Bonjour, nous sommes Sandrine et Silvère du blog Voyager Aux Etats -Unis .com
Après près de 30 ans passés sur les routes américaines avec nos quatre enfants et près de 15 ans à accompagner les voyageurs dans la préparation de leur périple aux USA nous voici à partager avec vous notre expérience et surtout notre passion des Etats -Unis. Alors c'est parti, laissez-nous vous faire voyager aux Etats -Unis !
Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de Voyager Aux Etats-Unis, le podcast.
Bonjour !
Pour les 1 ans du podcast, nous avons pensé que vous aimeriez mieux nous connaître c'est pourquoi nous avons choisi de faire un épisode préquel où nous allons vous raconter l'avant et où vous allez pouvoir découvrir pourquoi et comment nous en sommes arrivés à faire de notre passion notre métier.
Et c'est comme ça qu'on est arrivés à partager notre passion toute particulière de voyager et aussi à partager notre passion pour ce pays de prédilection qui est pour nous les Etats -Unis
Et pour préparer cet épisode, nous avons été obligés de passer en revue nos 30 dernières années de voyages et même remonter un peu au-delà. Tout d'abord, silvère, on peut dire que nous sommes des passionnés et surtout des passionnés des Voyages.
c'est vrai, c'est vrai et pour autant, on ne peut pas vraiment dire que nous sommes tombés dans le voyage lorsqu'on était petits parce que, ni l'un ni l'autre, nous n'avons véritablement eu une habitude de voyager avec nos parents.
Non mais par contre, on a aimé voyager dès lors qu'on est en capacité de le faire
Voilà, alors ce qu'on va en faire en vous narrant notre histoire du voyage, c'est essayer de vous faire comprendre comment on est arrivés à nous en sommes. Et en fait, la façon qu'on a de voyager aujourd'hui, ce n'est pas la façon qu'on a eu de voyager depuis toujours. C'est une évolution qui a amené jusque-là et il y a eu beaucoup d'étapes dans cette évolution.
Pour moi, effectivement, le voyage, il a commencé au collège, au début du collège. Donc moi, comme on a dit, je ne voyais pas avec mes parents. Nos voyages se résumaient à partir l'été au camping et dans un même camping, Palavas les flots. Et en fait, j'ai commencé à voyager seule en fait parce que j'ai commencé à la fin de la cinquième en faisant des échanges de trois semaines en Allemagne. Et donc je partais trois semaines, alors on était un groupe Mais chacun, on était hébergé dans une famille d'accueil pendant trois semaines Et là, c'était l'immersion totale j'avoue qu'au début, le choc était un peu difficile Mais après, j'y ai pris goût et j'ai vraiment adoré ces parenthèses Moi, c'était vraiment une parenthèse où je m 'évadais c'était l'inconnu et vraiment, j'attendais cette parenthèse-là de l'été pendant toute l'année. Donc j'ai commencé comme ça Et après, cette parenthèse s 'est poursuivie et j'ai accompagné ces mêmes groupes d'adolescents aussi au Lycée.
Donc tu es passée de l'accompagné à l'accompagnant. Voilà. Pour moi, les voyages c'était l'Allemagne. Et toi, Silvère ?
Alors moi, c'est assez différent. Alors déjà moi, comme on peut dire, ma passion des États -Unis est venue avant ma passion des voyages. Et la question des voyages, en fait, quand j'étais tout tout petit, mes parents avaient une Land Rover. Donc on partait en Grèce ou en Italie, en Land Rover, en mode un petit peu roots. Mais vraiment, j'étais tout tout petit, j'en ai quelques souvenirs, mais en fait très très peu de souvenirs Et quand j'ai été enfant, très très vite, mon grand -père avait acheté un petit appartement en Espagne et c'est devenu un peu comme toi, toutes mes vacances étaient à la base Moi toutes mes vacances étaient toujours au même endroit. Et du coup, c'était pas des voyages, c'était effectivement des vacances, des séjours, mais pas des voyages. Par contre, l'attrait pour les États-Unis, pour moi, c'était un endroit un peu particulier. C'était une destination un peu mythique Et c'est en particulier à l'histoire de mes parents et à ce que me racontaient mes parents Donc en fait, mes parents, quand ils se sont connus à l'université, ils avaient tous les deux chacun de leur côté un petit projet aux États-Unis. Ma mère devait aller enseigner pendant quelques mois dans une université américaine, le français, mon père avait un autre projet de son côté. Et du coup, ils se sont connus en France et ils se sont donné rendez-vous aux États -Unis. Ils sont chacun partis de leur côté, faire leur petite chose et puis sur place, ils se sont retrouvés et ils ont même fait plus que se retrouver puisqu'en fait ils se sont mariés aux États-Unis, à Milwaukee. Et quand ma mère a eu terminé son contrat, elle est allée le rejoindre en Californie. Ils ont vécu pendant quelques mois dans un ranch où mon père travaillait comme ouvrier agricole et où ma mère faisait des ménages et ils ont vécu dans un motel, etc. Puis après ils ont décidé de rentrer en France. Donc ils ont une parenthèse de presque un an aux États-Unis. Et du coup, moi quand j'étais jeune, ils me parlaient de cela, de ce qu'ils avaient vécu, de ce pays, de la Californie, de toutes ces choses. Et du coup, moi j'avais un a priori forcément très positif et de projection sur les États-Unis. Et puis, du coup, mes parents, alors qu'on ne voyageait pas, me parlaient toujours qu’un jour, il faudrait qu'on y voyage, etc, etc. Et ce jour, il a fini par venir quand j'étais au collège, je pense que tu était en classe de 4ème, mon père a dit, tiens, on va vous faire découvrir New York. Et du coup, on est partis en février. Pas la période la plus propice. Mais voilà, on est partis, c'était la première fois qu'on partait en voyage dans une destination lointaine qu'on ne connaissait pas. Et on est partis à New York, on a passé une dizaine de jours, je pense, à New York Et moi, ça m 'a énormément marqué j'en suis revenu avec, j'étais saisie par cette destination, par cette ville, c'est incroyable, etc Et ça a contribué à donner encore de l'intérêt pour ce pays. Et au lycée, en fait, mon père, quand il avait fait ses premiers voyages aux États-Unis, quand il était tout jeune étudiant, il avait fait avec un copain, un tour des États-Unis en Greyhound, donc en bus. Et il m 'en parlait souvent, et puis il voulait nous montrer comment faire et ce qu'on pouvait faire. Et du coup, quand on était au lycée, on est partis un mois en Greyhound. T 'es arrivé à New York, faire une boucle, on est retourné par New York et on fait le tour des États-Unis en Greyhound. Et ce deuxième voyage aux États-Unis m 'a ouvert les yeux sur l'immensité des territoires, sur la culture américaine, etc Et c'est ça qui m'a mis sur les rails.
Faut dire que t 'es aussi un féru d'histoire, t 'aimes bien aussi l'histoire.
