?
Alors, tout d’abord, le travail sur un budget, c’est un travail en tenaille. Qu’est-ce que je veux dire par là ? Il faut se demander deux choses. D’un côté, il faut se demander : quel est mon budget, dans le sens combien je souhaite mettre ?
Combien on dispose ?
Combien j’ai, je dispose, ou combien je souhaite mettre au maximum. C’est-à-dire quelle est la somme au-delà de laquelle je ne souhaite plus partir parce que ça dépasse mes capacités. Ça, c’est un premier point. Et puis, de l’autre côté, évidemment, il faut se demander : combien ça coûte ? Combien coûte un billet ? Combien coûtent ces différents éléments ? Mais il faut vraiment faire l’exercice dans les deux sens pour pouvoir travailler ensuite sur les deux variables. C’est-à-dire : est-ce que je peux faire évoluer ? Est-ce que je suis prêt à faire évoluer le budget dont je dispose pour rendre le voyage faisable ? Et est-ce que je suis prêt à travailler sur les coûts, peut-être en modifiant mes exigences, pour se retrouver quelque part à mi-chemin ? Mais si on ne fait pas l’exercice des deux côtés à la fois, c’est compliqué. C’est vrai que, souvent, on a nos clients, quand on leur pose la question : quel est votre budget ?, et quand je demande quel est votre budget, en fait, je demande : quel est votre budget max, quelle est la somme à partir de laquelle vous allez commencer à remettre en question la faisabilité de partir ?
Mais, souvent, ils sont frileux là-dessus, parce que j’ai l’impression qu’ils se disent : non, je ne vais pas donner mon budget max, parce qu’en fait, l’estimation, elle va être au maximum. Alors, ce n’est pas du tout le cas.
Et surtout, en fait, c’est important de faire ça, parce qu’ils disent : oui, mais peu importe mon budget, combien ça coûte ? Oui, mais ça ne coûte jamais une somme fixe, ça coûte différemment selon différentes choses. Et, en fait, effectivement, ce que ça permet de faire d’avoir un budget, c’est de savoir, une fois qu’on a donné son budget max, et quand on a fait le premier calcul et la première estimation sur les coûts, où on voit que l’estimation, du coup, est bien en dessous de son budget max, et, dans ce cas-là, on ne se pose pas trop de questions, et on sait qu’on va pouvoir faire nos choix plus précis dans le budget sans se poser de questions, ou on se rend compte que son budget max est très proche, voire inférieur à l’estimation des coûts. Et, dans ce cas-là, il va falloir, quand on va rentrer dans le détail et faire une estimation plus précise et une recherche plus précise, il va falloir faire des concessions et il va falloir chercher à tirer vers le bas. Et donc, c’est important de savoir si on doit systématiquement tirer vers le bas ou pas.
Oui, parce qu’en fait, enfin, il y a une chose importante, c’est que les choses n’ont pas un coût fixe, mais souvent, le prix varie en fonction des contraintes réelles qu’on a, mais aussi des exigences.
Alors, ça, c’est un point important : c’est quoi la différence entre les contraintes et les exigences ?
On en parlera après.
Eh bien, non, on va en parler maintenant.
Ok, vas-y alors.
Alors, effectivement, il faut lister, en début de projet, ces contraintes et ces exigences. Alors, c’est très, très différent. Les contraintes, c’est vraiment des choses qui s’imposent à vous, vous ne pouvez pas faire autrement.
Par exemple, les dates, si jamais vous devez poser des dates par rapport à votre employeur, vous nous dites : je pars du tant au tant, et que… Ah oui, je vois pourquoi tu tiques un peu. Effectivement, on a une contrainte de date, mais, généralement, nous, on la prend plus comme une contrainte de période. C’est-à-dire qu’après, quand on va chercher, par exemple, des billets d’avion, si jamais on voit qu’il y a un prix moins cher en partant un jour plus tard ou un jour plus tôt, c’est vrai que cette contrainte-là, on va voir s’il n’est pas possible de la renégocier.
En tout cas, c’est quand même une contrainte externe. Enfin, ça dépend des gens, il y a des gens qui sont souples dans leurs dates. C’est notre cas, c’est le cas de certains de nos clients. Il y a des clients qui n’ont aucune souplesse dans leurs dates. Il faut le savoir, et, dans ce cas-là, c’est bien une contrainte externe. Le nombre de personnes que vous êtes, c’est une contrainte externe, c’est vraiment une contrainte, ça s’impose à vous.
Effectivement, il y a aussi la période où vous partez, si vous serez en période haute ou basse, saisons haute ou basse, ça, c’est une contrainte.
Ça peut souvent être une contrainte si vous n’êtes pas libre de partir exactement quand vous voulez. Les vacances scolaires, c’est une contrainte, on ne peut pas faire contre. À la pointe de tout ça, il y a des exigences, et elles sont beaucoup plus nombreuses. Et beaucoup de ces exigences peuvent vous apparaître comme des contraintes, alors qu’en réalité, ce sont des exigences, ce sont tous les points sur lesquels vous avez un certain niveau d’exigence, mais, fondamentalement, vous pourriez en avoir un autre, c’est vraiment un choix.
Alors, par exemple, dans le transport aérien, le fait de ne pas vouloir d’escale, ce n’est pas une contrainte, c’est une exigence qu’on peut comprendre, mais c’est une exigence.
Exactement. Le fait de vouloir choisir ses places, avoir un bagage en soute par personne, le fait de préférer une compagnie plutôt qu’une autre, tout ça, ce sont des exigences.
Ou un avion plutôt qu’un autre aussi.
Ça arrive maintenant.
Voilà, voilà. Et, par exemple, aussi, concernant le transport, il y a des gens qui souhaitent des grosses voitures, alors que des voitures très spacieuses à 6, 7 personnes, alors qu’ils ne sont que 3 ou 4. Ça aussi, pour nous, c’est une exigence et pas une contrainte.
Voilà. Et toute exigence, et ça peut s’entendre, vous avez le droit d’avoir des envies et de souhaiter une grosse voiture ou de souhaiter quelque chose de plus confortable, mais il faut juste être conscient que ce n’est pas un minimum vital, c’est une exigence que vous avez et donc, forcément, elle se paiera quelque part.
On va reprendre encore un dernier exemple de la différence entre exigence et contrainte par rapport aux activités. Ce qu’il y a, c’est que beaucoup de gens se disent, effectivement, les activités peuvent être coûteuses et donc ça peut représenter une part importante du budget, mais, en fait, la majorité des activités sont des exigences. C’est-à-dire que, par exemple, si vous partez en Floride, vous pouvez très bien partir en Floride et avoir pratiquement un budget de 0 dollar ou très peu en activités, alors que si vous nous dites : moi, je vais partir en Floride et je vais faire les parcs, le parc Universal et Disney et autres, là, effectivement, le budget d’activités sera beaucoup plus important, mais là, ce ne sera pas une contrainte dans votre budget. C’est une exigence et un souhait que vous souhaitez.
Voilà. C’est inhérent à vos choix, mais ce n’est pas inhérent au voyage en Floride. Vous pouvez faire un voyage en Floride sans aller dans les parcs d’attraction.
Nous, on est partis plusieurs fois en Floride sans faire les parcs d’attraction. Et on a passé un très, très beau voyage.
Donc, la morale de tout ça, c’est qu’il y a beaucoup plus d’exigences que de véritables contraintes et ça veut dire que l’impact coût est beaucoup plus malléable qu’il n’y paraît au premier abord. Donc, si le voyage vous paraît trop cher, vous ne pouvez pas changer grand-chose à vos contraintes, mais vous pouvez beaucoup ajuster vos exigences et, du coup, changer l’impact budgétaire. Donc, un voyage qui paraît impossible en termes budgétaires, il sera sûrement possible si on ajuste sur certains points, évidemment, pas sur tout, son niveau d’exigence.
Alors, je vais redonner un dernier petit exemple qui me vient en tête. Entre des exigences qui peuvent avoir un fort impact sur le budget, c’est quand il y a des gens qui viennent, une famille de quatre personnes. Donc, généralement, nous, on propose une chambre avec deux lits doubles, enfin, c’est des chambres familiales comme ça. Et, en fait, les gens, tout d’un coup, nous disent : ah, bah non, en fait, nous, on veut deux chambres, en fait, les parents d’un côté et les enfants dans une autre chambre. Et ils nous disent, et du coup, après, ils sont surpris, parce que, finalement, nous, dans notre estimation budgétaire, ça double le budget au final du logement.
Et ça s’entend, je peux imaginer qu’on puisse souhaiter, pour ses vacances, avoir deux chambres pour avoir plus de confort, etc. C’est tout à fait, ça s’entend tout à fait, mais il faut en assumer les conséquences en termes de budget. Il ne faut pas être étonné que le budget hôtel sera beaucoup plus important, en l’occurrence, le double.
Et se dire : oh là, c’est cher de se loger aux États-Unis, ce n’est pas forcément le cas. Donc, je pense là que vous commencez à comprendre la différence entre exigence et contrainte, mais on y reviendra après, un peu plus tard, quand on regardera chaque poste. Alors, maintenant, il y a quand même une question qui revient assez souvent et qui est importante, c’est : quel est le coût de la vie aux États-Unis, Silvère ?