Effectivement, et du coup, j'ai développé l'histoire en général et un intérêt particulier pour l'histoire des États -Unis, pour la culture américaine, pour la politique américaine. Et après coup, effectivement au lycée, j'achetais USA Today et le Herald Tribune pour lire la presse américaine. J'essayais de capter ma Bible, tous les soirs je disais, c'était les Américains de Kaspi c'est probablement l'historien des États-Unis qui était le plus réputé, etc Et voilà, s'est forgé quelque chose comme ça et j'avais qu'une envie, c'était de retourner. Et il faut dire que c’est à ce moment-là que je t 'ai rencontré, était en classe de terminale, au lycée. Et Effectivement, tu n'avais pas la Bible à la main, le livre mais par contre, tu avais déjà le T-shirt avec le drapeau américain Que tu as toujours, je crois même, avec le portement délavé Et il faut dire qu'il y a quelque chose, donc nous on s 'est rencontrés en terminale. Tous les deux, on était élus, délégués et vraiment devinez quoi ? La première chose que l'on est faite, c'est en fait organiser un voyage pour la classe. Et alors là, pour le coup, pas aux États Unis, mais Amsterdam En fait, ce qui c’était passé, c'était que beaucoup de classes avaient des professeurs qui organisaient des voyages, etc. Et puis alors nous, notre classe, il n'y avait rien du tout de prévu, etc. Et des gens demandaient pourquoi nous ne partons pas en voyage, etc Si on doit partir en voyage, il va falloir qu'on l'organise nous-mêmes Et du coup, c'était retombé sur le dos des délégués. Et ça nous a plu, cette idée d'organisation, etc Non mais il faillit vraiment le préparer, regardez Et silvèr le coût budgétaire, le vendre aux élèves et aussi à l'administration parce que tout n'était pas gagné d'avance. Et après toute l'organisation effectivement sur place, la réservation, le logement, prévoir les sorties, etc Sachant qu'à l'époque, il n'y avait pas internet. Par contre, on avait le fax. Oui, on utilisait le fax de ma mère pour envoyer des faxes à des auberges de jeunesse, etc Et donc on a eu cette, voilà, sans savoir ce que ça allait donner des années et des années plus tard. Mais on s 'est retrouvés dans notre premier projet commun alors qu'on venait à peine de se rencontrer sur la préparation d'un voyage pour nous, mais aussi surtout pour les autres Voilà c'est vrai qu'en fait, à partir de ce moment -là, vraiment le voyage pour nous, c'est devenu synonyme d'espace de liberté. Oui, c'est ça, parce qu'après, pendant quand même plusieurs années, on continuait chacun à vivre chez nos parents. Et du coup, les seuls moments, on avait des moments prolongés de vie commune et de période partagée sans contrainte c'étaient les rares moments où on partait en voyage. Et du coup, on a essayé de, de fait, on s 'est retrouvés à multiplier ces petites escapades Alors, ça prenait la différente forme, la forme la plus classique qu'on avait, c'était qu'on partait deux, trois jours à Londres avec Eurolines, en bus, en bus de nuit, parce que c'était moins cher, et puis parce qu'on économisait un peu de logement. Donc on partait le soir, on faisait toute la nuit dans le bus, on sortait du bus pour traverser avec le ferry Avec, voilà On arrivait à 6h du matin La bonne année d'hôte dans les ferries À la gare routière de Victoria, et après, du coup, on partait à la découverte de Londres. Et comme on n'avait pas beaucoup d'argent, on faisait ça vraiment avec le budget le plus tiré vers le bas et des auberges miteused et des bus, et quasiment rien d'autre sur place. Quoi Et bah, parce que c'était la nécessité, sinon on partait pas, parce qu'on n'avait pas d'argent pour faire plus mieux. Mais, on adorait ça, on adorait se retrouver dans le bus, la nuit, parce qu'on savait qu'on était partis, on était ailleurs Et on n'avait plus toutes ces contraintes. Donc on a eu ces séjours réguliers à Londres. Et puis, en 93, si je ne me trompe, on a eu notre premier grand voyage aux Etats-Unis en été. Voilà, on s 'est préparé, on s 'est dit, voilà, en fait j'ai convaincu Sandrine de me suivre dans ce projet que moi je murissais Moi je vous rappelle qu'en fait, ma destination de prédilection c'était l'Allemagne, rien à voir avec les Etats -Unis. Ma première langue c'était l'Allemagne, et j'adorais ça, et j'avais un peu de mal avec l'anglais. Donc il y avait ça d'une part, et en plus il fallait me convaincre sur le budget, pareil, parce qu'on n'avait pas d'argent Donc là c'est pareil, moi je me souviens avoir fait un budget pour convaincre mes parents aussi Et il m 'avait dit que eux ils prenaient en charge une partie, et donc moi j'avais l'autre partie Et l'idée c'était aussi de faire le tour des Etats -Unis en Greyhound. Ouais, on est partis un mois, donc on avait le billet d'avion en poche et le billet illimité Greyhound sur un mois. Ça veut dire que sur un mois on pouvait prendre les bus en illimité autant qu'on le souhaitait. Et c'était ça la base de notre voyage, on est partis avec rien d'autre, et avec un peu d'argent qui nous restait pour le reste. Mais ce budget était fixe, on n'avait pas plus que ce qu'on avait prévu. Donc ça veut dire que chaque jour on refaisait le point de ce qu'on avait dépensé pour l'hébergement, la nourriture, souvent un paquet de chips et des boîtes de tons qu'on avait pris, des petites saladières.
Et on regardait ce qu'ils nous restaient, on divisait ce qu'ils nous restaient par le nombre de jours qu'ils restaient Et puis on essayait de gérer comme ça Et là du coup.
Et même de temps en temps on faisait des pas, comme on n'avait plus trop d'argent et qu'on ne pouvait pas payer l'hôtel On faisait des escapades, on faisait des trajets de nuit justement pour aller dans un lieu Et ça nous permettait de dormir dans le bus et d'économiser un petit peu. Donc effectivement ce voyage a été extrêmement structurant Parce que c'était la continuation de ces petites escapades londoniennes. C'était vraiment un voyage où le coeur de l'aventure c'est le voyage en lui-même Ce n'est pas tant la destination, c'est-à-dire qu'il faut être très honnête, on a retrouvé des vidéos parce qu'en fait on avait emmené une petite caméra vidéo que j'avais empruntée à récupérer de mon grand -père Et on s 'est filmé sur une partie du voyage Je dis une partie seulement parce qu'en fait on s 'est fait voler cette caméra On l'avait laissé dans un sac, je ne sais plus où mais on avait gardé certaines cassettes Elles ont plus ou moins disparu, elles avaient été digitalisées à un moment donné On a retrouvé ces films il n'y a pas très longtemps. On était super jeunes déjà. Mais surtout en fait on voit que ce qu'on filmait c'est ce qu'on vivait Et ce qu'on vivait ce n'est pas les destinations On ne voit pas des images de tous les endroits connus des Etats-Unis c'est nous qui voyageons, Nous, dans la ville en train de chercher un hôtel Nous, assez différents Et le rythme était vraiment lent quand même. C'est-à-dire que le voyage occupait l'essentiel du temps. La destination importait peu c'était ce qu'on vivait comme expérience de voyage. Et puis l’émerveillement, le dépaysement qu'on ne se rend pas compte Mais en fait on est avant internet, avant tout ça Et du coup les Etats -Unis c'est loin. Et tout ce qu'on vit, à l'époque, nous paraît extrêmement... Une contrée lointaine et exotique Exactement Tout nous nous émerveille. Et donc ça, ça a bien structuré les choses suffisamment pour qu'on se dise on veut recommencer. Et après on est un peu pris par nos études, on finit nos études. Quand on a fini nos études on s 'installe ensemble, on se marie. Et en fait, on décide que notre voyage de Noce ça va être un tour des Etats-Unis en Greyhound. À nouveau pour revenir sur les traces de ce premier voyage qui nous a tant marqués. Et donc on repart Et en fait, on est... On a été marqués par cette façon de voyager. Donc on veut juste la reproduire. Donc on va pas aller aux mêmes destinations. On va découvrir d'autres choses, on va monter sur Seattle On va aller à d'autres endroits. Mais en fait, la façon de faire et aussi la façon de faire en termes économiques c'est à dire dépenser le moins possible c'était un voyage de Noce, on aura pu dire an a fait 2 -3 petites choses.
Petites choses comme ça Mais grosso modo, on était dans un budget assez similaire au premier Et dans cette même logique Et donc voilà ça a marqué nos premières expériences de voyage et notre première dynamique. Ensuite, on a continué de faire quelques voyages comme ça mais toujours pareil avec en tête de faire attention. On n'arrivait pas, on avait un budget Et on faisait très attention. Il y a un premier point de bascule, c'est l'arrivée de notre premier enfant. Et là du coup, on va changer de méthode de voyage. C'est qu'on ne se voit pas partir avec un enfant en bas âge en bus. Donc on va basculer sur le road trip. Et sur le voyage en voiture c'est une grosse bascule pour nous parce qu'à l'époque, ni l'un ni l'autre n'avons notre permis de conduire. On ne conduit pas. Et donc moi je travaille beaucoup j'ai passé mon permis pour qu'on puisse voyager aux Etats-Unis en road trip c'était la seule et unique motivation A l'époque de passer le permis c'était de pouvoir Et du coup, pendant des années Je n'ai conduit qu'aux Etats-Unis exclusivement. On n'avait pas de voiture, on n'avait pas de permis en France. On vivait à Paris, on n'avait pas spécialement le besoin. Et donc du coup, ça change un peu les choses parce que du coup on fait évoluer un petit peu notre façon de voyager. Notamment, la voiture nous offre une liberté de mouvement beaucoup plus importante que le bus qui était très contraignant. Et aussi, à l'accès aux espaces naturels. Parce qu'en bus, on n'arrivait pas effectivement, après il fallait prendre des tours opérateurs qui nous emmenaient sur les lieux. Effectivement, sur les espaces naturels à partir des villes. Mais là, avec la voiture on était libres effectivement. Et on pouvait se rendre dans les espaces naturels. Exactement, et à partir du moment où on a ce début de changement de voyage en mode road trip otre voyage s’éloigne des villes. On en fait toujours mais s'ouvre aux espaces naturels, aux randonnées. Et choses qu'on faisait beaucoup moins avant. Et là, on découvre encore quelque chose de nouveau qui nous plaît énormément et on part dans ces parcs avec notre fils puis après avec notre fils et notre fille. Puisque du coup on va avoir un deuxième enfant et on développe une nouvelle stratégie de voyage comme toujours en essayant d'être au prix le plus bas.