Alors, effectivement, c’est une question un peu complexe, mais qui est très, très importante, parce qu’on entend un peu tout et son contraire dès qu’on parle de prix aux États-Unis. Vous allez avoir des échos sur, je ne sais pas, moi, l’hôtel ou la location de voiture, avec des gens qui vous disent : ça coûte quasiment rien, et d’autres personnes qui disent : c’est horriblement cher, je me suis ruiné, etc. Et les deux peuvent être vrais, et on va essayer de comprendre pourquoi. Alors, le premier point, et qui est un point très important, il faut comprendre et accepter le fait que, quand vous partez dans un pays plus riche que le vôtre, ce qui est le cas, effectivement, surtout si vous avez l’habitude de souvent partir à l’étranger dans des pays au niveau de richesse proche du vôtre, c’est quand vous partez en Europe, ou bien inférieur au vôtre. Si, par exemple, vous avez l’habitude, vous êtes déjà allé en Asie, eh bien, ce n’est pas la même chose de partir dans un pays plus riche, et il se trouve que les États-Unis, c’est plus riche que l’Europe et notamment que la France. On peut, intuitivement, se classer un peu dans la même catégorie, on est deux pays riches occidentaux, mais, pour le coup, on n’est pas dans la même catégorie, et, en fait, il y a eu un écart, il y a toujours eu un écart de richesse entre la France et les États-Unis, mais cet écart s’est creusé doucement à partir des années 90, avec une accélération depuis 2008, et, aujourd’hui, il faut bien prendre conscience de cet écart. Il y a un indicateur simple, c’est le produit intérieur brut par habitant, le PIB de la France, donc la richesse nationale divisée par le nombre d’habitants. En France, c’est 45 000 dollars, je mets tout en dollars pour qu’on ait les mêmes bases. 45 000 dollars par habitant, eh bien, aux États-Unis, c’est 83 000 dollars, c’est presque le double. Donc, quand on voit ça, alors, on peut se poser des questions sur le coût de la vie aux États-Unis. Alors, il faut quand même relativiser un peu la chose, parce que certains postes de dépenses aux USA sont beaucoup plus élevés que chez nous, c’est le cas de la santé ou c’est le cas des études, ce qui fait que la réalité du niveau de vie n’est pas forcément au double d’un Français pour l’Américain.
Pour les voyages, oui, et après, pour les voyages aussi.
Mais quand il s’agit d’acheter un produit ou de manger dans un restaurant ou de visiter un parc d’attraction, en gros, on peut quand même se dire que, pour l’Américain moyen, ça lui paraît coûter moins cher de moitié à ce que ça peut représenter pour un Français. Donc, si on voit ponctuellement un burger à 20 dollars aux États-Unis et que cela vous paraît outrageusement cher, et je ne dis pas que ce n’est pas cher, mais dites-vous que, du point de vue de l’Américain, c’est à peu près le même effort que pour vous payer un burger à 10 euros en France. Et ça, on s’en rend compte de manière simple quand on est dans un petit resto de breakfast américain, où on est là, c’est flagrant, on est là en train, et on adore ça, donc on va se prendre deux œufs, du bacon, etc. Il y en a pour une douzaine de dollars par personne.
On se partage des choses.
Et, en fait, qui est à côté de nous dans ce resto ? Des ouvriers du bâtiment, qui viennent là, pas pour leur plaisir d’une fois par semaine, qui viennent quotidiennement pour manger le matin avant d’aller au boulot.
Et ils ne sont pas là à partager leur assiette.
Non, ils ont une grosse assiette, ils en ont pour une quinzaine de dollars, et ça leur fait, voilà. Là, on se rend compte qu’il y a un différentiel dans le niveau de vie et dans les capacités de pouvoir d’achat des Américains.
C’est vrai que c’est un fait, mais il ne faut pas faire peur aux gens.
Alors, voilà, une fois qu’on a fait ce constat, on pourrait avoir peur et se dire : si tout est deux fois plus cher, c’est une destination qui est hors de prix, ça va être impossible de voyager pour nous. Et, en réalité, non, car la réalité est un peu plus complexe que ça. Alors, oui, les Américains sont plus riches que nous, ils sont souvent même nettement plus riches que nous, mais il y a d’autres éléments qui vont faire que ça ne va pas forcément avoir l’impact qu’on peut imaginer sur les prix. Là, il y a plusieurs raisons à ça. D’abord, la distribution des richesses, elle est moins concentrée aux États-Unis qu’en Europe. Chez nous, en Europe, la grande majorité des gens, ils ont des revenus assez proches les uns des autres. Disons, entre le SMIC et trois fois le SMIC, on va avoir quasiment une très, très grosse partie de la population française. Et ça, c’est encore, c’est avant redistribution. Une fois qu’on a payé ses impôts et reçu ses prestations sociales, le différentiel de revenus entre les Français, à part aux deux extrémités, les plus riches et les plus pauvres, il est quand même très, très ramassé. Aux États-Unis, l’échelle des différences de revenus est beaucoup plus large. Donc, il y a une part non négligeable de la population qui ne gagne pas les sommes très élevées de la moitié haute des salaires américains. Et ils ont quand même besoin de consommer, de vivre, etc. Donc, il y a une économie qui est aussi adaptée à ça. Ça, c’est un premier point. Et le deuxième point, c’est que l’économie américaine est ultra-concurrentielle, et les prix sont beaucoup plus fluctuants en fonction de l’offre et de la demande, à la hausse, mais aussi à la baisse. Je vais prendre un exemple simple pour les hôtels, mais c’est vrai aussi pour la location de voiture, l’habillement, la restauration.
L’habillement, moi, j’y reviendrai dessus.
Le prix moyen d’une chambre d’hôtel en France, c’est une centaine d’euros. Le prix moyen d’une chambre d’hôtel aux États-Unis, c’est 150 euros. C’est 50 % plus cher, en moyenne, aux États-Unis qu’en France, si on regarde la réalité des prix payés. Pour autant, nous, qui voyageons beaucoup aux États-Unis, il nous paraît évident qu’il est plus simple pour nous et moins cher de nous loger à l’hôtel aux États-Unis, en général et en moyenne, qu’en France.
Et de meilleure qualité, en plus.
Avec une meilleure qualité. Parce qu’il y aura des prix nettement plus bas que la moyenne. C’est-à-dire qu’effectivement, à New York, quand on peut se loger pour 200 euros, mais ce n’est pas le prix moyen, 200 euros. Et un bon hôtel, avec quelque chose de sympa, etc. Mais ce n’est pas le prix moyen. Le prix moyen, il est plus à 450. Et il y a beaucoup de choses qui sont beaucoup plus chères que ça. Donc, en fait, la moyenne des prix ne dicte pas la réalité des prix en bas de l’échelle, y compris pour des choses d’un certain niveau de qualité.
Mais ça explique aussi le fait, on revient aussi aux hôtels, où nous, on a des clients aussi parfois qui ont de très bons budgets et qui ont l’habitude de mettre, de dépenser beaucoup dans leurs hôtels. Et, par contre, j’avoue que, quand ils vont aux États-Unis, ils n’ont pas le budget. C’est-à-dire qu’ils n’arrivent pas à rivaliser avec le niveau, effectivement.
Des gens équivalents chez ces gens. S’ils essaient d’aller dans le 20 % des hôtels les plus chers, c’est carrément hors de leur budget.
C’est-à-dire qu’en fait, ici, ils peuvent dire : je mets 300 ou 400 euros dans une chambre, et donc, je vais réussir à avoir vraiment quelque chose de luxueux et très bien. Et, aux États-Unis, non, on va en Californie, 400 dollars, non, on n’a rien de luxueux. Et si on veut avoir les mêmes exigences, les mêmes catégories, on sera plutôt vers 600, voire plus. Et ça, vraiment, c’est assez difficile pour les clients, en fait, pour les touristes français, de s’en rendre compte, en fait.
Et alors, après, il y a notre phénomène, effectivement, on disait, on parlait des prix.
Alors, moi, j’aimerais revenir sur l’habillement aux États-Unis. Donc, effectivement, il y a énormément, les prix peuvent être très élevés. Effectivement, on trouve de tout. Mais on trouve aussi des vêtements, des vêtements de marque moins chers et pas chers. Nous, pour tout vous dire, on s’habille aux États-Unis avec, effectivement, des vêtements de qualité. Mais comment fait-on quand on voit que ça peut être très, très cher ? Il y a des grandes boutiques et autres. Et bien, en fait, on va dans des boutiques qui, entre guillemets, recyclent. Alors, ce n’est pas de la seconde main, pas du tout. Mais, en fait, ce sont des vêtements qui ne sont pas forcément de l’année. Ils sont peut-être de l’année dernière, la précédente collection, voilà, comme ça. Et là, mais il y a vraiment un gros, gros écart. C’est-à-dire que, nous, généralement, il y a presque 75 % de réduction par rapport au prix, au premier prix.