On préparait un petit peu plus. On avait un peu plus d'étapes. Mais par contre, de la même manière on ne réservait pas encore à l'avance les hôtels. Ce qu'on faisait, effectivement, c'était sur place. Et on sait qu'on essayait à chaque fois de trouver maintenant les coupon guides dans les stations services notamment. Où il y avait les hôtels qui proposaient des réductions pour leur chambre. Et ça nous permettait aussi parfois d'avoir justement, on savait que les hôtels se trouvaient sur telles artères. Et après, donc c'était la sempiternelle, enfin, organisation où vers 5 heures du soir on se mettait à la recherche de l'hôtel.
C'est vrai qu'on était un peu bloqués sur cette logique de coût minimal à tout prix. Parce que c'est comme ça qu'on avait appris à voyager. Et au départ c'était une nécessité, c'est parce qu'on n'avait pas l'argent .Vous voyez pas, et là c'est vrai qu’on commence à travailler, on gagne plus d'argent. Honnêtement c'est plus une aussi grande nécessité de faire les voyages au prix le plus bas mais c'est un exercice de style. On veut, voilà Et on reste un peu bloqué là -dedans. Une première chose qui va faire un tout petit peu évoluer ça c'est la découverte de la Floride. Donc là c'est vrai qu'on était beaucoup dans l'ouest américain qui était la région qu'on préférait et qu'on a exploré comme ça beaucoup. On n'était jamais allé en Floride. Et on découvre la Floride par hasard, sur un malentendu. En fait on cherchait des billets pour les États-Unis. On s 'y était pris trop tard et on ne trouvait aucun billet à prix intéressant. Et Sandrine s’est dit j'élargis la recherche. Elle cherche toutes les villes possibles et imaginables. Et dit j'ai des vols pour Orlando pas chers. Mais la Floride c'est quoi ? Orlando c'est l'État avec les personnes âgées. Exactement et les parcs d'attractions. Mais on se dit bon de toute façon c'est ça ou pas partir. Alors on dit tentons on verra bien et au pire on fera un peu de plage. Et ça peut pas être si pourri .Et on découvre un état qui nous fascine. On découvre une autre partie des États-Unis. Un état sauvage etc Et un état facile avec les enfants. Exactement Et pas cher On est en contre-temps. Du coup on est dans une basse saison. Et ces prix bas nous permettent de temps en temps de découvrir un petit peu. Nous on était habitués au motel Les plus plus plus moins chers. Et là on découvre de temps en temps pour un peu plus cher certes mais des autres types de catégories au-dessus. 2 ,5 étoiles Et là on découvre que c'est quand même autre chose, c'est quand même sympa.
Et puis les piscines chaudes, les petits déjeuners inclus. Et là on commence à prendre goût, à se dire, tiens on peut mixer aussi? Et on se fait plaisir un petit peu plus. Des chaînes de restaurants aussi. On découvre un peu plus la restauration. On n'avait pas très cher etc. Donc petit à petit notre façon de voyager elle évolue mais vraiment à petite dose. On reste quand même dans une logique assez les mêmes. Et là, il y a un événement qui va un peu bouleverser tout ça : c'est l'arrivée des jumelles. Le troisième qui se finit en 4 . Effectivement on a eu assez peur. Il faut dire, on a eu peur en général mais on a eu notamment peur sur les voyages. c'est la première, chacun d'entre nous quand on a appris qu’en fait on avait des jumelles et qu'on allait passer à 4 enfants alors que c'était censé être 3, notre première réaction instinctive c'est dire mais mince comment est-ce qu'on va pouvoir continuer à voyager en termes d'organisation, de logistique et en termes de coût. Et après tout de suite on s'est dit Attends faut pas exagérer. c'est quoi ? C’est 2 billets d'avion en plus. Mais pour le reste les enfants sont petits. On va continuer à prendre les chambres qu'on prenait avant. Et puis on va faire ça. Ca va sûrement passer. On va essayer de continuer à voyager et il y a un événement qui va faire basculer ça. C'est l'été. En fait les jumelles sont nées en juin et du coup elles sont nées légèrement prématurées. Comme souvent le cas avec les jumeaux. Et du coup on devait les réveiller la nuit pour leur donner le biberon. Et On a passé un été extrêmement pénible parce que 2 petits enfants en bas âge plus les 2 grands, Ils avaient 7 et 5 ans. Donc tout ça à gérer, les couches x2, les biberons la nuit x2. Malgré l'aide des grands-parents En fait parce qu'on était au camping et après à Nice. On est arrivé fin août et on s 'est dit : On a passé un été terrible, les vacances sont terminées On va reprendre le travail. Ce sera pas mieux Ça va être encore pas mieux. Mais peut -être probablement pire et on n'a aucune perspective. Et ça va être ça notre vie. Et on s'est dit “Il faut qu'on ait une perspective de voyage, c'est pas possible autrement”. On ne va pas tenir psychologiquement. Ce n'est pas une perspective de voyage. On s 'est dit quel est le plus tôt ? On a réfléchi un petit peu. On était déjà partis avec Keyvan. On s 'est dit 8 mois ça passe. C'est les vacances de Pâques. Les grands seront en vacances. On part aux Etats-Unis. On trouve des billets pour Las Vegas. On se dit on va faire un road trip dans l'ouest américain sur 15 jours. On ne sait pas comment mais on fait ça. On prend en septembre des billets pour avril pour nous 6. Et là on terminait bien les vacances. Là on était content de nos vacances. Et là on a une perspective. Et donc arrive enfin ce voyage. On a déjà évoqué la chose dans d'autres podcasts. On part aux Etats-Unis. Le voyage ne se passe pas correctement, c'est pas simple avec 4 enfants. Le transport et un avion avec 2 enfants sur les genoux. Parce qu'évidemment ils n'avaient pas de place.
Je mettrais des petits guillemets. On arrive à Las Vegas et on avait prévu 3 nuits. Parce qu'on s'était dit 3 nuits tampons ça va être sympa. Peut-être on ira à la piscine et après on pourra s'en sortir. Et ces 2 jours et 3 nuits c'était l'enfer. Ils sont horribles. C'est-à-dire que les filles sont complètement décalées. Elles ne dorment pas la nuit et décalées par rapport aux 2 autres. Le jour nous on est réveillés. 24h sur 24 on allait dans les casinos la nuit. On s’est dit mais c'est pas possible, on a fait la plus grosse erreur de notre vie. Dans quoi on s'est engagés ? On parle du voyage, pas des jumelles. Oui bien sûr. Et après on se dit on avait prévu de partir en road trip. On part en road trip. On prend la voiture tant pis et on charge tout le monde.