En fait, le même vêtement acheté dans la boutique classique à sa sortie aux États-Unis, il va peut-être valoir 100 $. Si vous allez, deux mois plus tard, dans un outlet qui fait des rabais de 30 à 50 %, vous allez peut-être le payer 60 $ ou 50 $. Et, six mois plus tard, vous le retrouverez dans un autre circuit, si vous tournez, le même vêtement, on n’est que six mois après la sortie. Et on va le retrouver dans des magasins comme TJ Maxx ou Ross Dress For Less, qui écoulent les invendus avec un décalage de temps. Et on va les retrouver à 20 ou 30 $, donc, effectivement, avec des grosses, grosses, grosses différences de prix. Donc, ça, il faut bien imaginer qu’il y a des grosses différences de prix. C’est vrai pour tout. C’est vrai sur le prix des, on en reparlera tout à l’heure, les vols internes aux États-Unis. Pour prendre un vol entre New York et la Floride, si vous êtes à contre-courant et hors saison, ça peut être une centaine de dollars. Mais, au moment du spring break, quand tous les Américains de New York ont leurs vacances et partent au même moment, le même samedi, pour la Floride, c’est le prix d’un Paris-New York, quoi. Ça paraît dingue, c’est multiplié par cinq ou six, les prix qu’on a l’habitude de voir. Donc, il faut tirer son épingle du jeu et voyager à bon prix aux États-Unis. Mais il faut aussi, quand on tombe de temps en temps sur des prix très élevés, ne pas s’étonner plus que ça. Et, au lieu de se dire : c’est des malades, c’est super cher, il faut juste se dire : ben, oui, c’est vrai, en fait, ils sont nettement plus riches que nous.
Ils sont plus riches que nous.
C’est un fait. Voilà.
Mais bon, on va réussir à partir et à bon prix. J’aimerais, maintenant, savoir, Silvère, effectivement, est-ce qu’il y a des postes budgétaires qui varient en fonction de la durée ?
Alors, effectivement, c’est important de voir, dans les différents postes de dépenses, quels sont les dépenses qui vont varier différemment selon la durée du séjour. Donc, il y a des dépenses qui ne varient pas selon la durée du séjour, c’est notamment, principalement, le vol. Donc, effectivement, votre vol transatlantique, que vous partiez une semaine ou que vous partiez trois semaines, c’est le même prix. Donc, on se doute bien, quand on part une semaine à New York, le prix du vol va être plus de 50 % du coût total du voyage, alors que, quand on part trois semaines en Floride, le prix du vol va être de 20 ou 30 % du coût total du voyage, peut-être aussi bas que ça. Donc, ça va jouer sur des choses et, notamment, sur le choix de la durée. Si vous avez des vols chers, il ne vaut mieux pas que ce soit un voyage très court.
Voilà, oui. Après, effectivement, les autres postes, vous l’aurez compris. Effectivement, la location de voiture, la nourriture et le logement, bah, effectivement, varient en fonction de la durée de votre voyage. Là, il n’y a pas de…
Du coup, c’est intéressant de séparer, dans vos recherches de coûts, ces coûts fixes et ces coûts variables et de définir, un petit peu, dans les coûts variables, un coût à la journée.
Voilà, c’est ce qu’on fait.
En gros, combien va vous coûter une journée de plus et combien va vous économiser une journée de moins. Et, une fois que vous avez cette variable-là et que vous connaissez le fixe de la, comment ça s’appelle, du transport aérien, vous allez pouvoir plus facilement dire : bah, vu notre budget, on va raccourcir de deux jours, ou, finalement, dans notre budget, on peut se permettre de partir un peu plus longtemps.
Nous, c’est ce qu’on fait pour nous, mais aussi pour certains de nos clients, on voit, parfois, que le budget est un peu limite. J’avoue que, ça, c’est intéressant aussi, Silvère. On n’aime pas faire partir des gens quand ils ont un budget limite. C’est-à-dire qu’à chaque fois, on n’aime pas se dire : bon, bah, là, c’était votre budget maximum, et, en fait, nous, ça correspond à notre estimation minimale. Nous, ce qu’on préfère, effectivement, c’est qu’on dit : bah, peut-être qu’il faut revoir, soit choisir des destinations aux États-Unis qui seraient moins chères, soit réduire le nombre de jours pour que vous ayez un petit peu plus de latitude, parce qu’un voyage, aussi, ça a des surprises, en plus.
Exactement. Alors, il y a autre chose qui peut influer sur le coût d’un voyage et qui n’est pas proportionnel, c’est les coûts qui sont liés au nombre de personnes. Donc, en fait, effectivement, dans les coûts, dans certaines dépenses, il y a des coûts qui sont strictement proportionnels au nombre de personnes. Donc, par exemple, l’avion, si vous partez à 2 ou si vous partez à 4, bah, quand vous partez à 4, ça vous coûte deux fois plus cher. Vous avez deux billets de plus.
Surtout si vous ne partagez pas, en fait, si c’est une même personne qui prend en charge tout le voyage, ce n’est pas la même chose.
En tout cas, sur une famille, en tout cas, le coût de l’avion est proportionnel au nombre de personnes dans la famille. C’est vrai aussi de certaines activités, dès qu’on a des activités qui se payent à la personne, dès qu’on est dans un parc d’attractions, dès qu’on va faire une sortie, etc. Ces activités sont proportionnelles, mais il y a d’autres coûts qui ne sont pas proportionnels au nombre de personnes, ou, en tout cas, qu’ils le sont par un coût. C’est, notamment, la location de voiture et c’est, notamment, l’hébergement. Donc, effectivement, quand on loue une voiture, il n’y a pas de voiture à une place. Les voitures minimales, elles font quatre places. Donc, en fait, que vous soyez un, deux, trois ou quatre, grosso modo, à des petites variables près, parce que vous allez peut-être vouloir un peu plus d’espace, une voiture un peu supérieure si vous êtes quatre, si vous êtes deux, mais vous allez, quand même, payer grosso modo le même prix, pareil pour l’essence, et, effectivement, pour la chambre d’hôtel, une chambre d’hôtel de deux ou de quatre personnes, c’est grosso modo le même prix, trois personnes ou quatre personnes, c’est pareil.
C’est quand on va passer à…
La cinquième personne ou la sixième personne, là, d’un seul coup, on peut avoir un saut. Donc, ça, c’est important de savoir aussi, sur quelle variable ça va jouer.
La nourriture, aussi, a une incidence,
effectivement, que vous partiez, nous, on le voit très bien. Effectivement, quand on fait des voyages à deux, ça n’a rien à voir par rapport au voyage à 4 ou à 6.
C’est des multiplicateurs, normalement, c’est mécaniquement démultiplié par le nombre de personnes.
On a parlé, effectivement, des activités et du logement, donc, on voit, effectivement, que le nombre de personnes influence beaucoup, mais ça, vous vous en doutiez, votre budget.
Mais pas sur les mêmes postes, donc, il faut bien avoir cette idée-là.
Voilà, alors, maintenant qu’on a parlé de manière un peu générale, je pense que, c’est vrai, c’est pas intéressant, parce que les gens, c’est aussi ce qu’ils veulent connaître, c’est avoir des idées de coûts pour chacun de ces budgets, et je te propose de commencer par les transports.
Alors, notamment, commençons par les vols transatlantiques, effectivement, un aller-retour, aller-retour ou avec multi-destinations ou pas.
Alors, pour vous donner des idées de prix, parce qu’évidemment, ce ne sont que des idées générales, parlons déjà, effectivement, de, alors, il y a de grosses différences, déjà, de prix sur les avions, selon qu’on soit en saison ou hors saison.
Grosso modo, la saison d’été est toujours plus chère pour l’avion, et il y a quelques saisons intermédiaires, Noël, par exemple, où les prix, aussi, peuvent remonter, surtout quand on est tout calé sur les périodes scolaires, mais, donc, du coup, en hors saison, si on prend, par exemple…
Si on veut partir à New York.
On va dire qu’un vol à 400-500 euros, c’est un bon prix, et, en saison, ça peut monter plutôt…
On a un prix plancher plutôt vers 600, effectivement.
Et voir un peu plus à certains moments de l’année. Dans l’Ouest, en hors saison, on va dire que les prix planchers, ça va plutôt être entre 500 et 700 euros, là, c’est un bon prix, mais, dès qu’on monte en saison, sur la saison estivale, quelle que soit la destination aux États-Unis, on va dire qu’aujourd’hui, on ne trouve plus les prix d’attaque sur le…
Terrain, on va dire que le prix…
Vraiment plancher, c’est 600 euros, si vous arrivez à trouver du 600 euros en été, c’est vraiment pas cher.
De fait, nous, c’est ce qu’on a trouvé pour cet été.
Et un bon prix, on va dire, sera plutôt dans une fourchette entre 700 et 900 euros, un prix entre 900 et 1000, c’est un prix normal, on va dire, on ne dit pas que ce n’est pas cher, mais c’est la normalité. Et, quand on va dépasser 1000 euros, quand on va arriver à 1100, 1200, on va quand même être dans les fourchettes hautes, qu’on atteint généralement quand on a quelques exigences, par exemple, par exemple, on veut du direct, ou quand on a peu de latitude dans les dates, c’est qu’on n’arrive pas à faire bouger, on va plutôt dans cette fourchette-là, ça peut même arriver, aujourd’hui, si on est très peu flexible et qu’on a des exigences d’aéroport bien particulières, d’être à 1200, 1300 euros sur des vols aller-retour pour les États-Unis. Et tous les prix qu’on vient d’évoquer, on parle en prix de base, hors bagage en soute, hors sélection des sièges.
Maintenant, pour les vols internes, en fait, ça, c’est différent en fonction, quand même, des destinations.