Et là d'un seul coup tout se met à se régler, avec justement le déplacement et le voyage. Non mais c'était vraiment magique. Parce que le jour où on a pris effectivement la voiture qu'on est partis après tout s'est calé simplement. Voilà, elles faisaient leur sieste dans la voiture. Ensuite on sortait faire des balades, elles étaient sur notre dos. Et là d'un seul coup tout se mettait à bien fonctionner et on a fait un super voyage. On est revenu enchanté. Tellement enchanté qu'on s'est dit “On repart cet été direct”. Donc on est repartis cette fois-ci pour la Florida New York plus Florida avec des cousins qu'on a amenés avec nous. Et puis ça s'est enchaîné, c'était parfait. Et du coup effectivement ça c'était le début de vacances et effectivement familiales aux Etats-Unis. Et on adorait. c'est-à-dire alors si bien que souvent on avait peur de la question de nos amis à chaque fois. Vous partez où cet été ? On n'osait pas dire les Etats-Unis. Mais bon de fait, on est partis à chaque fois après aux Etats-Unis. Donc on s'est mis à repartir un peu plus longtemps à chaque fois. On est passé de 2 semaines et demi à 3 semaines, à 4 semaines. On étendait toujours un peu plus parce que c'était simple là-bas. Exactement parce qu’on était dans une bonne dynamique. Et du coup s'est posée quand même la question du coût, parce qu'à chaque fois on avait des voyages quand même onéreux Même si on fait très attention et est arrivé le moment où on est partis avec des amis qui avaient des enfants du même âge. Ils avaient 3 enfants qui allaient au même âge que les nôtres. Donc les enfants se connaissent, ils étaient dans la même classe Et du coup c'était pratique pour les enfants. Et on est partis ensemble. Et là on avait également se poser la question du coût. Et eux avaient une expérience que nous on n'avait pas, qui était de camper. Camper comme aux Etats-Unis, pas camper comme dans le mobile home.
Et du coup on s'est dit c'est vrai que dans ces parcs naturels il y a des campings. Si on refait à baisser le coût, tentons l'expérience. Et du coup on est partis, on a campé pendant plusieurs années, sur plusieurs voyages. Et ça nous a énormément plu .Au début on l'a fait pour le prix et après on a continué à le faire parce que l'expérience était magique. Et là on s 'est mis encore à faire évoluer notre façon de voyager parce que là on s'est mis à préparer, parce que là il y avait la question des campings.Les camping fallait mieux les réserver à l'avance. Fallait gérer le coût et être sûr que tout allait rentrer dans le planning. En plus comme on partait aussi avec d'autres personnes, il fallait entre guillemets leur vendre le voyage. Leur dire ce qu'on allait faire. Donc on planifiait un peu plus. On faisait un itinéraire. Ce qu'on ne faisait pas avant, on changeait l'itinéraire au fur et à mesure en fonction de nos envies. Donc là on planifiait on se disait on va partir 4 semaines. Mais c'est à partir de ce moment-là qu'on mettait en place qu'on assistait à des événements locaux. Et du coup, comme il y a des événements locaux, effectivement des demolition derby, des county fair et autres. C'est vrai que ça structure après le voyage. Et donc c'est pour ça aussi qu'on a continué à planifier hein Silvère ? Exactement, et donc du coup on passe à un mode de voyage avec une préparation chaque fois toujours plus fine des séjours, moins improvisée mais où du coup les séjours sont beaucoup plus riches que ce qu'on faisait.
Au début c'est-à-dire que plus on planifie, plus on arrive à faire de choses. Et plus on arrive à découvrir de choses et ça nous plaît de plus en plus, cette découverte sans cesse renouvelée de nouvelles choses dans ces espaces qu'on est censé connaître. Nous plaît et nous invite à repartir. Plus on va aux Etats-Unis à cette période-là, plus on a l'impression qu'on ne connaît pas les Etats-Unis. T 'as pas eu cette impression-là ?
Oui, effectivement, quand on se met à préparer on s 'aperçoit que les acquis qu'on a, qu'on connaît, qui nous semblent suffisants, en réalité, c'est bien peu de choses parmi toutes les possibilités. Et c'est à ce moment-là aussi que de plus en plus on rencontre sur les parcours d'autres Français notamment dans les petits-déjeuner, dans le salle des petits-déjeuner. Et là, à chaque fois, on est vraiment surpris parce que quand ils nous racontent leur périple ils n'ont pas des étincelles plein les yeux. Ils sont contents, ils font les choses. Mais vraiment, ils ne sont pas enthousiastes. Leur galère en fait au lieu de nous raconter ce qui était incroyable, voilà, ils disent “On a eu ce pépin”, “À cet hôtel, il y avait un problème”. C'est pas possible, ça peut pas être ça leur voyage. Nous, on vivait des choses incroyables. Et du coup, petit à petit l'idée de se dire c'est quand même bizarre que les gens n'arrivent pas à vivre les mêmes choses que nous, eut -être qu'il y a des choses qu'on peut apprendre aux autres. Et quand on était sur les routes américaines à conduire pendant des heures, on discute beaucoup. Et on se dit “Comment est -ce qu'on pourrait faire ce retour d'expérience” ? Et on voulait vraiment qu'ils vivent la même chose, qu'ils soient autant enthousiastes que nous. Quand on rencontre des gens, on leur donne des astuces. On leur dit, vous êtes là, mais vous savez que si vous allez là, il faut faire ça. Il faut aller dans la forêt d'Ocala. C'est dommage quand même Il faut aller faire ceci, il faut aller faire cela. On voit que les gens sont sensibles à ces trucs, on se dit, la première idée qu'on a, on se dit qu'on écrirait un livre dans lequel on relate notre expérience mère, pas un livre, un guide de voyage dans lequel on décrit la destination. Notre idée c'était vraiment un livre qui décrit comment préparer un voyage et comment voyager. C'était vraiment un guide sur notre pratique du voyage, et on liste toutes les choses qu'on sait, qu'on fait. Toutes les astuces qu'on a pour manger, pour se loger. Pour 1000 petits détails comme ça, et on les liste. Et on se dit, il y a du contenu. Mais après, une fois qu'on a dit ça, c'est se lancer sur un gros projet. Je crois qu'on envoie quelques lettres à des éditeurs mais en fait, quand vous n'avez pas un manuscrit l'idée d'un projet de livre, on n'a aucun retour. Après, il faut dire qu'en fait aussi à cette période-là, notre métier En fait, tu avais une agence de création de sites internet et moi je faisais du web marketing. Donc on était quand même dans le milieu des sites internet et donc on connaissait. En fait moi j'avais cette société que j'avais créée, c'est une évolution d'une start-up qu'on avait lancée, qui n'a pas abouti dans son projet initial, et qui était une start-up qui visait à donner les moyens aux gens, mais c'était très longtemps, le mot blog n'existait pas, mais de construire des sites personnels de type blog. Le mot n'existait même pas à l'époque. Et du coup, on est dans cette logique et on sait que ça existe et on se dit à un moment donné, attends, au lieu d'écrire un livre on pourrait déjà commencer par ouvrir un blog, et on pourrait déjà ces astuces, ces trucs. On avait effectivement les compétences techniques et on avait le contenu. Donc du coup, on démarre le blog Voyager-aux-etats-unis .com Avec une forte thématique c'était quand même sur la Floride. Effectivement. À ce moment-là, il y a pas mal de trucs, d'astuces, de bons plans pour les prix. Et bon, le blog il prend doucement. Comme toujours au départ parce qu'on n'a pas de moyens de promotion particulier. Donc ça prend tout doucement mais ça fait petit à petit. Il n'y avait pas des 1000 non plus. Dans les premiers aussi et on se dit qu’est-ce qu'on pourrait faire d'autre ? Et on se dit c'est cette information qu'on veut donner. Ces cours de “comment voyager” peut-être on pourrait les donner en personne dans des sortes de mini-séminaires, des ateliers. Et on va appeler ça “un coaching de voyage”. Un atelier de coaching dans lequel on va non pas préparer les voyages des gens mais leur apprendre à eux-mêmes préparer leurs voyages aux Etats-Unis. Et du coup, on lance ça. On met l'information sur le blog et à ce même moment on contacte le salon “Le mondial du tourisme” parce qu'on s'aperçoit que le mondial du tourisme qui a lieu à Versailles il n'y avait pas de stand sur les Etats-Unis. Tous les pays étaient représentés mais pas les Etats-Unis. Donc on les contacte avec notre culot et on leur dit “si vous voulez, nous on tient un stand.” On peut tenir un stand. On ne peut pas le financer. Mais si vous l'offrez, nous on va l'animer. Ils sont hyper intéressés Pour eux c'est un vrai problème Au mondial du tourisme de Paris ça fait des années qu’ils n'ont pas de stand sur les Etats-Unis. Parce que l'office du tourisme ne fait que de la communication indirecte. Et du coup ils nous disent : on vous offre un stand de belle dimension. Nous on paye à moins prix son aménagement. On fait de nouvelles superbes affiches. J'essaierai de vous les mettre, les photos. J'utilise le web Designer, Pierre, de ma société. Je lui demande de nous faire un logo, un design. Il nous fait un truc super. On ramène des meubles de chez nous avec les coussins américains, tout ce qui peut rassembler aux Etats-Unis.