Alors, ça diffère, d’abord, beaucoup, en fonction de la distance, c’est la distance qui joue, donc, qu’est-ce qu’on va avoir ?
Sur les vols internes, ils correspondent à des vols européens pour nous ?
Oui, un Paris-Los Angeles, c’est pas très, très différent d’un Paris-New York, donc, il faut s’attendre à des prix, évidemment, qui ne sont pas du tout les mêmes. Bon, si on prend, par exemple, des choses assez classiques, New York-Floride, là, on peut être aussi bas qu’une centaine d’euros à certaines saisons, quand on est en saison basse, mais ça peut être beaucoup, beaucoup plus quand on est sur les saisons des Américains et aux dates où ils les utilisent. Alors qu’un vol qui fait qu’il va d’une côte à l’autre, par exemple, à New York, on…
Parle des allers, là
oui, on a…
Les aller simples, un vol, parce que c’est rare qu’on fasse des allers-retours avec les vols internes, entre New York, par exemple, et la côte ouest des États-Unis, que ce soit Las Vegas, Phoenix, Los Angeles, San Francisco, on va dire qu’un prix plancher, ça va être 200-300 euros, si on a ces prix-là, c’est vraiment pas trop cher, et puis, ça peut, évidemment, augmenter en fonction des dates.
Alors, par contre, il y a, quand même, ce qui peut être intéressant, qui est comme des vols internes de courte distance, qui peuvent être intéressants dans un périple, à mettre dans un périple, enfin, nous, je sais qu’on les met de temps en temps, c’est entre Los Angeles, pardon, Las Vegas et San Francisco, on a des vols pas trop chers.
Entre Los Angeles et San Francisco, en fait, c’est des vols courts et sur lesquels il y a énormément d’offres. Donc, sur ces offres-là, on peut avoir des prix aussi bas que 60 euros, 70, 80 euros, des fois pour une centaine d’euros, et c’est vrai, aussi, à Hawaï, entre les îles, les prix sont très, très bas, à partir…
De 60 euros, entre les îles.
Pour la voiture, alors, la voiture, les prix ont beaucoup, beaucoup augmenté en post-Covid, donc, comment ça a retrouvé, à certaines dates et à certains endroits, des prix un peu plus planchers qu’on avait avant Covid. Là, cette année, on retrouve, à certains moments, pour des voitures classiques, des prix à partir de 35, 45 euros la journée, et, pour des voitures plus grosses, entre 50, 65, 70 euros.
Et, sachant qu’en fait, on vient de loin, quand même, parce que, l’année dernière, notamment, c’était le double, tout de même.
Ça, et on va dire que, bon, ça, c’est des prix planchers qu’on arrive à avoir à certaines dates, sur certains aéroports et certains lieux, mais on va dire que, plus souvent, on est autour, on va dire, d’autour de 70 euros pour les petits modèles et autour de 100 euros pour les plus gros modèles, c’est les prix qu’on va avoir le plus souvent.
On a réussi, pour cet été, nous, à avoir moins cher, mais ce n’est pas…
Le prix de tout le monde.
On vous invite à écouter notre podcast à ce sujet, justement, pour optimiser la location de voitures, n’hésitez pas, là, on donnera, de manière détaillée, toutes les clés, effectivement, pour louer votre voiture.
Une petite question sur le prix du camping-car, Silvère.
Le camping-car est une bonne idée pour le budget ?
Pour le budget, pas forcément, notamment si vous êtes en pleine saison, en saison estivale, la location de camping-car, c’est vraiment très cher, faut compter autour de 350 euros par jour de location, c’est entre 300 et 400 euros, selon les types de camping-car et selon les destinations. À cela, il va falloir ajouter de l’essence, on consomme deux fois plus. Et puis, quand même, malgré tout, les emplacements de camping, qui peuvent être d’une quarantaine, cinquantaine de dollars dans les parcs nationaux, jusqu’à 70 à 100 dollars…
Pour les parcs, si vous voulez, effectivement, dans les parcs privés ou…
Dans des parcs privés. Quand on met tout ça bout à bout, ça fait vite 500 euros la journée, ce qui, finalement, la voiture plus hôtel peut se révéler assez souvent moins onéreuse dans beaucoup de cas de figure.
Mais c’est un autre type de voyage, c’est ça qu’il faut voir.
L’essence…
Alors, bonne question, l’essence, l’essence est beaucoup moins chère aux États-Unis qu’en France. Le prix du gallon. Alors, les Américains ne sont pas passés au système métrique. Donc, l’essence n’est pas vendue au litre, mais en gallons. Donc, actuellement, aux États-Unis, on est autour de 3 dollars de moyenne. Donc, 3 dollars le gallon, en gros, c’est 80 centimes le litre, quand on est à 1,80 euro en France. Donc, c’est moitié moins cher, voire un peu moins que moitié moins cher. Donc, c’est vraiment très, très concurrentiel. Mais il faut faire, quand même faire attention. Les moyennes nationales peuvent cacher des disparités. La plupart du temps, les disparités sont faibles. On va dire qu’actuellement, on est à 3 dollars de moyenne nationale le gallon. Et, disons, que, dans le sud des États-Unis, on a les prix les plus faibles, on est autour de 2,70. Alors que, dans des États un peu plus chers, on est autour de 3,30. Vous voyez, ça bouge de 10 %, 15 % au-dessus, en-dessous, mais pas beaucoup plus que ça.
Par contre, pour trois États, qui, eux ont décidé de faire l’échappée en solitaire.
On a l’État de Washington…
Washington State, du côté de Seattle. On est nettement plus cher. Hawaï, qui est aussi très cher.
Moi, je mettrais un petit bémol pour Hawaï. C’est nettement plus cher, mais les distances sont bien moindres. Donc, du fait, nous, on a l'année dernière. Notre budget, on l’a divisé par deux. Notre budget essence, alors que l’essence était élevée.
Mais c’est une idée. Donc, j’ai dit que la moyenne nationale était à 3. Les États les plus chers étaient à 3,3. Eh bien, actuellement, la Californie, on est à 4,8. On est quasiment à 5 dollars le gallon. Donc, vraiment, ils ont des taxes monstrueuses, qui font se rapprocher des prix européens.
Alors, de fait, nous, je sais, quand je fais une estimation budgétaire pour nous, je nous mets 20 dollars à peu près. Si vous voyez, effectivement, si vous pensez faire vraiment beaucoup de route, peut-être à vers 30, et aussi, vous prenez un camping-car, je fais comme ça. Mais, généralement, je mets 20 dollars.
C’est entre 20 et 30 dollars par jour qu’il faut estimer.
On peut trouver, quand même, de l’essence… Comment trouver de l’essence moins chère ?
Alors, pour trouver de l’essence moins chère, on peut utiliser des applications. Il y a une application américaine qui s’appelle GasBuddy, mais, sinon, même quand vous faites une recherche sur des stations-services sur Google Maps, la plupart du temps, le prix est indiqué sur les stations. Donc, c’est vrai que, quand on est sur une grosse ville, ça vaut le coup de jeter un petit coup d’œil, parce qu’il peut y avoir des écarts assez rapides de 10, 20, 30 cents par gallon sans difficulté.
Comme on parle, effectivement, comment trouver l’essence moins chère ? On peut, peut-être, parler de Costco, aussi, super. Normalement, on va en parler plus loin.
Alors, effectivement, il y a une astuce. Alors, ce n’est pas pour tout le monde. Si vous êtes en région parisienne…
Effectivement, ce n’est pas pour tout le monde, mais c’est une possibilité. Alors, qu’est-ce que c’est que Costco ?
Costco, c’est une des plus grosses enseignes de supermarchés des États-Unis, mais c’est une enseigne un peu particulière, qui a deux principes. Le premier principe, c’est qu’ils vendent des choses en grosse quantité. Donc, c’est vrai qu’on va trouver des bundles. On n’achète pas un paquet, mais un bundle de cinq paquets.
Ou vingt.
Des plus grosses quantités, avec des prix vraiment tirés vers le bas pour des produits de marque. Ça, c’est la première caractéristique de Costco, mais la deuxième caractéristique, c’est qu’on ne peut pas entrer dans un magasin Costco sans être membre.
C’est un système de vente privée, donc, il faut être membre Costco. Il faut avoir une carte de membre, qui se paye, que vous achetez chaque année. Qui, aux États-Unis, coûte 60 dollars par an. Et, en réalité, en fait, le principe de Costco, c’est qu’ils ne font aucune marge sur les produits qu’ils vendent. Quand vous achetez un produit chez Costco, la marge, elle est de zéro. L’argent qu’ils récoltent, c’est uniquement la vente des cartes de membre et des millions de personnes qui les achètent chaque année. Il se trouve que Costco a aussi des stations-services.
Ils ne font aucune marge, aussi, sur les stations-services, ou peut-être pas ?
Je pense qu’ils en font peu, parce que, c’est vrai, ils ont des stations-services, et c’est vrai que le coût de l’essence est, quand même, un vrai cran en dessous du coût.
L'été dernier, c’était un dollar de moins.
Oui, c’est 20 % de moins, et, sur Hawaï, ça faisait un dollar de moins au gallon.