Sur une télé on met un slideshow avec plein de...
Ce qu'on fait aussi c'est qu'on va contacter tous les offices du tourisme locaux des Etats-Unis, dans toutes les villes et régions. On leur disait on va représenter les Etat -Unis sur le mondial du tourisme, si vous avez des flyers,sii vous avez des choses comme ça, envoyez-les nous. Et nous on se chargera de les distribuer. Et ça mord. On reçoit des caisses avec des pliants. Pendant un mois on a reçu plein de caisses, des DVDs. Et du coup on arrive. On a du matériel. Et on rencontre plein de gens. Et puis on leur vend la destination. On les renseigne sur la destination. On leur indique que nous à côté on organise ces petits ateliers de coaching qui vont permettre aux gens. Ça marche très bien sur l'intérêt des gens pour la destination. On a plein de gens qui tournent. En revanche, le public du mondial du tourisme n'est pas celui du coaching qui veut des agences de voyage qui leur préparent tout. Et le coaching ne prend pas du tout. On a une ou deux personnes vaguement intéressées mais qui vont être quand même nos premiers clients. Et du coup on reçoit, on les recevait dans les locaux, les anciens locaux. Et on les reçoit bien. Moi je prépare des brownies, des cookies. On fait ces premières séances. On explique aux gens comment voyager. On se rend compte que c'est pas réellement ça qu’ils cherchent. On se rend compte qu'ils n’ont pas le temps de faire ce que nous on fait en recherche. Et qu'ils sont intéressés par notre connaissance des États-Unis. Ils sont intéressés par notre vision un petit peu différente de ce qu'on va trouver dans les guides et dans les agences de voyage. Mais en revanche ils veulent qu'on leur recherche leurs vols, qu'on leur recherche leurs hôtels et qu'on leur package un petit peu le truc. Et là on se dit finalement que notre idée n'est pas parfaitement ciblée avec la demande. Mais on va continuer, on va se mettre à chercher les hôtels, les informations pour eux. Par contre ce qu'on voulait mettre en amont dans le coaching à leur expliquer comment faire, on va leur donner l'information en aval, à la fin de la prestation dans le carnet de route. Au départ on fournissait un carnet de route qui était extrêmement succinct, qui reprenait vaguement les informations sur les destinations où ils allaient aller. Et au fur et à mesure on s'est dit on va incorporer dans ce carnet de route tout ce qui fait la patte de notre façon de voyager, tous les trucs et astuces qu'on voulait leur enseigner. On va le mettre dans le carnet de route. Et là le carnet de route, année après année va commence à enfler en taille, en contenu mais aussi en intérêt. Et il va devenir une mine d'informations sur comment voyager et comment faire sur place, et toutes nos trucs et astuces etc. Et toute cette partie de coaching va migrer de la préparation au carnet de route et à l'information.
Et l'idée c'était vraiment que sur place les clients soient autonomes, qu’ils puissent effectivement puiser toutes les informations. Et s'ils suivaient le carnet de route ou voire après ils avaient plusieurs options, ils pouvaient éventuellement voir sur place, choisir autre chose mais ils étaient autonomes. Ils avaient tout pour mener leur voyage.
Et là, la sauce va prendre. C'est-à-dire que le blog a de plus en plus de visiteurs parce qu'il est là depuis longtemps, parce qu'il bénéficie d'un bon référencement, parce qu'il n'y a pas 150 000 sources d'informations. Et avec la croissance du blog, on commence à avoir des gens qui nous contactent : j'ai vu que vous avez une offre de coaching, je suis intéressé pour partir ici. Et bien on commence à avoir 1, 2, 4, 10, 15, 20 clients. Et ça devient une activité qui est de plus en plus prenante, qui prend beaucoup de temps en plus de notre activité habituelle. On fait ça le week-end, le soir. Et à un moment donné on commence à avoir suffisamment de clients pour se dire, là c'est trop, on n'y arrive plus. Et Sandrine qui avait cette activité de web marketing en plus, tu te dis “Allons-y j'arrête le web marketing”. Et je fais ça à plein temps. Et puis toi moi je continue mon activité principale et le soir et le week-end je cherche des hôtels et je fais des itinéraires etc. Donc on continue à avancer comme ça et progressivement on a encore plus de monde. Et à un moment donné c'est plus possible. T 'en pouvais plus. Les deux ça faisait trop. Et on se dit “Bon à un moment donné il va falloir faire un choix”. Et on fait le choix du grand saut en avant et de dire on va faire plus que ça. Et au moment où on fait ce choix c'est un pari, un peu un pari parce qu'on a pas encore le chiffre d'affaires qui vous permet de couvrir. Nos parents ont eu peur. De couvrir, sii on se donne à fond est-ce qu'on va avoir assez de clients ? En fait pour générer le chiffre d'affaires dont on a besoin etc. Et bien on se lance Et en fait le pari il fonctionne. On a moins de revenus mais suffisamment pour vivre. Et suffisamment pour continuer à voyager. Et ta dernière phrase est très importante : Suffisamment pour continuer à voyager. Parce que vraiment c'est notre leitmotive. C'est ça qu'on a à cœur. Et du coup avec cette nouvelle activité Oo a encore plus envie de voyager. Et on modifie notre manière de voyager parce qu’avant c'était pour le plaisir. Mais là c'est vraiment aussi pour notre activité. En fait, on veut conseiller au mieux les clients. Et c'est vrai que ça nous ouvre de nouvelles perspectives. Et on fait des choses qu'on ne faisait pas avant. Exactement. En fait ça change. C'est la dernière évolution. On vous a montré toutes les évolutions depuis nos premiers voyages. C'est la dernière évolution, c'est celle où maintenant quand on part en voyage aux Etats-Unis, il y a une partie de plaisir évidente, mais il y a vraiment une partie exploratoire professionnelle dans laquelle on est là pour alimenter les voyages de nos clients. Et en faisant ça alors ça nous débloque pas mal de choses. D'abord ça nous a débloqué un budget Spécifique aux activités qu'on avait pas avant. On se dit On peut plus essayer de voyager que à l'économie. Alors on doit faire des économies. On essaye toujours de voyager pour le moins cher possible parce que sinon on ne pourrait pas. Et pour pas partir aussi longtemps etc. Mais on se dit c'est normal de tester, c'est normal de faire cette attraction à 40 dollars par personne. Parce qu'à un moment donné Il faut qu'on la conseille et qu'on se rend compte. Quand on conseille des choses qu'on n'a pas fait c'est pas pareil. Donc du coup on se donne le droit de partir, de dépenser plus. Et aussi et surtout on se dit maintenant que c'est notre métier, on peut partir aussi longtemps qu'on le souhaite. On a pu cette contrainte. Déjà une contrainte de travail c'est-à-dire que moi j'avais un associé. Quand je partais un peu longtemps Voilà, lui il partait pas aussi longtemps c'était compliqué par rapport aux autres. Quand on annonce qu'on part 4 semaines, 6 semaines, on est parti 9 semaines en été. Évidemment ça soulève tout plein de questions. Mais quand c'est notre métier, notre métier c'est de faire voyager les gens, c'est normal, c'est logique. Et du coup nous ça nous fait sauter cette limitation. Et puis on va partir de plus en plus longtemps, faire de plus en plus de choses. C'est vraiment la dernière modification. Maintenant ça fait 30 ans qu'on voyage aux Etats-Unis, c'est vraiment dans les 10 dernières années qu'on a découvert une majorité des choses qu'on fait aujourd'hui découvrir à nos clients c'est vraiment un logarithmique, la pente de découvertes Et ce qui nous fait dire qu'en fait qu'on n'a pas encore tout découvert parce que c'est pas possible. Alors là on voit On a une montée en puissance jusqu'en 2019 Et là arrive le Covid. Exactement. Alors là c'est le coup d'arrêt direct. Au début on se dit un peu comme tout le monde c'est un été perdu, une petite parenthèse. Mais en fait non ça dure. On comprend pas pourquoi ça dure. Pour nous c'est assez, c'est très difficile, c'est très difficile financièrement. Et puis surtout en fait la grosse difficulté c'est l'absence de visibilité. On ne sait pas combien de temps ça va durer. On ne sait pas à quoi va ressembler le paysage des voyages après. Y aura-t-il même un après. A l'époque ça devient de plus en plus fou. Et après l'autre question c'est les gens disent bah vous allez faire autre chose et après vous reviendrez. Mais c'est juste impossible. Parce que nous en fait notre notoriété on la crée petit à petit. La visibilité sur internet elle s’est créée. Elle est difficile à avoir. Et là si on arrêtait bah on pourrait pas après on est que deux on n'avait pas.
À zéro. Et c'est vrai que ça les gens avaient du mal à comprendre le degré d'investissement qu'on avait mis dans cette entreprise. Ça faisait des années et des années que l'on construisait une visibilité sur internet qu’on construisait que tous les deux. Et qu'on construisait une expertise et on commençait à peine à en profiter, à faire que ça fonctionne. Et à ce moment là on nous dit Bah c'est pas grave. Retourne faire des sites internet et puis tant pis. Et nous on se dit mais c'est pas possible. On peut pas, c'est 10 ans de travail et on met tout à la poubelle. C'est juste pas possible. Donc on s'est dit tant pis On fait le dos rond. On a puisé dans nos économies et on 'est dit on va travailler sur les contenus. Et on va attendre que ça passe. Et en attendant travailler sur les contenus, faire des carnets de route.
En plus Bah c'est là qu'on a contacté effectivement l'éditeur pour faire notre nouveau livre Et on attend que ça passe. Ça met deux ans à passer; c'est très très très très long, deux, trois ans. Et ça redémarre doucement derrière. Mais le Covid a eu un autre effet quand même pour nous. Alors effectivement donc en termes financiers ça a été très dur parce que je pense que cette année 2025 sera peut-être la première année où on revient au chiffre d'affaires de 2019. Donc vous voyez la perte que ça représente. Même dans la durée donc ça a eu un impact. Mais c'est vrai que ça a eu un autre impact c'est qu'on s'est rendu compte de l'importance, le fait de ne pas pouvoir réellement voyager. Et le fait de confinement, des choses comme ça pour nous, je sais que certaines personnes apparemment ont bien vécu la chose, mais pour nous on l'a très très très mal vécu. Vraiment psychologiquement on sentait qu'on avait besoin d'exister, de voyager et que ça a été vital pour nous. Donc oui.
Donc il est vraiment venu avec le Covid un effet démultiplicateur, notre besoin de voyager. Ça c'est clair avec le Covid. Et on en arrive maintenant en fait à l'idée du podcast. L'idée du podcast en fait qui vient essentiellement de notre fils aîné Keyvan, qui lui écoute beaucoup de podcasts. Et en fait depuis un certain nombre d'années, il a comment dire, Il a l'idée, il dit c'est pas possible, Il a peur, il dit “Mais qu'est ce qui viendra de toute l'expertise que vous en avez ? Elle va se perdre avec vous plus tard !” Eux Ils ont une petite expertise mais pas du tout la même. Les enfants ils veulent pas forcément après reprendre l'activité parce que c'est vrai que c'est normal. Mais du coup ça va se perdre. Et là ça le gêne. Oui ça c'est sûr que ça le gêne. Et du coup il réfléchit et il nous dit mais ce serait bien ou facile un podcast. Il nous dit. Mais écoute Keyvan on n'a pas le temps. Ça prend beaucoup de temps de préparer. On ne connaît pas forcément. Et du coup il nous en parle. Il nous en parle pendant un an, on va te dire Silvère ? Oui probablement, au moins un an. Et à la fin on accepte de faire un test, de faire un enregistrement. Mais on part du principe, on le fait mais on se donne une heure pour préparer. Parce qu'on n'aura pas le temps En fait, nous, faire un article sur le blog nous prend une semaine. Moi oui, moi elle me prend au moins une semaine c'est énormément de temps, de recherche, de relecture, de rédaction etc D'ailleurs vous voyez pas les articles Ils font plusieurs pages. Mais on n'arrive pas à faire des articles condensés. Parce que sinon on n'a pas assez d'informations Pour nous ils ne sont pas... Et donc on se dit, est-ce qu'on est capable avec une préparation minimale, moins d'une heure d'avoir suffisamment d'éléments pour parler pendant une demi-heure d'un sujet de manière relativement structurée et intéressante ? On n'en a aucune idée. On pense que non. Moi très honnêtement je suis très pessimiste, on va...
À l'époque oui… Mais on dit testons. Donc on choisit un sujet et on enregistre ce premier épisode. Alors il n'est pas parfait, Il y a plein de petites choses qui ne vont pas. On le fait écouter À notre fils Keyvan et moi un cousin qui travaille à la radio à Lyon, c'est le micro jaune et qui nous dit c'est pas mal. En fait Il y a des imperfections mais ça le fait. Mais je me rappelle que même en terminant l'enregistrement on se dit c'est quand même possible. C'est pas terrible, il y a des choses à corriger mais pas des grosses choses en fait. Et on a bien aimé l'exercice. On a bien aimé l'exercice. En fait on a passé 3 quart d'heure On a passé 3 bons quart d'heure à discuter et à évoquer tout ce qu'on voulait évoquer dans ce podcast. Et donc celui-là on le met de côté mais on se dit Ok. On va en enregistrer d'autres et si on arrive à enregistrer une quinzaine en avance. On démarre et on décide de faire une publication une fois tous les quinze jours. Effectivement pour réussir à tenir le rythme. Là on fait le choix effectivement pour le podcast de faire qu'une prise, toujours dans un choix d'efficacité. Pas de montage, condition du direct, le choix d'un dialogue ou d'un interview. Effectivement, je suis plutôt l'interviewer et Silvère par la profusion. Et mais en fait Ce choix-là du dialogue c'est vraiment, c'est le reflet c'est notre travail hein Silvère ? Notre travail en duo pour les coachings. C'est vrai qu'on se complète assez bien. Tous les deux on a la passion des voyages. Mais par contre il faut dire qu'on a des sensibilités différentes. On peut dire ça comme ça. Toi je dirais que t 'es plutôt quelqu'un de sûr Silvère. Et tu aimes des sensations fortes. Alors que moi j'ai plein de peurs. Vous n'imaginez même pas toutes les peurs que j'ai : Je n'aime pas prendre l'avion, j'ai le vertige, Vraiment au point, je n'aime pas la voiture non plus j'ai peur, j'ai peur de conduire. Enfin vous voyez, je cumule. Mais elle a peur quand je conduis.
Mais j'ai quand même un point positif c'est qu'en fait je suis assez fantaisiste. J'aime bien les idées un peu bizarres. Et je dis à chaque fois pourquoi pas Et ça c'est vrai que ça met un petit peu de piment dans nos voyages et des idées nouvelles. Et le fait d'avoir ces deux regards différents sur les choses, sur les voyages, sur les expériences ça nous permet de donner des avis nuancés au client On ne va pas leur dire si c'est comme ça. Bah ça dépend notamment pour les ballades. Effectivement moi j'arrive à comprendre quand dans la famille il y a des gens qui ont le vertige. Alors que toi tu dis non c'est bon, Il n'y a pas de soucis, moi je dis non Attendez, c'est pas évident. Là, on ne répond pas forcément les mêmes choses. Notamment une personne qui ne savait pas si elle allait annuler ou pas son voyage pour des raisons familiales. Et là c'est vrai que tous les deux on n'avait pas la même réponse à apporter.