Du coup, on en revient, en fait, si vous êtes Parisien…
Alors, il se trouve qu’il y a une astuce, c’est qu’en région parisienne, il y a deux magasins Costco, qui ont ouvert il y a quelques années, et, comme il y a très, très peu de magasins Costco en France, et que, du coup, ce n’est pas ultra-intéressant, pour l’instant, d’être membre Costco, parce que vous avez quasiment aucune offre. Vous avez que deux magasins actuellement, en France. La carte Costco, elle coûte 30 euros, et la carte, elle est internationale, c’est-à-dire que, si vous achetez une carte à 30 euros en France, vous pouvez aller, pendant un an, dans tous les Costco des États-Unis pour faire vos courses, mais aussi pour aller à la pompe.
Et il y en a, quand même, un certain nombre aux États-Unis.
Et, en fait, 30 euros, c’est vite fait qu’on rentabilise, plus les quelques achats chez Costco. Le poulet à la broche, sorti tout chaud de la rôtisserie, il est à 5 dollars chez Costco. Ils ont, aussi, un peu comme chez IKEA, ils ont des hot-dogs à un dollar cinquante, avec une boisson. Si on veut manger pour trois fois rien, Costco, c’est un petit peu le… Voilà. On ne va pas manger des choses incroyables, non, pas des parts de pizzas gigantesques à des prix défiant toute concurrence. Donc, voilà, pour payer moins cher son essence et, éventuellement, un peu d’autres choses, et qu’on est en région parisienne, eh bien, faites un petit détour par un magasin Costco, faites-vous faire votre carte Costco et bénéficiez, sur place…
Effectivement, des prix pour l’essence, notamment.
Quel coût Silvère des parkings ?
Alors, les parkings, il faut voir qu’aux États-Unis, c’est le monde de la voiture, et, à part dans les centres-villes des grandes métropoles, le parking est, la plupart du temps, partout gratuit, on se gare un peu partout facilement et simplement. En revanche, c’est vrai, dans les grandes villes ou dans certaines zones touristiques…
Des plages de Floride…
C’est un peu différent, c’est, effectivement, quand on rentre dans un parc naturel, qui n’est pas payant, lui, mais on va payer le parking, c’est une façon de faire payer l’accès à une plage. Là, aussi, c’est un parking de centre-ville. Donc, on va avoir, à certains endroits, des parkings, et c’est vrai qu’en ultra-centres des très, très grosses villes, le coût du parking peut vite s’envoler. C’est vite de 30-40, 50 dollars la journée. Alors, généralement, vous ne restez pas forcément une journée complète, donc, ça peut être un peu moins que ça. Ça vaut le coup de jeter un petit coup d’œil. Il y a un site qui s’appelle Parkopedia, qui est un peu le Wikipédia des parkings, et qui vous permet d’avoir le prix, une estimation du prix, dans différents parkings. Bon, ça peut être un bon plan pour essayer de trouver les parkings les moins chers parmi l’offre de parkings de centre-ville.
Ce qui est important, quand même, c’est, quand même, de garder à l’esprit qu’il ne faut pas essayer d’éviter à tout prix les parkings. Enfin, à mon avis, il faut prendre un parking, aussi, qui est pratique en fonction de votre activité. Il y a certaines personnes qui ne veulent pas payer du tout de parking, alors qu’ils vont aller à une très belle plage. Pour nous, on a, comme une activité, en fait, c’est le prix. Pour pouvoir faire cette activité gratuite, on va payer un peu de parking. Et, pour tout vous dire, nous, on fait ça, on fait très attention, mais on se permet, quand même, des parkings, et, généralement, quand je fais le total, à la fin du voyage, on a à peu près pour 150 dollars de parking.
En tout cas, on ne se formalise pas, de temps en temps, d’avoir des parkings un peu chers, parce que ça fait partie de l’endroit, et, si on veut visiter le centre de telle ville, bah, oui, on va payer du parking.
Ça fait partie de l’activité.
À noter, maintenant, il y a de plus en plus de parkings qui se payent avec des applications, ou soit par SMS, etc. Alors, c’est toujours un petit peu galère, mais c’est une des raisons qui font que ça peut, quand même, être pratique d’avoir une connexion internet et de pouvoir recevoir des SMS pour pouvoir payer certains parkings.
Donc, on a vu les parkings, reste les péages.
Oui, c’est une question qu’on a souvent, il y a peu de péages aux États-Unis, ils sont souvent concentrés plutôt sur la côte Est et un peu dans le Sud, il n’y en a quasiment pas dans l’Ouest, ou alors, vraiment, dans des zones très, très courtes, dans les grandes métropoles, par exemple, quand on prend un pont ou une voie express, en Floride, il n’y en a plus, donc, c’est le Sud-Est, l’Est, mais, dans l’Ouest, beaucoup moins, donc, il n’y en a pas tant que ça. Renseignez-vous sur la région dans laquelle vous allez être, si c’est une région comme l’Ouest, dans laquelle il y a peu ou pas de péages, ne vous formalisez pas, vous n’aurez pas besoin, ou extrêmement ponctuellement, et ça vous coûtera trois fois rien. Si vous êtes dans une région où il y a un certain nombre de péages, c’est le cas de la Floride, c’est le cas de certaines régions du Nord-Est, dans ce cas, le mieux, c’est de prendre l’offre de base qui est liée à votre location de voiture, et ce sera facturé directement sur la voiture, qui va se faire flasher.
Alors, quand même, j’ai le souvenir qu’il y a certains, je crois que c’est sixt, ou je ne sais plus lesquels, où, là, vraiment…
C’est pour ça que j’ai dit l’offre de base, parce qu’ils ont une offre basique, où vous payez un certain frais, et, en plus, vous payez, là, ensuite, la réalité des péages, et ils ont une offre un peu plus, soi-disant, all-inclusive, où vous payez un forfait par jour, et c’est absurde, parce que, jamais, ça vous intéresse, ce forfait, donc, là, ces offres-là, en payant un forfait de péages, et ensuite, vous pouvez faire en illimité, elles ne sont pas intéressantes.
Dernier point par rapport au coût des transports, on peut, peut-être, parler des déplacements en train, Silvère.
Oui, alors, le train, c’est vrai qu’on le prend pas beaucoup aux États-Unis, c’est plus le pays du train, ça l’a été, mais ça ne l’est plus, on peut dire, quand même, néanmoins, qu’on peut avoir deux types de déplacements en train, il y a les trains de courte distance, sur la côte Est, notamment, entre les grandes métropoles, quand vous voulez faire un New York-Washington, New York-Philadelphie, New York-Boston, Boston-Philadelphie, entre ces villes-là, c’est intéressant, parce que, du coup, on n’a pas besoin de reprendre une voiture, parce qu’on va être en centre-ville dans ces villes, et c’est vraiment pas très cher, ça va être entre 20 et 60 dollars un trajet, mais, voilà, un Paris-Philadelphie, c’est moins de 20 dollars.
Par contre, les longues distances, en revanche…
Le train de longue distance, les trains Amtrak, qui vont traverser tous les États-Unis, sont des trains de croisière, on va dire, qui prennent plusieurs jours pour faire, je sais pas, Chicago-Los Angeles, ou des grandes distances comme ça, et ça, ce sont des voyages en eux-mêmes, c’est très cher, c’est plusieurs centaines de dollars, on prend le prix des couchettes, etc., c’est plutôt un mode de voyage un peu luxueux, confortable, mais ce n’est pas un mode de voyage économique.
Donc, là, on a fait le tour du budget des transports, avant d’en venir au budget du logement, j’aimerais bien qu’on fasse un petit aparté sur les spécificités des voyages dans les grandes villes, en fait.
En termes de budget, effectivement, être dans une grande ville, c’est un peu différent, alors, généralement, on n’a pas besoin de voiture, sauf dans quelques grandes villes comme Los Angeles, mais, enfin, quand on est dans les grandes métropoles de l’Est, si on fait Washington, Philadelphie, Boston, New York, Chicago, si on fait San Francisco, ça, c’est des villes où on peut visiter sans voiture, donc, du coup, on a ce coût en moins, pas de parking, pas de location de voiture, c’est contrebalancé par le fait que, généralement, ce sont des villes assez chères, donc, le logement est plus cher. La nourriture, en général, c’est vrai que, quand on n’a pas accès à la restauration un peu plus populaire qu’on peut trouver à l’extérieur des villes, quand on est en voiture, comme on n’a pas accès à des supermarchés…
Non, mais, Las Vegas, juste, Las Vegas, effectivement, si tu loges sur le Strip et t’as pas de voiture, eh bien, effectivement, tu vas payer vraiment un max la nourriture.
Voilà, parce qu’en fait, on est limité dans l’offre à l’offre de centre-ville, et elle est plus élevée, donc, c’est vrai que c’est, généralement, plus cher.
Après, aussi, ce qu’il faut savoir, c’est, quand on reste longtemps, que ce soit dans une ville ou, parfois, à une étape, en général, eh bien, on paie le budget activités, en fait, et, vraiment, augmente, parce qu’en fait, vous allez, les premiers jours, faire toutes les activités gratuites ou pas chères, et, à la fin, pour compléter vos journées, eh bien, vous allez prendre des activités, souvent, beaucoup plus chères.
Maintenant, arrivons-en au budget du logement, Silvère.
Alors, donc, le budget du logement, on va essayer de donner des ordres de grandeur, donc, on a parlé, justement, des grandes métropoles, par exemple, New York, un hôtel à New York, grosso modo, évidemment, ça dépend des périodes, mais, en général, c’est entre 200 et 300 euros, maintenant, la nuit, pour une chambre de 4 personnes, ça peut être un peu moins cher que ça dans, vraiment, dans les périodes basses, c’est-à-dire en février, quand il fait moins dix, mais ça peut, aussi, facilement dépasser ça dans les périodes les plus hautes, notamment la période de Noël, qui est très chère à New York, où ça dépasse allègrement les 300 euros pour les chambres les moins chères, là, je parle des chambres les moins chères.
Le logement en Floride, aussi.
Alors, la Floride, là aussi, on va avoir une différence entre la saison basse et la saison haute. Alors, faut savoir que, en Floride, la basse saison, c’est l’été. Donc, l’été, pour une chambre de 4 personnes, on va dire qu’on trouve assez facilement entre 90 et 130, 140 euros de moyenne, 150 si vous faites des choix un petit peu plus confortables et luxueux, mais ça va rarement dépasser ça. En haute saison, on va avoir du mal à être en dessous de 120 euros sur l’estimation basse, et ça peut vite monter à 200 dès qu’on veut être bien placé.
Noël, c’est aussi la haute saison en Floride.
Oui, voilà, Noël, et après, le spring break aussi, le spring break, etc., tout ça, c’est des hautes saisons.
Dans l’Ouest, on peut être à quels prix ?
Dans l’Ouest américain, on a fait quelques petites vérifications sur les prix de cette année de nos clients. On va dire que les fourchettes hautes et basses, pour 4 personnes, dans l’Ouest, en haute saison, donc en été, grosso modo, ça va aller de 130 à 180 euros, selon les choix que vous allez faire, et puis, selon les étapes. Si on a des étapes plus chères, ça va pencher un peu plus vers le haut de la fourchette, et entre 150 et 200 euros si on est plus que 4, si on est 5, 6, et qu’on veut avoir des logements pour plus que 4.
Moi, j’aimerais bien, aussi, qu’on parle des régions du Sud et du Midwest, en fait, c’est là où nous allons, nous, cet été, et on arrive à des tarifs vraiment intéressants.
C’est vrai que, si on part en été au Texas, en Louisiane, en Alabama, en Géorgie, si on part dans le Mississippi, le Tennessee, en Caroline du Sud, toutes ces régions-là, c’est des régions qui sont, quand même, franchement moins chères. On est plus dans des budgets, c’est facile de tenir un budget plus autour de 100 euros la nuit, c’est beaucoup plus facile que dans d’autres régions, tout en ayant une qualité d’hôtel très correcte.
Ah oui, pour tout vous dire, donc, là, nous, on a finalisé nos recherches d’hébergement pour l’été prochain, et, en fait, au début, on pensait peut-être camper, sachant qu’on adore ça, mais, là, au vu des prix des hôtels, on s’est dit : bah, non, non, ce sera pour une autre fois, on fera du camping dans l’Ouest. Oui, parce que, si le camping est…
Tout autour de 50 euros, et que, finalement, on arrive à quelques dizaines d’euros de plus à être en hôtel avec piscine, c’est vrai qu’à un moment donné, ça devient super.
Voilà, alors, vraiment, il y a un point qu’il faut préciser, tous les prix qu’on vous donne, ce sont des moyennes, donc, les moyennes, vous allez les prendre, vous allez multiplier par le nombre de jours, et vous aurez un budget, une estimation comme ça, mais, après, il faut savoir, c’est donc, c’est bien des moyennes, ça veut dire qu’après, dans vos étapes, tous vos hôtels ne seront pas, à chaque destination, à chaque étape, au même prix. Si ce sont des moyennes, c’est que, à certaines étapes, vous aurez beaucoup moins cher, et, à d’autres étapes, beaucoup plus cher, en général. Donc, vraiment, ne soyez pas surpris. D’ailleurs, enfin, de toute façon, on vous invite, on a bien détaillé ce sujet-là dans un podcast qui s’appelle « Choisir et réserver ses hôtels aux États-Unis », et, comme ça, on vous explique bien, effectivement, comment travailler sur le budget logement.
Venons-en, alors, au budget, comment dire, Silvère, qu’on ne sait pas trop quoi en faire, un petit budget plus compliqué à estimer.
C’est le budget nourriture, voilà. On a fait un podcast entier, « Mangez pas cher aux États-Unis», écoutez le podcast en entier, vous aurez beaucoup plus de clés, mais on va résumer, en gros, ce qu’on disait, c’est un budget qui est extrêmement dépendant des habitudes de chacun. Pour tout vous dire, à nos débuts, en fait, de coachs de voyage, on incluait le budget nourriture dans nos estimations, et, en fait, on a vite arrêté, parce que c’est juste impossible. Parce qu’en fait, ça ne reflétait pas la réalité, et c’était impossible pour nous de prédire le budget nourriture pour nos clients.
Pour donner un rapport, je l’ai déjà fait dans d’autres podcasts, mais je le refais rapidement, nous, quand on est partis la dernière fois à 6, c’était, il y a deux ans, au Texas, 6, avec des grands enfants, des adultes ou des ados, on a tenu un budget de 60 euros à 6 par jour, donc, ça fait 10 euros par jour et par personne, en mangeant très, très, très correctement, et on a des clients qui nous indiquent que leur budget est plutôt de 60 euros par personne par jour, donc, ça fait un rapport de 1 à 6, que la vérité, quelque part, entre ces deux chiffres extrêmes, on va dire, mais c’est tellement facile de pencher d’un côté ou de l’autre que c’est impossible pour nous de dire ce que vous allez faire. Alors, on donne les clés dans le podcast « Manger pas cher », on donne les clés sur le blog ou dans le guide « Manger aux États-Unis », qui est disponible sur le blog.
Ce que l’on peut faire, quand même, pour nos auditeurs, c’est, quand même, essayer de faire un budget, comment ? Alors, dans ce cas-là, vous prenez deux, trois jours de votre itinéraire, vous regardez, vous sélectionnez des endroits où vous pensez pouvoir manger, vous regardez la carte, vous sélectionnez tout ce que vous voulez, vous allez prendre, d’accord, pour chacun de vous. N’oubliez pas les taxes, n’oubliez pas le pourboire, vous intégrez tout ça, et vous faites une idée, à l’avance, sur trois jours, de ce que ça peut représenter, ensuite, vous étendez ça sur le reste de votre voyage, ça peut être une idée pour avoir une meilleure sensation de ce que sont les prix. L’autre façon de faire, c’est de postuler un budget, vous dire : de toute façon, moi, mon budget, ce sera tant, ce sera 100 euros par jour, pas un de plus, et, ensuite, bah, de vous adapter sur place pour tenir le budget, et, là, on vous donne plein de clés pour le faire. Voilà, pour tout…
Vous dire, nous, le budget qu’on a établi pour le prochain voyage, on sera quatre, on a mis 50 euros, voilà, et on va le tenir, après, voilà, pour vous, je pense que c’est un budget minimum, voilà, surtout si vous n’avez pas souvent voyagé comme ça, voilà, ce sera minimum 50 euros, il faut, il faut se dire, par jour, vraiment, le grand minimum.
Nous en arrivons, maintenant, à, Silvère, aux activités.
Alors, là, il y a différents types d’activités. Alors, c’est vrai que c’est un poste où les dépenses peuvent être très différentes d’un voyage à l’autre, parce qu’il y a beaucoup d’activités gratuites ou peu chères, quand on fait des balades dans les parcs nationaux, quand on fait des plages, quand on visite des state parks, quand on visite les villes, qu’on visite les quartiers, qu’on fait des déambulations dans les centres-villes, etc., le coût est nul ou quasi nul, on va payer un parking ici ou une entrée de parc là, mais c’est peanuts par rapport au coût du voyage.
Mais, pour tout vous dire, en fait, quel que soit le coût, en fait, vous pouvez voyager aux États-Unis et faire un très beau voyage, même si vous ne faites pas d’activité chère. Nous, pendant très, très longtemps, on a voyagé avec nos enfants, et on avait un budget activités quasi nul, hein, Silvère ? Alors que, maintenant, effectivement, on a moins d’enfants, mais notre budget a explosé, mais c’est un choix. C’est-à-dire qu’en fait, on a, de fait, de par notre métier, on a envie de tester encore plus de choses pour nos clients, et c’est un budget à part. Enfin, vraiment, mais sachez que ce budget-là, c’est un budget, comme on a parlé avant, c’est un budget d’exigences, de vos souhaits, ce n’est pas un budget de contraintes. Il y a très, très peu de choses qui sont vraiment des dépenses obligées en termes d’activités. En effet, après, on peut se faire plaisir, et on l’encourage, si on a les capacités, les moyens, plein de choses sympas à faire. Alors, il y a, aussi, des choses qui sont sympas à faire et pas très chères, je sais pas, quand on fait du tubing, la descente de rivières sur bouées, soit en Floride, ou dans le West américain. Ca va coûter 5 à 10 dollars par personne, quand c’est organisé par une société, ça peut être un peu plus, jusqu’à 20 ou 30. Mais, souvent, c’est vraiment très peu cher. Ou bien les petits musées, souvent, c’est gratuit, quand ce n’est pas gratuit, ça va être une donation de 5 ou 10 dollars pour l’ensemble de la famille. Quand c’est payant, ça va être 2, 3, 4, 5 dollars au grand max, 10 dollars par personne pour des musées plus importants, mais, voilà, c’est des activités qui ne sont pas très chères.