Donc on a apporté les deux réponses. Puis on dit après c'est à vous de voir, c'est à votre sensibilité. Voilà les deux possibilités. Vous pouvez penser comme là ou comme l'autre, il n'y a pas de bonne solution. Mais voilà on a ce double regard qui peut être pratique. Après ce qu'on peut voir, on peut reprendre des moments marquants de nos 15 années de coaching. Il y a des des choses qui nous ont plus marqués que d'autres. Moi j'avoue que c'était une des premières clientes de coaching, c'était une mère célibataire qui voulait partir en Floride avec ses deux enfants et qui nous avait contacté deux ans à l'avance parce qu'elle voulait connaître le budget nécessaire pour partir. Et bien elle a mis l'argent de côté pendant ses deux ans. Et puis elle était aussi assez terrifiée de partir avec ses enfants, est -ce qu'elle allait réussir ? Est-ce qu'elle allait réussir à parler l’anglais ? Enfin tout était vraiment pas évident. Et du coup, elle a mis l'argent de côté, on lui a préparé le voyage. Et elle, toute seule, elle est partie avec ses deux garçons. Je crois que c'était trois semaines ou deux ou trois semaines en Floride. Et elle est revenue mais elle était enchantée. Parce qu'elle était enchantée de son voyage d'une part mais surtout elle était fière d'elle. Et ça, moi ça m'a vraiment beaucoup touchée. C'est vrai que c'est très important Parce qu'on voit que quand les gens on leur donne les choses pour qu'ils soient autonomes. Après, souvent ils sont vraiment fiers parce que c'est eux qui font le voyage. c'est pareil, et qui sur place. Moi je me rappelle d'un autre client qui m 'avait beaucoup touché. C'était un père qui voulait partir aux États-Unis avec sa fille. Elle était à l'université. Après le décès de son épouse d'une longue maladie, ils avaient besoin d'un break. Il avait vraiment besoin de quelque chose pour se ressourcer, pour savoir où il en était. Et il 'en était ouvert directement à nous sur la préparation de son voyage. Et donc on avait pris tout ça en compte pour préparer un moment à eux, tous les deux. Et du coup il avait fait ce voyage, quasi voyage initiatique pour se ressourcer. Et à son retour, il était revenu et il nous avait fait part de tout ce que ce voyage lui avait apporté, encore plus que ce qu'il imaginait. De tout ce qu'il avait pu ressentir. Du plaisir, de la paix qu'il avait eu à contempler certains paysages de l'ouest américain qui pour nous nous évoquent exactement la même chose. Et les endroits exacts qu'ils nous racontaient et les émotions qu'il y avait trouvées ça nous a beaucoup touchés Oui, je m’en souviens aussi c'était touchant. Il y avait aussi une famille c'est pas la même chose c'est une famille particulièrement aisée qui avait fait appel à nous. On avait eu un peu peur. Est-ce que ça va aller ? Parce que nous on est un peu roots. Et en fait ils nous recontactaient pour un deuxième voyage à la demande de leurs enfants des années après. Ils sont venus et on les avait un peu poussés en dehors de leur zone de confort parce que c'est ce qu'on fait avec tout le monde. Mais eux c'était probablement plus éloigné que d'autres. Et du coup après ils nous avaient dit que ça s'était bien passé. Donc on était contents. Mais quelques années plus tard, ils reviennent vers nous et ils nous disent “Oui c'est les enfants qui ont demandé “Avec Silvère et Sandrine”. Parce qu'en fait, ça les changeait tellement des vacances probablement dans des beaux hôtels mais plus statiques qu’ils avaient envie de se retrouver à nouveau dans une cabane perdue au fiin fond et vivre des choses ensemble, des expériences, de faire un feu de camp Etc .. Et ils sont revenus plusieurs fois parce que voilà de temps à autre ils ont besoin de cette piqûre de rappel et de partager ces moments qu'on aurait pu leur faire partager.
Il y a une autre chose un petit peu moins agréable on va dire qui m'a marqué c'est notre premier retour négatif, enfin premier et presque dernier retour négatif d'une cliente après un séjour estival en Floride et qui nous avait envoyé un mail incendiaire qui nous avait vraiment beaucoup touché. Parce qu'elle nous reprochait de lui avoir conseillé la destination de la Floride en été, parce qu'elle disait qu'il faisait beaucoup trop chaud, Il s 'était brûlé en touchant la voiture…
Ça leur avait gâché leurs vacances. Et on se sentait responsable. Mais dans le même temps on a envoyé plein d’autres personnes la même année. On a eu plein d'autres gens qui sont partis en Floride et nous même on part en Floride l'été. Donc ça n'avait pas collé et on lui en avait fait part. On était vraiment désolé que ça n'ait pas marché. Mais c'est vrai que c'est resté pendant des années comme un peu la tâche. On reçoit des commentaires positifs de la plupart des clients qui partent avec nous et qui reviennent enthousiasmés. Et c'est pour ça qu'on fait ce métier. Et c'est vrai qu'on avait cette tâche, ce truc qui n'avait pas fonctionné, qu'on n'avait pas réussi. Et ça nous voilà. Ça nous a fait quelque chose. Et il se trouve qu’on envoie une newsletter. Et on reçoit un email de cette même personne qui donc avait continué à recevoir Les newsletters et ne s'était pas désabonnée. Et Elle nous dit qu’elle a reçu la dernière newsletter et que c'est toujours sympa d'avoir des nouvelles des voyages qu'on fait. Mais surtout qu'elle voulait nous dire que c'est vrai qu'elle avait fait un certain retour en revenant du voyage qu’elle avait été un peu dure, qui s'était pas forcément parfaitement passé, mais elle a eu cette incroyable honnêteté de nous recontacter pour nous dire rétrospectivement, des années après c'est parmi les plus beaux souvenirs de voyages de sa vie. Et ça nous a vraiment touchés. Et ça nous a enlevé un poids. Parce que vraiment c'était dur. Malgré les choses qui se sont mal passées, nous c'est ce qu'on dit toujours en fait quand des choses se passent mal, Il faut passer à travers. Et c'est vrai que si on n'est pas capable de passer à travers ça peut nous gâcher la suite. Parce que les bons souvenirs sont remontés à la surface. Au fur et à mesure que finalement les désagréments se sont esquivés dans son esprit. Donc ça c'était sympa Après il y a tous nos clients qu'on a pu croiser leur des voyages à chacun, Silvère soit la piscine d'un hôtel, soit dans un fast -food ou après on a pris un verre quelque part, on a même partagé des randonnées, des pique-nique, un feu de camp à Goblin Valley avec une famille. Alors c'est vrai qu'on dirait les Etats-Unis sont tellement grands, Il y a peu de chances de croiser qui que ce soit. Et en fait, en réalité, on fait partir suffisamment de gens pour que, presque chaque année, on ait des chances de croiser une ou deux personnes. De fait les endroits où ils vont c'est les endroits qu'on aime. La deuxième chose c'est qu'on connaît leur planning. Ça aide à les croiser. Des fois c'est vrai que ce sont des rencontres un peu planifiées de notre côté. Tiens on va être, je regarde et on avait décidé de camper à Goblin Valley un soir. Je dis hey on a un client qui était en yurts On va lui faire la surprise. On va prendre de quoi faire un feu de camp et on ira les retrouver. Donc c’est toujours une surprise pour eux parce qu'eux ne sont pas au courant qu'on va s 'inviter dans leur voyage. Généralement ils le prennent toujours très bien Parce qu'ils nous voient de loin par visio mais de nous retrouver pendant leur voyage en vrai ça fonctionne toujours bien. Et tu te souviens des couples, c'étaient deux familles d'amis qui étaient en Floride et qui nous avaient reconnues à la piscine de l'hôtel .Je pense que là nous on avait oublié. Deux fois, on a eu une rencontre à un hôtel en Floride. Une fois effectivement de deux familles qui partaient ensemble. Et puis ils nous croisent dans le hall. Il y a une famille qui va voir l'autre famille. Je sais c’est pas possible Je crois que j'ai vu passer Silvère c'est pas possible. Puis ils interpellent et effectivement c'est bien eux. Une fois, encore plus improbable à Las Vegas dans un restaurant? Oui, pour un petit-déjeuner, pas un déjeuner. On prenait le petit déjeuner je crois. Enfin on était dans un restaurant et là il y a quelqu'un qui vient me voir et dit excusez-moi est -ce que vous êtes bien SAndrine et Silvère ? On est la famille. Ah mais oui etc… Et ils étaient épatés de nous trouver là. Et puis épatés qu'on mange dans les mêmes endroits. Et puis voilà des fois c'est un hasard. Et une fois c'était à la piscine de l'hôtel en Floride. Et là c'est l'inverse on est dans la piscine de l'hôtel et je vois une personne et je dis c'est pas possible je la connais. Alors j'essaye de chercher dans les clients. Et après je dis ok je pense que c'est le truc et puis on s 'approche. À chaque fois c'est des rencontres qui sont très sympa. J'avoue que je les apprécie beaucoup mais j'ai toujours un petit peu peur de me dire j'espère que leur voyage se passe bien. C'est toujours la petite appréhension. Mais vraiment c'est très appréciable.
Alors tout ça pour dire qu'aujourd'hui le voyage occupe une place essentielle, on pourrait dire centrale dans notre vie. Oui en fait nous pensons, et nous vivons voyage. Et ça c'est vraiment le coeur de notre vie. Et pour tout vous dire, on revient d'un court séjour à Hong Kong. Alors Hong Kong effectivement c'est pas les États-Unis mais on est allé pour retrouver notre fille qui passait un semestre d'études là -bas. Et alors bien sûr, même si on n'y restait que 4 jours et demi, on n'a pas pu s 'empêcher de le préparer autant que possible comme un voyage aux États -Unis. C'est la déformation professionnelle. Vous ne pouvez pas imaginer la sensation qu'on a quand on doit partir quelque part et qu'on n'a pas préparé. Si on doit partir 2 jours à Rome et qu'on n'a pas préparé un carnet de route millimétrée avec quelque chose etc… On a une angoisse qui nous prend Et on dit mais qu'est ce qu'il se passe ? On va passer à côté ? Et ça ne sert à rien. C'est n'importe quoi et c'est bien fou. On peut passer 2 jours très bien, visiter à deux au hasard. Mais en fait on a tellement investi dans cette préparation que c'est pour nous. Pour Hong Kong on n'avait pas beaucoup de temps pour préparer. Mais malgré tout Sandrine a sorti une carte avec plein de points d'intérêt comme d'hab. Donc j'ai dû faire le tri, j'ai fait des petits itinéraires. On a adoré ce voyage. On a découvert une ville vraiment Incroyable. Mais surtout on s'est surpris n nombre de fois incalculable à avoir cette déformation professionnelle qui là était complètement absurde. Dans un temps je dis “Silvère, on valide là pour les clients ?”. Mais qu'est ce qu'on valide ? On ne va pas emmener les clients ici ! Oui pardon c'était bien. Et puis de temps en temps on se dit là c'est vraiment pas mal, par contre ça ne va pas être évident à expliquer aux gens. Comment faire ? Parce que les déplacements sont assez compliqués pour s 'orienter dans la ville, et en trois dimensions…
Du coup c'était difficile parfois, le chemin. On a personne à expliquer quoi que ce soit c'est pour nous. On enverra jamais personne là-bas. Je me suis surpris une fois. On retourne dans un restaurant et puis j'ai envie de commander une chose parce que je sais ce que c'est et je sais que je vais aimer. Et puis je regarde la carte, tu dis “Ce serait quand même bien de tester ça parce que ça offrirait un angle de vue de plus pour nos clients”. On va envoyer personne à Hong Kong ! On ne peut pas s 'empêcher quand on voyage de penser pas uniquement à ce qu'on vit mais à ce que pourrait vivre d'autres personnes qui ferait ce voyage. Mais je trouve quand même ces voyages hors des Etats-Unis restent vraiment intéressants. Quand on voyage en dehors des Etats-Unis, on se met de la peau de nos clients qui ne connaissent pas le pays, qui vont visiter. Et là c'est vrai qu'on voit qu'il y a des questions qu'on ne se pose plus nous aux Etats-Unis mais auxquelles nos clients vont être confrontés. C'est vrai quand on se retrouve dans un pays complètement exotique comme peut l'être pour nous Hong Kong, on se trouve confrontés à beaucoup de choses auxquelles sont confrontées nos clients. Et ça nous fait du bien de le savoir. Parce qu'en fait on dit que voyager pour nous c'est sortir de sa zone de confort et il faut bien dire que quand on voyage au pays des Etats-Unis aujourd'hui, au fil des années les Etats-Unis c'est un peu notre zone de confort. Je suis parti il n'y a pas longtemps pour accompagner mes parents pendant justement, on y retournait retrouver le ranch où ils se sont connus etc Et du coup là pour le coup ce n'était pas du tout un voyage exploratoire et du coup tout ce qu'on faisait je savais ce qu'on allait faire. Et pour moi j'étais chez moi. Je savais où on allait, ce qu'on faisait j'avais aucune... c'est extrêmement agréable d'ailleurs comme sensation de se retrouver et d'être dans sa zone de confort. Il y a un côté c'est plus du voyage comme on a trouvé non c'est pas exploratoire mais on a cette chose là. Et c'est vrai que si on ne se confronte pas à d'autres pays où là pour le coup on est forcé de sortir de notre zone de confort. Ou bien aux Etats -Unis on sait se forcer à sortir de notre zone de confort, aller explorer des choses qu'on ne connaît pas, aller faire des activités qu'on n'a jamais faites. Et bien sinon on perd cette notion pour nous essentielle au voyage. Alors tout ça, toutes ces histoires, toute notre histoire vous font mieux comprendre quelle est notre vision du voyage et en fait cette vision de voyage est ce qu'on souhaite faire partager à nos auditeurs, à vous, à nos lecteurs et à nos clients. C'est vraiment nous ce qu'on aime, c'est un voyage qui allie la découverte, la. découverte de l'autre, la découverte des paysages, la découverte de nouvelles activités, la découverte d'une autre culture, mais surtout effectivement c'est sortir de sa zone de confort. Comme on vient de le dire c'est l'essence du voyage.
Pour nous c'est la définition du voyage, c'est se confronter à autre chose, c'est sortir de son quotidien. Et c'est ça qui représente un certain effort. Et c'est cet effort qui ensuite fait du bien parce qu'on a fait cet effort et qu'on a un résultat derrière. Donc pour nous voilà Voyager c'est sortir de sa zone de confort. Voilà et en fait notre vision vous pouvez l'appliquer à plein d'autres destinations puisque c'est le voyage. Nous on l'a appliqué essentiellement Aux Etats-Unis parce que la culture nous fascine, c'est une bouffée d'oxygène à chaque fois qu'on y voyage, les paysages sont vraiment époustouflants, une nature sauvage exceptionnelle, une bouffée de liberté à chaque fois qu'on ressent quand on est dans ces endroits, et dans ce pays. Et ça que ce soit dans les déserts de l'Ouest américain, dans les rivières de Floride et puis désormais dans la jungle sublime de l'archipel d'Hawaii qui est de notre nouvelle destination phare. Et donc Cette culture, ces espaces qu'on s 'est donnés pour mission de faire découvrir en même temps qu'on essaye de faire découvrir notre vision particulière du voyage qui est le fruit de cette longue histoire que nous venons de vous raconter. Et je pense qu'on pourrait conclure par une phrase de Steeve Jobs.
Oui, ça m 'a fait penser à ça quand je terminais la préparation de ce podcast. Je me suis rappelé d'une phrase de Steeve Jobs qui parlait lorsqu'il avait été invité pour recevoir Un titre honorifique à l'université qu’il n'avait jamais terminé parce qu'il a quitté l'université avant la fin. Et il disait “You can only connect the dots looking backwards’. Oui backwards. ‘You cannot connect the dots Looking forward”. Vous ne pouvez relier les points entre eux que si vous regardez en arrière. Vous ne pouvez jamais le faire en regardant à l'avance. C'est pas quand vous êtes au début du voyage que vos différents choix vont faire sens. C'est quand vous êtes arrivé, que vous vous retournez, que vous comprenez pourquoi vous avez fait ça, et que tout ça a un sens. Et c'est nous en regardant en arrière pour préparer, qu'on a préparé ensemble la voyage à Amsterdam et qu'on a eu toutes ces différentes étapes qu'on vous a racontées On comprend là où on est arrivé. Et ça aurait été inimaginable en se rencontrant de se dire “on fait ce voyage parce qu'un jour on va préparer des voyages pour les gens”. Donc vraiment cette phrase je trouve elle est vraiment significative pour nous. Et en plus le sens que vous voulez lui donner Steeve Jobs c'était de dire que lorsqu'on regarde vers l'avant, qu'on regarde vers le futur, On ne peut pas savoir comment les choses vont s 'organiser. Et donc il faut faire confiance au karma, la destinée etc. pour que tout s'aligne un jour et que ça ait un sens à l'arrivée.
Donc moi j'espère que vous avez apprécié nous découvrir et que vous en apprécierez d'autant plus nos futurs podcasts. Enfin notre dernier mot sera “Sortez de votre zone de confort !”.
Nous espérons que vous avez passé un excellent moment à l'écoute du podcast Voyager Aux États -Unis. N'hésitez pas à réagir dans les commentaires. A liker si vous avez aimé et bien sûr à vous abonner si vous voulez écouter nos prochains épisodes. Vous pouvez également poursuivre l'expérience sur notre blog Voyager-Aux-États-Unis.com ou nous contacter directement si vous souhaitez être accompagné dans la conception de votre prochain voyage aux USA. On vous dit à très très bientôt pour encore plus de soleil et de voyage au prochain épisode de Voyager Aux États-Unis Le podcast.
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