Là on parle bien des musées locaux, parce que, quand c’est des musées, effectivement, d’État ou autres, plus gros, là, ce sera beaucoup plus cher.
Effectivement, dans les grandes villes, les musées, voilà, les grands musées à New York, c’est plutôt 30, 40 dollars, mais, après, il y a plein d’endroits où il y a des petits musées, pas chers, etc.
On aime bien faire, aussi, c’est le sandboard.
Oui, le Sandboarding, pour faire de la luge sur sable, enfin, voilà, il y a plein de petites activités pas chères, qui sont très bien, des activités…
Il y a d’autres activités qu’on adore, mais qui sont, par contre, un peu plus chères, et qu’on met régulièrement à nos clients, c’est le kayak et le canoë.
Le kayak, le canoë, ça peut être pas trop cher, ça peut être entre 15, 20 dollars par personne, quand c’est pas cher, 30, 40, quand, voilà, mais, pour des familles de 4 à 6 personnes, ça commence à faire. Ça va dépendre des endroits, mais ça peut faire une belle journée, avec des expériences sympas. Le rafting est un peu plus cher. On va dire que, vraiment, le rafting, l’échelle basse du rafting, qu’on trouve à certains endroits, ça va être 40, 50 dollars par personne, mais, plus souvent, ça va être entre 80 et 100, et, ponctuellement, ça peut être beaucoup plus que ça. Il y a du rafting à 150, 200 dollars la journée.
Mais, je ne sais pas, si c’est moins cher aux États-Unis qu’en France. Et, en fait, maintenant, non, ça s’est bien renversé, quand même.
Il y a les matchs sportifs, aussi, ça, ça peut être des choses qui..
Alors, effectivement, il y a tout, là, pour le coup, voilà, vous pouvez aussi bien faire un match de baseball et payer 10 dollars la place, ça se trouve assez facilement à certains endroits, que de tomber dans une phase finale de NBA, où les prix s’envolent à plusieurs centaines de dollars la place, et que ça devient totalement prohibitif. Mais, voilà, en tout cas, c’est une possibilité, les prix sont variables, mais on arrive assez souvent à trouver des prix pas trop, trop élevés, à se faire plaisir avec un truc typiquement américain.
Il y a des événements, si j’en avais pas noté, sur des événements, des monster truck shows, des demolition derby, juste comme ça.
C’est accessible, très accessible, effectivement, quand on a des événements locaux, c’est, généralement, pas trop cher.
Il y a des activités, des activités qui sont chères à la personne, qu’on met de temps en temps.
Voilà, si on fait une excursion en 4x4, à cheval, c’est très vite 60, 80, 100 dollars minimum, pour ce genre.
Les spectacles à Las Vegas, qui sont très demandés, mais ils sont, aussi chers. le Cirque du Soleil, ça va être du 100, 150 dollars, et encore, pas pour les personnes, et pas pour les places les plus chères.
Après, les activités qui coûtent un bras, deux bras, voire, bah, non, on n’a que deux…
Alors, ce qu’on va trouver dans le haut du panier des activités, bah, c’est les parcs d’attraction, c’est très cher aux États-Unis. C’est très vite entre 120 et 170 dollars par personne, sans compter, et puis, par exemple, bah, les survols en hélicoptère, au-dessus du Grand Canyon, c’est tout de suite 300 dollars. Donc, c’est, voilà, multiplié par le nombre de personnes, tout de suite, c’est des activités qui vont aller toucher très cher.
Là, je sens déjà mon cœur qui bat, parce que c’est trop cher pour moi. Alors, ce que je propose, Silvère, c’est de voir comment réduire, on a déjà un peu parlé, réduire ou contenir, du moins, ces coûts.
Alors, d’abord, c’est vrai, quand on parle de budget, il faut avoir une idée globale du coût du voyage, du voyage, en gros, il faut se dire qu’il y a certaines variables, en fait, il ne faut pas se baser sur une seule chose pour faire son choix. Donner un exemple simple, on a des prix pas chers pour les vols à New York, du coup, on se dit : bah, c’est une bonne idée, d’accord, mais regardez le prix de l’hôtel, parce que, à certaines périodes, le prix de l’avion est pas cher, si vous partez à la Toussaint, c’est trouvé à 500 dollars, voire moins, par personne, à 500 euros, ça vous paraît pas cher, sauf que l’hôtel, il va être à 300, 350 euros la nuit. Donc, voilà, donc, il y a, peut-être, des endroits où le prix de l’avion est plus cher, mais où le reste va être beaucoup moins cher, donc, tout peut jouer.
C’est, voilà, est-ce qu’on prend un hôtel, aussi, avec petit-déjeuner, ou pas.
Voilà, ça peut être plus cher de prendre avec petit-déjeuner, mais, peut-être, que ça vaut le coup par rapport à un petit-déjeuner dehors, ou bien d’avoir une petite kitchenette, ça peut, aussi, faire baisser. Donc, voilà, il faut vraiment regarder ça comme tout, ayant une incidence sur tout.
Voilà, pour le coup, comment réduire le coût du transport, des transports, Silvère ?
La vraie clé, c’est de s’y prendre longtemps à l’avance, vraiment longtemps à l’avance, dès l’automne pour l’été suivant, plutôt on s’y prend à l’avance, généralement, la meilleure chance on a d’avoir des bons prix.
Ouais, et, pour l’avion, en fait, quelque chose, en fait, qui est, aussi, important, c’est de ne pas prendre trop de bagages en soute.
Ca, c’est vraiment, maintenant, que le prix des bagages en soute est toujours en supplément pour les places les moins chères, c’est vraiment, voilà, ça coûte, quand même, 140 euros de mettre un bagage en soute à l’aller-retour, si vous en prenez un par personne, ça fait une sacrée somme à l’arrivée.
En plus, ça aura une incidence sur la catégorie de voiture que vous allez choisir, parce que toutes les voitures ne supportent pas quatre bagages en soute plus votre bagage à main, Silvère.
Souvent, effectivement, c’est à prendre en ligne de compte. On a un podcast complet sur le prix des billets d’avion et comment trouver, acheter son billet d’avion, vous pouvez vous y référer pour trouver toutes les astuces pour payer moins cher. Voilà.
Pour la location de voiture, là, c’est, aussi, on a, aussi, le podcast, on peut dire, déjà, regardez, aussi, sur notre blog, on a des codes de réduction.
Ouais, des codes de réduction, on peut jouer sur les différents sites de réservation européens. voilà, il y a beaucoup de possibilités, on donne plein de clés en la matière sur ce podcast ou sur l’article du blog. Alors, on mettra un petit warning, faire attention, parfois, si vous tombez sur des sites tiers qui proposent des offres très, très alléchantes pour la location de voiture, faites, quand même, attention, est-ce qu’il y a bien toutes les assurances qui sont incluses, et est-ce que la disponibilité, aussi, parfois, des voitures, est parfois faussée.
Tout à fait.
L’essence.
Bah, ça, on l’a vu tout à l’heure.
Maintenant, arrivons, comment réduire ou contenir les coûts d’hébergement, Silvère. Alors, moi, ma première proposition, c’est : mettez-vous au camping sous tente, voilà.
Donc, effectivement on va dire qu’on a donné plein d’astuces sur, on a fait un article, récemment, sur comment payer vraiment le moins cher possible vos hôtels, donc, vous pouvez vous y référer sur le blog, l’article des idées, il donne dix trucs et astuces que, si vous les cumulez toutes, vous allez vraiment payer le prix plancher, plancher, après, c’est pas mal de boulot, mais c’est une possibilité. En revanche, si on va faire baisser drastiquement le prix du logement, effectivement, le camping sous tente, c’est une solution qui va diviser par quatre ou cinq votre coût de logement.
Et, en plus, c’est, l’expérience est vraiment inoubliable, vraiment, pensez-y.
C’est une autre chose, c’est, effectivement, de faire attention de se faire plaisir aux étapes qui le permettent, de le faire à moindre coût, ça, c’est un grand classique. Par exemple, on a souvent des gens qui nous disent : oh, et puis, on voudrait, ce serait sympa d’avoir un bel hôtel à Las Vegas, ou un bel hôtel à Los Angeles, ou un bel hôtel à Miami Beach. Et, pour autant, ce n'est pas forcément l’étape où c’est le plus intéressant de le faire. Parce qu’on va avoir d’autres étapes où, en passant de la gamme normale à la gamme supérieure, on va payer vraiment très peu en plus, et avoir un prix tout à fait abordable. A Saint George, ou, en Floride, à d’autres étapes, on va avoir des super offres, vraiment très intéressantes, et, si on veut le faire spécifiquement aux étapes les plus chères, comme Los Angeles, avoir un bel hôtel à Los Angeles, c’est pas un bon calcul au niveau du prix. C’est-à-dire que, au lieu de payer, déjà, un hôtel normal, basique, c’est très vite 200, 250 euros la nuit, si on veut un bel hôtel, on va vite être à 400, 500 euros la nuit, et on n’aura pas forcément un plus bel hôtel que dans des étapes où on va être beaucoup moins cher que ça.
Oui, par exemple, nous, pour cet été prochain, en fait, on a choisi de très bons hôtels à Nashville, à Washington, à Chicago, mais non pas parce qu’on souhaitait avoir un très bon logement à ces étapes-là, mais, de fait, quand on a regardé, c’est là qu’on avait les meilleures offres, et c’est là qu’on a réussi à se faire plaisir.
Exactement. Et c’est ça qui est important, c’est dicté par le prix, on s’est fait plaisir à certaines étapes en mettant plus cher que ce qu’on aurait mis en moyenne, mais on l’a fait dans les étapes où il y avait le meilleur rapport qualité-prix pour le faire.
Venons-en au budget nourriture, comment le contenir ?
Là, pour le coup, c’est vraiment se référer à notre podcast, la règle, c’est changer ses habitudes. Grosso modo, c’est ça. C’est changer ses habitudes. Ça va avoir le plus gros impact sur le budget. Et puis, faire un tout petit peu attention à là où on va manger. On s’en rendait compte, en fait, c’est pas besoin de voyager aux États-Unis pour s’en rendre compte. Nous, à Paris, aussi c’est ça.
En fait, quand on est dans une ville, c’est, quand même, très, très facile de payer deux fois plus cher pour à peu près la même chose, si on n’y fait pas attention. On avait, on avait de la famille, il n’y a pas longtemps, on était allé manger dans un bouillon, Bouillon Chartier, à Paris. Honnêtement, le rapport qualité-prix, il est, quand même, vraiment bon. C’est pas, ça n’a rien d’extraordinaire en termes de qualité gastronomique, mais c’est vrai que les prix sont vraiment très, très, très contenus. Mais vous sortez de cet établissement, vous faites 10 mètres, et vous avez une brasserie classique à côté, et, à peu près la même chose que vous avez mangée au bouillon, vous l’avez pour deux à trois fois le prix, et c’est vrai qu’on imagine facilement des touristes américains arriver dans un café quelconque et payer 15 euros pour un croque-monsieur et une assiette de frites, et ils rajoutent un coca, ils sont à 20 euros, et ils disent : c’est, quand même, vachement cher de manger à Paris, alors qu’en fait, pour moins cher que ça, ils auraient pu manger un repas de très, très bonne qualité, mais pas au même endroit. Donc, ça, ça arrive partout, et c’est ça qui, voilà, c’est ça qu’il faut faire attention. Donc, regardez…
Écoutez plutôt notre podcast à ce sujet, et on a, aussi, un guide sur « Manger aux États-Unis ». Alors, on va finir par un point, le point essentiel de ce podcast, c’est la règle de, il faut tenir son budget.
C’est pas le tout de faire un budget, l’important, derrière, c’est de le tenir, et ça, c’est un travail de tout instant, pendant la préparation et une fois sur place. Et la première règle, c’est que, pour tenir un budget, il faut en avoir un. Ca paraît débile, mais la plupart des gens n’ont pas réellement de budget. Ils ont un genre de budget approximatif, mais ils ne savent pas…
Ce que les gens ne veulent pas savoir.
Alors, s’ils peuvent se permettre. Il n’y a pas de soucis à ça. Mais, si vous devez tenir un budget, il faut que vous en fassiez un, parce que, sinon, c’est impossible. Si vous ne connaissez pas les coûts à l’avance, sur place, etc., vous ne pourrez pas réguler vos dépenses, et vous ne pourrez pas le tenir. Et vous allez, forcément, dépenser plus que ce que vous auriez imaginé. Alors, voilà…
Moi, j’ai parlé, en tant qu’experte, Silvère, de la tenue du budget, je suis la référente en la matière dans la famille. Moi, ce que je fais, donc, une fois qu’on a établi notre budget, qu’on a préparé le voyage, c’est que, bah, dans ma valise, je prends un cahier, et c’est notre carnet de voyage, où je note, effectivement, tout ce qu’on y fait, mais, aussi, chaque jour, je marque nos dépenses. Nos dépenses, et, là, je les reporte. et, du coup, je fais, à chaque fois, une moyenne pour chaque budget, et je le compare à ce qu’on avait prévu. Alors, attends, bien sûr, au tout début, avec les premières courses, quand on va au Walmart, c’est sûr qu’on explose le budget journalier. Ca, c’est sûr. Mais, normalement, au bout de quelques jours, on devrait arriver au budget moyen, et, après, en plus, ça nous permet, après, d’ajuster. C’est-à-dire qu’on sait, après, si on peut se permettre un restaurant en plus ou pas, aussi, bah, on va pique-niquer. Mais, si on ne tient pas, et, quand je dis tenir, c’est, aussi, noter, si on ne note pas, quand on ne le fait pas, à chaque fois, on a du mal à retrouver, et c’est jamais, on a toujours en tête quelque chose, et, en fait, c’est toujours faux, on sous-estime à chaque fois, les coûts. Donc, tenez, ça, c’est pas pour vous brider, c’est juste pour vous aider à tenir votre budget. Et, après, à savoir si vous voulez faire des écarts, il n’y a pas de soucis, mais sachez-le. Après, il y a une petite astuce, aussi, pour tenir son budget, c’est qu’en fait, nous, on se prévoit, toujours, enfin, souvent, on a une petite enveloppe supplémentaire. Ces petites enveloppes, c’est, soit pour les activités, c’est-à-dire qu’en fait, pour nos anniversaires, ou les anniversaires des enfants, eh bien, on leur offre des activités du voyage, du futur voyage. Ca fait plaisir, et c’est vrai, bah, du coup, c’est pas, c’est pas doublon, enfin, comme coût. Et on aime bien, notamment, pour le budget nourriture, ça, c’est vrai, qu’on aime bien, c’est qu’on a, bah, pour, aussi, pour nos anniversaires, ou autres, et bah, on se constitue une petite enveloppe, comme ça, et on dit, de temps en temps, quand on veut vraiment se faire plaisir.. On fait très attention, on dit : bah, hop, on va piocher dans l’enveloppe, hein, Silvère ?
Oui, le principe, c’est vraiment de se dire, au lieu d’avoir un budget de 11 000 euros, essayez de tenir un budget de 10 000 euros, d’accord, et ayez une cagnotte d’extras de 1000 euros, et, en fait, vous n’allez pas la dépenser de la même façon, parce que, sur cette cagnotte d’extras. Vous allez plus facilement faire des véritables extras, des choses que vous ne vous seriez pas permises à l’intérieur du budget. Donc, vaut mieux renier un petit peu son budget et se donner une enveloppe supplémentaire pour des extras, et ça fait toujours plaisir de se dire : en bas, ça, c’est vrai, que ce resto, il n’est pas dans le budget, mais on a l’enveloppe pour faire cet extra, on va le faire, on va le faire quand même, et, finalement, vous allez vous faire plus facilement plaisir que si vous aviez intégré tout ça dans le budget général.
Ouais, l’année dernière, les enfants, ils ont adoré, mon budget 50 ans, pour mes 50 ans. Si bien que tout le monde a pu en profiter.
Voilà, un dernier petit point, c’est, quand on part avec des amis, quand on part à plusieurs familles.
Effectivement, le budget, c’est une part importante. En fait, il n’y a qu’une règle, on va pas tout détailler, on a déjà parlé dans d’autres podcasts. La règle la plus importante, quand on part à plusieurs familles, c’est d’en parler à l’avance. En fait, il faut, même si vous pensez que vous avez l’impression que, oui, vous avez les mêmes dépenses, c’est jamais exactement les mêmes.
Il faut que ça soit sur la table, qu’on sache, en gros, ce que chacun veut mettre et est prêt à mettre, etc., et, après, on trouve un terrain d’entente. Mais ce qu’il ne faut pas, c’est de se retrouver sur place, soit bridé par la faiblesse des dépenses des uns, ou, de l’autre côté, d’avoir l’impression qu’on est en train d’exploser.
Ça, c’est, notamment, pour la nourriture. Parce qu’en fait, tout ce qui est par rapport aux budgets, le logement ou les activités, généralement, vous l’aurez décidé à l’avance. Donc, ça, vous en aurez parlé, effectivement, à l’avance, lors de la réservation. Mais, sur place, les achats qui sont faits sur place, et, notamment, la nourriture, ça, c’est un point qui est crucial. Qui peut gâcher une petite partie de vos vacances, si jamais vous n’en avez pas parlé à l’avance. Donc, n’hésitez pas.
Voilà, Silvère, je pense qu’on a fait le tour de tout, on a dit l’essentiel. J’espère que vous avez toutes les clés en main, maintenant, pour réussir à établir votre budget. Si vous avez des questions, bah, n’hésitez pas à nous les poser par mail ou dans les commentaires.
Voilà, ou en commentaire, c’est vrai.
Au revoir, à bientôt.
A bientôt.
Nous espérons que vous avez passé un excellent moment à l’écoute du podcast « Voyager Aux États-Unis ». N’hésitez pas à réagir dans les commentaires, à liker si vous avez aimé, et, bien sûr, à vous abonner si vous voulez écouter nos prochains épisodes. Vous pouvez, également, suivre l’expérience sur notre blog Voyager-Aux-Etats-Unis.com, ou nous contacter directement si vous souhaitez être accompagné dans la conception de votre prochain voyage aux USA.
On vous dit à très, très bientôt pour encore plus de soleil et de voyage au prochain épisode de Voyager Aux États-Unis Le Podcast.
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